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 chemical reacts, sian&iris.

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Iris Dawson
petit lutin
Iris Dawson

messages : 39
célébrité, © : emma stone,wildbeast (avatar) anaelle (signa)
âge : twenty six.
occupation : danseuse aux rêves fanés, reconvertie en serveuse.
côté coeur : son coeur flanche quant elle le voit, mais sa petite princesse passe en première.


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MessageSujet: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyDim 27 Nov - 18:19


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- SIAN OWENS — IRIS DAWSON -


I DON'T MIND IF YOU OVERRATED, OR IF YOU STARING AT THE EDGE OF THE WORLD. KEEP IN MIND THAT I'M A SORE EYE WITH BLURRY VISION. BUT I CAN SEE IT HAS TO BE YOUR LOVE THAT I'VE BEEN DREAMING OF, AND IF WE CLIMB THIS HIGH, I SWEAR WE'LL NEVER DIE.  

Elle se tenait là. Debout devant ce bâtiment tandis qu'elle était appuyée contre sa voiture. Son téléphone en main, elle fixait l'heure qui défilait à une lenteur impressionnante. Vingt heures, c'était l'heure du rendez-vous, cependant, comme souvent, Iris était en avance. Présente à quarante cinq, mais hors de question pour elle de se pointer en avance. Pour cause, elle ne voulait pas paraître pour la demoiselle impatiente. Si l'heure avait été fixée à vingt heures, c'était pour une raison précise non ? Ainsi, elle attendait. 58 s'affichait son l'écran de son iphone. Plus que deux petites minutes avant d'enfin arrêter de prendre racine sur le parking. Peut-être pouvait-elle y aller maintenant .. ? Non, ça serait ridicule. Vingt heures. Elle serait là à vingt heures. Pas à dix neuf heures cinquante huit. De plus, avoir son téléphone sous le nez rassurait la rouquine. Si sa mère, actuellement à Calgary et qui gardait sa fille ce soir décidait de l'appeler, au moins, elle le verrait immédiatement. Pourtant, elle avait fait promettre à sa mère qu'elle éteindrait son téléphone. Après tout, Madame Dawson lui avait fait tout un speech en lui disant qu'après tout elle était là et que si elle avait su s'occuper d'Iris et sa sœur quand elles étaient petite, c'était pas pour rien. Et Iris savait que Mia était entre de bonnes mains, surtout qu'elle avait déjà dix ans. Mais l'appréhension était présente, et elle ne pouvait rien y faire. Après tout, et si il arrivait quelque chose ? Non. Sa mère saurait gérer. Puis elle avait été clair, si Iris pointait le bout de son nez avant minimum vingt trois heures, elle la mettrait à la porte. C'était la première à vouloir que sa fille profite pendant qu'elle était là. Après tout, se retrouver mère à seize ans arrache toute réelle jeunesse. Iris, elle n'a jamais réellement vécue sa jeunesse, et aujourd'hui, à vingt six ans, elle avait enfin l'opportunité de penser un peu à elle. C'est en parti pour ça qu'elle avait accepté de venir ce soir – non sans sa mère qui l'avait littéralement poussé. Si elle écoutait cette dernière, elle sortirait tous les soirs. Mais Mia avait besoin d'elle. Mais Madame Dawson avait raison : d'ici deux ans, elle commencerait sa crise d'adolescence, et c'est là qu'Iris se rendrait compte qu'un peu de compagnie ne serait pas de refus. Après tout, elle avait tout sacrifié pour sa fille. Major de sa promotion au conservatoire de New York, elle était destinée à un avenir riche. Elle aurait réussie, c'était certains. Mais le destin en a voulu autrement, et si au moment où la miss était tombée enceinte, elle était prête à avorté, une fois sur le fait, elle en fut incapable. Et à l'instant où elle décidait de garder la petite, adieu sa carrière sur les planches de Broadway. Elle qui avait toujours rêvé de danser sur les airs de Chicago, qui s'était entraîner à connaître par cœur les pas de West Side Story, allant jusqu'à enchaîner les ampoules aux pieds, jusqu'à ne plus pouvoir marcher. Quand elle était tombée enceinte, elle avait commencé à préparer ses auditions pour les écoles les plus prestigieuses de la ville. Mais ses dossiers ne furent jamais envoyés, et hélas pour elle, les lumières de Broadway ne furent que placardés sur ses murs.
C'était probablement pour ça que quand elle avait fait un peu plus la connaissance de Sian, elle s'était retrouvée captivée, fascinée. Au début, elle lui avait simplement vouée une admiration sans nom, il était tout ce qu'elle avait rêvée d'être. Et à force de le connaître, elle s'était rendue compte qu'il était tout ce qu'il y avait de plus admirable, aussi bien dans son parcours que dans ses valeurs. Si Iris savait qu'elle n'était littéralement pas indifférente au jeune homme, elle faisait tout pour le garder pour elle, même si sa mère semblait l'avoir comprit. Elle était celle qui niait, mais qui au plus profond d'elle, savait qu'elle craquait totalement pour lui.
Vingt heures. Son téléphone affichait enfin l'heure qu'elle avait tant attendu. C'est donc en soufflant un bon coup, laissant ainsi de la buée s'échapper d'entre ses lèvres qu'elle commençait son ascension vers le bâtiment.
Lorsqu'enfin elle poussait les portes, elle se réjouie de sentir enfin la chaleur venir caresser sa peau, et en éternelle rouquine, elle devait avoir les joues et le bout du nez rosé, si le maquillage n'avait pas fait correctement son travail. Chose qu'elle n'espérait pas, car elle se devait d'être parfaite. Après tout, des demoiselles avec moins de contraintes qu'elle et plus jolie, il devait en voir des dizaines par jours. Alors forcément, la rousse avait l'espoir de ne pas avoir l'air du Renne Rudolph comme sa fille adorait le lui rappeler dés qu'elle mettait le nez dehors. Surtout que ça trahirait probablement le fait qu'effectivement, elle avait attendu dans le froid que ça soit l'heure. Retirant d'abord ses gants, elle les glissait dans son sac pour finalement avancer dans les couloirs, et ainsi arriver devant la salle de danse, salle que sa fille fréquentait régulièrement en vue des cours qu'elle prenait. Cours qui au passage, lui valait des heures supplémentaires au boulot, mais qui était-elle pour refuser par problème d'argent ? Toute jeune, sa fille avait vue les exploits que Iris avait accomplis, de son époque d'étudiante, et elle avait jamais réellement manifesté l'envie de faire de la danse, simplement car elle était terrifiée à l'idée de ne pas être aussi « bonne que sa maman » comme elle s'était amusée à l'expliqué. Mais Iris l'avait poussé, et finalement, la petite avait accepté. Pour cause, si Mia devenait une passionnée de danse et qu'elle voulait réussir dans le milieu, Iris serait plus que ravis. Si elle accomplissait ce qu'elle n'avait jamais pu accomplir, elle serait littéralement la plus heureuse. Et si Mia refusait que sa mère puisse la voir danser pour l'instant, elle avait hâte de pouvoir enfin admirer sa fille enchaîner divers pas de danse.  

