AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez
 

 Nothing's gonna take you from my side + biancam

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Graham Petridis
flocon de neige
Graham Petridis

messages : 202
pseudo : sweetjazz
célébrité, © : Ben Barnes ; avatar (© timeless)
âge : trente-deux ans
occupation : photographe ; il possède sa propre galerie
côté coeur : amoureux d'une femme qui a oublié l'avoir un jour aimé

Nothing's gonna take you from my side + biancam Empty
MessageSujet: Nothing's gonna take you from my side + biancam   Nothing's gonna take you from my side + biancam EmptySam 3 Déc - 15:47


Deux mois. J’avais beau essayer de me convaincre que ce n’était pas si long que ça, au fond, je n’y croyais pas. Passer deux mois loin de la femme que l’on aime, n’était pas anodin. Même si ses souvenirs demeuraient inchangés, même si elle ne se souvenait toujours pas de ce que nous avions vécu ensemble, nous nous étions rapprochés. Bien plus que je ne me l’étais imaginé. Bien plus que je ne l’avais espéré. Cette nuit passée dans ses bras m’avait rappelée à quel point elle me manquait. Son absence se faisait de plus en plus sentir. J’avais besoin d’elle à mes côtés, besoin d’elle pour exister pleinement. La perdre était inconcevable. La perdre signifiait perdre une partie de moi et je n’étais pas prêt de laisser cela arriver. Quelque part, je savais que les sentiments qu’elle avait éprouvés pour moi étaient toujours là. Du moins je l’espérais. Je m’accrochais à cette idée parce que c’était le seul moyen que j’avais trouvé pour ne pas perdre espoir. Continuer de croire qu’elle retrouverait la mémoire et que tout redeviendrait comme avant était peut-être naïf, mais c’était tout ce que j’avais. Sans cette conviction qu’elle me reviendrait, je n’avais rien. C’était cette envie de me battre pour retrouver la femme que j’aimais, qui nous avait rapprochés. Pourtant, la distance qu’elle avait depuis, instaurée entre nous, remettait tout en doute. Je faisais peut-être erreur. Peut-être n’était-elle plus capable de retomber amoureuse de moi, de ressentir ne serait-ce que la moitié de ce qu’elle ressentait avant son accident. Il paraît qu’avec le temps, les gens changent. Son accident l’avait peut-être changée. Je secouai doucement la tête, chassant cette idée de mon esprit. Je ne voulais pas penser à ça. Je ne voulais pas croire qu’elle puisse être différente. Depuis sa sortie de l’hôpital, je m’étais bercé d’illusions, pensant que mes souvenirs pouvaient l’aider à se rappeler, mais plus le temps passait, plus j’avais l’impression de la voir s’éloigner de moi. Elle glissait entre mes doigts et je n’avais aucun moyen de la retenir. Je fermai la porte derrière moi et sentis l’air froid caresser mes joues en traversant la rue. On peut se voir ? Une vague d’appréhension m’envahis en relisant son message. Si je ne m’étais pas manifesté, je ne serais probablement pas sur le chemin pour aller la retrouver. Je ne lui en voulais pas de prendre de la distance, quelque part, je pouvais le comprendre. Peut-être que tout ça allait trop vite pour elle. Après tout, à ses yeux, je n’étais qu’un inconnu prétendant la connaître. Elle ne savait plus rien de moi alors que je connaissais le moindre détail qui faisait d’elle qui elle était. Je connaissais chaque mimique de son visage et ce qu’elle signifiait. Je pouvais deviner que lorsqu’elle plissait le nez, mes blagues ne l’amusaient pas. Je savais à sa façon d’enrouler une mèche de ses cheveux autour de son index, qu’elle était concentrée. Je connaissais ses goûts et ses envies, mais elle n’était plus la personne qui pouvait dire que la réciproque était vraie. Je relevai la tête et glissai le téléphone dans la poche de ma veste. Je n’étais plus qu’à quelques pas de l’immeuble où vivait Bianca. Je n’aimais pas cet appartement, c’était stupide, mais j’avais l’impression qu’il l’éloignait encore un peu plus de moi. Je ressentais sa présence partout dans mon appartement, pourtant, les tiroirs qui contenaient ses affaires étaient vides à présent. Elle avait récupérée ses affaires et s’était installée ici, le temps que les choses redeviennent normales. Un soupire s’échappa d’entre mes lèvres alors que j’entrais dans l’immeuble. Mon doigt vint s’écraser sur le bouton de la sonnette et je glissai mes mains dans les poches de ma veste en l'attendant. Mon regard croisa le sien lorsqu’elle vint ouvrir la porte. « Salut, toi. » Murmurai-je en lui souriant.

Revenir en haut Aller en bas
 
Nothing's gonna take you from my side + biancam
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» it sucks. you're gonna love it.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BAD GOOD MOMS :: (CALGARY, CANADA) :: Northwest-
Sauter vers: