my church offers no absolutes

cressida brythe

every sunday's getting more bleak
a fresh poison each week

Nom complet : Brythe, le nom de ta mère. Un goût d'amertume sur les lèvres, de la rancœur plein les veines. Cressida, paraît que c'était une idée de ton père. Mais ça l'arrange bien de dire ça, parce qu'elle sait que ce prénom, tu le déteste. C'est étrange, peu banal. Ça vient d'outre-mer, tu l'as compris après quelques vagues recherches. Mais tu n'es pas fantasque, alors tu n'assumes pas. Et quand tu n'aimes pas, tu rayes. Date de naissance, âge : Le premier septembre, il y a dix-huit ans de ça. Ici-même à Calgary, en plein cœur du Canada. Origines, nationalité : Canadienne, bien que les générations précédentes soient toutes nées en terres irlandaises. Orientation sexuelle : Hétéro, seul les hommes savent te satisfaire. Occupation : Serveuse, au Deerfoot Inn & Casino. En attendant autre chose, quelque chose de mieux. C'est ce que tu répètes à qui veut bien l'entendre depuis deux ans, surtout pour te convaincre que tu as de l'ambition, que tu pourrais vraiment un jour faire autre chose. Situation financière : Les fin de mois sont difficiles, les débuts aussi. A part lorsqu'elle laisse une enveloppe sur la table en partant, mais elle semble oublier de plus en plus souvent. Statut civil : Célibataire, le cœur jamais pris et jamais écouté, mais le corps trop souvent surplombé. Caractère : Indépendante, secrète, rancunière, avenante, fière, volage, impulsive, sensible, réaliste, débrouillarde, sociable. Célébrité : Sophie Turner. Groupe : Jennifer Aniston.

I sang a lullaby for you

/ Gardez-vous de bons souvenirs de votre enfance ? : L'enfance, l'insouciance. C'est si loin, tout ça. Si tant est que tu es déjà pu toucher ces choses du bout des doigts. Durant les dix premières années de ta vie, ça allait. Les voisines remplaçaient à tour de rôle ta mère lorsqu'elle partait, Dieu seul savait où. Et tu avais tes grands-parents, en Irlande. Pourtant, tu peines à te souvenir de leurs visages aujourd'hui. Faut dire, tu ne les as vus que cinq ou six fois, et chaque fois sans elle. Ils n'étaient bons qu'à garder l'enfant encombrant, et sûrement ont-ils fini par en avoir marre puisque voilà bien des années que tu n'as plus de nouvelles. Paraît qu'ils ne veulent plus entendre parler de leur fille, alors ta sœur et toi, vous êtes compris dans le pacage. Tant pis, tu les connaissais à peine de toute façon. Et tu te complaisais dans ta solitude, lorsque tu étais enfant. Alors tu n'en gardes pas forcément de mauvais souvenirs, de ton enfance. Et puisque tu n'as jamais connu l'opulence, tu ne peux en ressentir le manque. Mais tu n'as jamais manqué de rien, matériellement parlant. Voyager semblait rapporter pas mal d'argent, puisque chaque fois que ta mère daignait revenir, elle te couvrait te présents. C'était sa façon de te montrer qu'elle t'aimait, ou de se convaincre qu'elle n'était pas une mauvaise mère.
/ Quel genre d'enfant étiez-vous ? : Discrète, tu jugeais ton monde, mais ne disait rien. Petite fille sage et conciliante, tu souriais, ne pleurais jamais. A quoi bon hurler dans le vent de toute façon. Les gens répondent aux rires, mais font les sourds face aux cris. Alors tu étais gentille, tout le temps, beaucoup trop sûrement. Et surtout un brin naïve, comme tout enfant.
/ Plus jeune, quel était votre objet préféré ? Une photographie que tu avais encadrée. Un paysage, l'endroit où tes parents s'étaient aimés, se retrouveraient. Tu y as cru, durant de longues années. Parce qu'elle était belle cette image, trop belle pour être vraie. Et tous les soirs avant de dormir, tu la regardais, la fixais. Ta veilleuse l'illuminait juste assez pour que tes prunelles puissent délimiter les contours de ce chalet enneigé, entouré d'autres qui lui ressemblaient tant. Et cette fontaine qui trônait en premier plan, tu te promettais chaque soir qu'un jour, tu la verrais, pour de vrai. Que vous seriez tous réunis devant. Foutaises. En grandissant, tu t'es rendu compte que ce n'était qu'une vulgaire image vendue avec le cadre. Mais tu n'as jamais rien dit, alors ce foutu cadre se trouve toujours dans ta chambre. Peut-être pour te rappeler de ne jamais compter sur quiconque.
/ Parlez-nous de votre famille : Un bien grand mot pour qualifier ce que vous êtes. De famille, tu n'en as presque pas. Plus. Ta seule famille, la véritable, c'est ta petite-sœur. Demi-sœur pour être plus précise, car vous n'avez que l'ombre d'une mère en commun. Ton père à toi, il est parti quelques semaines après ta naissance. C'était passionnel entre tes parents, apparemment. Trop, sûrement. Ils s'aimaient, mais se déchiraient tout autant. Et s'il est resté présent tout au long de sa grossesse, ce n'était que pour mieux mettre les voiles une fois une fois celle-ci achevée. Il buvait, beaucoup. Se droguait aussi, d'après ce qu'elle disait. Mais elle changeait de version tellement souvent que t'as fini par arrêter de lui demander qui il était. Elle ne parle jamais de lui de toute façon, à part lorsqu'elle boit, parfois. Ça doit lui rappeler les cuites qu'ils se prenaient, ce sur quoi leur relation était basée. Mais tu t'en fiches, maintenant. Quand tu étais plus jeune, tu aurais aimé avoir une présence masculine, quelqu'un pour te protéger, mais tu as rapidement appris à faire sans. Alors lorsque le père de ta sœur est arrivé, tu n'en avais déjà plus besoin. Tu ne l'as jamais vu comme un repère, tu ne l'appréciais pas tellement non plus. Tu avais dix ans lorsque ta mère l'a ramené pour la première fois à la maison, et il est resté trois ans. Seulement trois puisque lui aussi a fini par se tirer du jour au lendemain. Mais tu ne lui en veux pas, tu n'attendais rien de lui de toute façon. Et puis, tu ferais certainement pareil si tu le pouvais, parce que ta mère, ce n'est qu'un poison. Et se tirer, c'est tout ce qu'elle sait faire. Durant ton enfance, elle était là un mois, te couvrait de présents, puis s'en allait les deux suivants, te laissant aux voisins ou t'envoyant en Irlande chez tes grands-parents. Et elle reproduit le même schéma avec ta sœur, en pire, puisque t'es là maintenant. Toi, l'enfant devenue mère par procuration.
/ Quel est votre ressenti à l'égard des enfants ? : Qu'ils n'ont qu'une chance sur deux d'être heureux. Et toi, tu n'aimes pas la loterie.