La porte de la salle était ouverte. Retirant enfin son bonnet, la rousse passait la tête à travers la porte pour finalement laisser son regard balayer la salle. Et finalement se poser sur lui, Sian qui semblait concentré dans ce qu'il faisait. Voilà pourquoi elle se contentait de taper à la porte, comme gêner de déranger. « Hey. » disait-elle. « J'espère que je te dérange pas. » enchaînait la demoiselle. Après tout, c'est vrai, le rendez-vous était peut-être fixé à vingt heures, mais en finalité, il n'était pas impossible, que prit dans son occupation, il n'ait pas vu le temps passer et aurait été désireux de la voir arriver plus tard. Posant alors son sac, elle retirait son écharpe et sa veste qu'elle se contentait de laisser tomber sur ce même sac. Et même si la salle semblait chauffé, elle ne pu s'empêcher de penser qu'elle devait être imprégner du froid de dehors. A rester quinze minutes dans le froid Canadien, c'était pas étonnant, et pourtant, à New York, ils n'étaient littéralement pas récompenser non plus. Encore moins avec la tenue qu'elle avait sortie pour l'occasion. Si en soit, ça n'était en rien une robe ou jupe comme toute demoiselle le ferait pour voir celui qui faisait plus ou moins battre son cœur, le collant qu'elle portait avait beau être opaque, ça restait un collant mis sous un short. Alors pas étonnant qu'elle sente encore le froid. C'est en parti pour ça qu'elle s'appuyait contre le chauffage tout en gardant son gilet, de manière à retrouver une température plus ou moins normale. « Alors, comment s'est passée ta journée ? » Autant entamée la soirée avec les formalités habituelles, non ? Même si en soit, elle avait d'ores et déjà de ne plus sentir ses jambes lourdes dû au froid pour enfin pouvoir repartir dans son art d'expertise, la danse.
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Sian Owens
petit renne
Sian Owens

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célébrité, © : milo ventimiglia, (crick).
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occupation : famous Broadway dancer who reconverted as a dance teacher.
côté coeur : il tombe chaque jour de plus en plus amoureux de cette jolie rousse, de la mère de l'une de ses élèves.


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MessageSujet: Re: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyDim 27 Nov - 21:20


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- SIAN OWENS — IRIS DAWSON -


I DON'T MIND IF YOU OVERRATED, OR IF YOU STARING AT THE EDGE OF THE WORLD. KEEP IN MIND THAT I'M A SORE EYE WITH BLURRY VISION. BUT I CAN SEE IT HAS TO BE YOUR LOVE THAT I'VE BEEN DREAMING OF, AND IF WE CLIMB THIS HIGH, I SWEAR WE'LL NEVER DIE.  

La journée de Sian s’était plutôt bien passé. Une routine s’était à nouveau installée depuis son arrivée au Canada mais contrairement à l’ancienne, celle-ci n’avait pas l’air de le déranger. Se lever très tôt chaque matin et parfois devoir aller se coucher très tard le soir pour ne pas dormir plus de cinq heures, devoir gérer un groupe de gens, enfants et adultes… il aimait ça, ça lui plaisait. Pouvoir transmettre son talent, pouvoir donner des conseils et de belles techniques à des débutants lui faisait plus que plaisir et était certainement un réel honneur pour lui. Il avait commencé sur les planches de Broadway et avait fini prof de danse au Canada, incroyable. Jamais il n’aurait pensé connaître une telle évolution en aussi peu de temps, et il était plutôt fier d’en être arrivé là aujourd’hui. Il avait un très beau salaire qui lui permettait de vivre convenablement et il faisait ce qu’il aimait chaque jour. Peut-on rêver de mieux ? Pas vraiment…

Assis autour d’une petite table qu’il avait lui-même placé dans un coin de la salle de danse lors de son arrivée afin de pouvoir noter certaines choses, parfois se reposer ou même pour discuter avec certains parents en fin de cours, il griffonnait quelques mots sur des papiers, et il était loin d’avoir fini. Il était aux alentours de dix-neuf heures, son précédent cours était terminé depuis une heure et il s’était directement mis à remplir et à valider différents formulaires d’inscriptions qu’il avait reçu cette semaine. Il n’avait beau être que simple professeur, il savait très bien que son rôle n’était pas juste de devoir apprendre à danser à ses élèves… Il devait aussi bien gérer ses élèves que les fiches d’inscriptions à ses cours, et bon sang, qu’est-ce que c’était long et barbant. Devoir vérifier que tous les documents nécessaires du genre ‘photocopie de la carte d’identité’ ‘diplômes’ etc… soient joints au formulaire, ensuite devoir organiser un rendez-vous avec chaque élève pour que celui-ci puisse faire une petite démo à Sian pour qu’il puisse ensuite décider de si l’élève est accepté ou non… Ça peut paraître tout bête mais c’est un boulot monstre, surtout quand on n’a pas trois documents à gérer mais bien une vingtaine. C’était encore plus énervant à faire quand on se doutait qu’à la fin, il n’y aurait probablement que cinq élèves d’acceptés sur une vingtaine…