BE SOMEONE, Assez délurée sous ton allure rangée. On te jugerait presque comme une gamine de bonne famille, hautaine et friquée, jusqu'à ce qu'on te croise un matin avec ton mascara dégoulinant et tes talons à la main au retour d'une soirée. Encore pompette, souvent défoncée. T'es belle, bien habillée. Ta petite sœur aussi, même jalousée dans la cours de récrée. Alors ils jugent, crachent, sont mauvais, et rigolent lorsqu'ils apprennent la vérité. Ça les rassure, de savoir que leurs existences sont finalement meilleures que la tienne. Ça les rassure, de savoir que ce ne sont que des apparences, qu'en fait vous n'êtes que deux pauvres gamines laissées à vous-même par une mère sûrement alcoolique, assurément dérangée. Mais t'es polie, souriante, cultivée. Alors on te penserait presque sortie des plus grandes universités, blindée de diplômes aux noms incompréhensibles, mais qui font bien en société. La vérité, c'est que tu n'as jamais même foutu un pieds au lycée. Les études, c'est après le collège que tu les as arrêtées. Dès tes seize ans approchants, pour trouver un job, pour mettre du beurre dans les épinards et parce que ça te saoulait de rester le cul viser sur une chaise à écouter des conneries qui ne te serviraient jamais. La vraie vie, ce n'était pas les maths, pas la géographie. Tu ne verrais pas le monde de toute façon, tu n'aurais jamais les moyens de voyager. Alors t'as tout plaquer, en te disant que tu n'avais pas le choix de toute façon. C'était ça, ou les services sociaux allaient débarquer. Parce qu'elle n'était jamais là votre mère, jamais. Mais au départ elle laissait des sommes astronomiques dans une enveloppe avant de partir, avec un petit mot, deux trois cœurs et un je vous aimes en bas de page. Tu n'avais pas besoin de tout cet argent pour vivre, alors tu dépensais les trois quarts en fringues, et surtout dans les soirées, pour t'évader. Mais elle devenait de moins en moins généreuse, ta mère. Plus de mots, et seulement quelques petits billets. Elle aurait dû te prévenir elle aussi, que tu étais censée économiser. Alors ouais, t'as lâché les études. Et comme tu gagnes ta vie maintenant, elle doit moins culpabiliser de ne rien te donner. Mais ça coûte cher d'élever un gosse, alors tu galères chaque fin de mois pour acheter les céréales préférées de ta sœur et lui payer ses sorties scolaires. Mais comment le saurait-elle, ta mère ? Elle n'a jamais élevé personne. Alors tu te tues à la tâche, parce qu'elle mérite d'avoir un semblant de vie normale, la petite. Elle mérite de garder espoir, donc tu fais semblant d'encore en avoir.

I can hear your heart

Pseudo/Prénom ≈ natblida, (jen)nifer
Âge, pays ≈ vingt-trois ans, france
Fréquence de connexion ≈ trop régulière
Type de personnage ≈ sortie de ma tête

sophiiiiiiiiiiiiiiiiiiie I love you

elle est trop belle my church offers no absolutes 2612766929

bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche I love you

Sophie la magnifique! my church offers no absolutes 144063004

Bienvenue et bon courage pour ta fiche.

~~Ton pseudo me fait penser à l'âge de glace~~ my church offers no absolutes 3146975074

.
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche, si tu as des questions n'hésite pas I love you

.

Michael, t'es pas mal non plus tu sais
un grand merci

Gillian, mila est si belle, je ne me lasserais jamais d'elle je crois
merci beaucoup à toi

Juliette, :mdl: :mdl: :mdl:
j'avais presque oublié l'existence de ce film ~~quej'aimepas~~
merci belle demoiselle

SOPHIE
J'ai tellement hésité avec elle
Tu me gardes un super lien , elles ont le même âge

sophie le prénom me fait penser à Skins
bon courage pour ta fiche

sophie mon amour, et ce choix.
bienvenue, n'hésite pas si tu as des questions.

Invité Invité

bienvenue et bonne chance pour ta fiche
sophie

Fidji, Lily est si belle, elle m'est passée par la tête aussi
et avec grand plaisir pour un lien, entre petites jeunes il nous en faudra assurément un. je t'avais déjà repérée dans la foule de toute façon

Alva, j'aime cette référence ~~beaucoupplusquel'âgedeglace~~ :mdl:
merci beaucoup ma belle, je suis amoureuse de ton pseudo

Liam, merci beaucoup beau jeune-homme

Emmett, un grand merci monsieur prescott