Il travaillait donc silencieusement, vêtu d’un simple t-shirt ainsi que de collants noirs, il portait bien entendu une petite veste sur les épaules. L’hiver approchait et les habitants de Calgary pouvaient très bien le sentir depuis maintenant quelques semaines, surtout le soir quand il faisait noir et que le temps se rafraichissait encore plus que ce n’était le cas la journée. Sian décida de s’occuper de deux derniers dossiers avant de faire une pause, complètement lassé. Il se leva de sa chaise puis alla dans la pièce qui se trouvait à l’arrière de la salle de danse pour aller se verser un petit café et revenir s’asseoir, ouvrant son cahier pour zieuter et relire les quelques notes qu’il avait ce jour-là écrit sur ses élèves. Ce que certains devraient améliorer, les améliorations que certains avaient fait, les problèmes rencontrés… Il notait toutes ces petites choses qu’il jugeait importantes durant chaque cours, histoire de pouvoir mieux aider les élèves qu’il entraînait et faire d’eux de meilleurs danseurs. Pour certains, ça allait très vite tandis que pour d’autres, il fallait plus de temps et d’entraînement, ce qui était bien sûr normal.

Il fut cependant interrompu dans ses occupations. Il leva directement la tête en entendant toquer à la porte et découvrit Iris Dawson, une mère à laquelle il donnait des ‘cours’, si on pouvait appeler ça comme ça… Une fois par semaine, parfois plus, ils organisaient de petits rendez-vous en début de soirée dans la salle de danse, dansaient un peu ensemble puis discutaient boulot, famille, de choses dont un professeur de danse ne devrait pas parler avec le parent de l’un de ses élèves, mais Iris n’était pas une simple personne aux yeux de l’homme. Ils se côtoyaient depuis maintenant quelques temps, et même s’il n’aimait pas le penser, la jeune rousse l’attirait pas mal, que ce soit physiquement ou moralement. Elle était jolie, sympathique, intelligente... Comment ne pas s’attacher à la belle femme, hein ? Sian avait essayé de ne pas succomber, mais il était trop tard quand il s’en était rendu compte… Et encore une fois, il avait oublié qu’ils s’étaient fixé une heure ce jour-là. Vingt heure indiquait l’horloge, elle était pile à l’heure. « Bonsoir, Iris. » il se leva rapidement de sa chaise pour s’approcher d’elle et lui faire la bise, un petit sourire dessiné sur les lèvres comme c’était souvent le cas. « T’es gelée, t’aurais dû plus te couvrir. » lui dit-il gentiment en remarquant la température, le frémissement que le contact de ses lèvres sur sa joue venait de lui procurer. Elle était complètement froide, ses joues et le bout de son nez étaient rouges. « T’inquiète pas, on a le chauffage ici… Installe-toi, je reviens. » avant de s'éclipser, il lui montra rapidement la table d’un signe de la main puis revint une minute plus tard, une tasse de café à la main. Il vint la poser face à la belle, s'installant. « Désolé, j’étais dans… je bossais et j’ai pas vu l’heure passer. Tu vas bien ? », il prit soin de ranger chacun des documents pour débarrasser la table. Il se sentait quand même un peu bête d’avoir oublié qu’elle devait venir ce soir-là. Oublier un rencard… bon, c’était pas vraiment un rencard, mais il faut quand même avouer qu’oublier la venue de la femme pour laquelle son cœur bat, c’est naze, pas vrai ?

Le danseur but une petite gorgée de son café, puis prit la parole. « J’ai passé une plutôt bonne journée… Faire pleurer des enfants, crier sur des ados... tu vois ? Et toi, alors ? Mia t’a raconté comment Monsieur Owens s’est vautré en glissant pieds nus ? » il rit, adressant un joli sourire à la belle rouquine. Ils pouvaient très bien passer la soirée à danser, ou même à discuter, ça ne le dérangeait en aucun cas tant qu’il était en sa compagnie.
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Iris Dawson
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MessageSujet: Re: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyDim 27 Nov - 22:29


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« C'est vrai que j'ai un peu sous-estimé le froid qu'il y avait dehors. Pourtant ça fait huit ans que je vis ici, je devrais être habitué pas vrai ? » plaisantait-elle. Mais finalement, elle se rendit compte que ça sonnait particulièrement bête. Cette remarque était bête, mais elle décidait de ne pas relever, passant immédiatement à la suite. Tandis qu'il proposait à la miss de s'installer, elle se contentait de s'asseoir en face de cette table, à même le sol, ramenant alors ses jambes contre elle. Elle se mit à observer la salle, pour finalement reposer son regard sur lui quand il s'installait de nouveau à sa place. « Désolé de t'avoir dérangé du coup. » enchaînait-elle. « Je plaide coupable. » plaisantait-elle encore une fois avant de lever les deux mains, signe d'innocence. Puis enfin, elle reprit sa position initiale en haussant doucement les épaules. « Ça va. La routine disons. Je me suis levée, j'ai amenée Mia à l'école, puis je suis partie travailler, et ensuite ma mère à prit le relais. » se contentait-elle de répondre face à sa question. C'est vrai que sa mère l'aidait tout particulièrement, et elle regrettait bien souvent d'avoir quitter New York quand elle n'était pas là. Mais heureusement, elles se voyaient assez régulièrement, permettant ainsi à Iris d'avoir quelques moments de répits lorsqu'elle était là.

Puis elle ne pu s'empêcher de rire légèrement face à l'explication de la chute. Haussant les épaules, elle balayait la tête de gauche à droite en signe de réponse. « Tu sais, je crois que Mia est amoureuse de toi, alors … non, elle n'a fait que faire ton éloge. Je dois faire tourner une machine à chaque fois qu'elle rentre de ton cours pour qu'elle puisse avoir son t-shirt préféré. Elle le met juste pour toi, sens toi flatter. » Oui, enfin, un T-shirt rose avec des sequins et tout ce qui s'en suit. Iris n'en n'était littéralement pas fan, de ce t-shirt, mais puisque Mia voulait impérativement le mettre. Puis elle préférait de loin qu'elle le mette pour les cours de danse plutôt que pour aller à l'école. Puis elle retroussait le nez, chose qu'elle faisait quand elle était plus ou moins embarrassé. « Enfin, ce t-shirt est absolument hideux ; alors si tu te sens pas flatter, c'est pas dramatique, je t'en voudrais pas. » déclarait-elle en riant. « Et ça reste entre nous hein ! Si elle apprend que j'ai dis ça sur son t-shirt et qu'en plus, j'ai osé te dire qu'elle craquait pour toi, elle ne m'adressera plus la parole pendant une semaine. Et elle est plutôt douée là dessus, principalement quand ma mère est là. » continuait-elle dans sa lancée avant d'hausser simplement les épaules. « Elle semble avoir plutôt bon goût en matière d'hommes, alors j'me fais pas trop de soucis concernant ses fringues. J'ai bon espoir de voir ça évoluer un jour et plutôt positivement. » continuait-elle dans sa lancer jusqu'à ce que son visage prenne cet air embarrassé. Elle venait, indirectement de dire que le brun était à son goût. Ne relève pas. Pensait-elle. Ne relève surtout pas. La voilà se mettant à prier intérieurement pour ne pas qu'il fasse de remarque quelconque sur cette phrase qui était sorti toute seule. Éternelle gaffeuse et maladroite, Iris avait le don de dire des choses qu'elle ne devait pas dire. Ça lui portait souvent préjudice, et là, elle était même contente d'avoir le visage rougie par le froid. Au moins, elle ne pouvait pas devenir plus rouge qu'elle l'était actuellement.

« Enfin bref. » s'empressait-elle de dire en changeant de sujet tandis qu'elle se relevait d'un seul coup. « Et si on s'y mettait ? » demandait-elle comme pour justement tenter de lui faire oublier la petite gaffe qu'elle venait de faire. « T'as prévu quoi pour ce soir ? » demandait la rouquine, curieuse. « Un truc à la Born to hand jive ? » enchaînait-elle dans ses questions tandis qu'elle s'empressait de bouger ses mains comme dans la choré originale. « Un truc un peu plus sensuel à la Moulin Rouge ? » Cette fois-ci, c'est ses hanches qu'elle remuait. « Ou encore un truc plus gracieux, genre Lac des cygnes ? » demandait-elle en se laissant simplement tomber au sol en grand écart. Sa souplesse avait été acquérit après des années de pratique, et il était évident qu'en dépit de sa grossesse, elle ne l'abandonnerait pas. Ce qui expliquait pourquoi aujourd'hui encore, malgré des années sans être allez sur une piste de danse, elle pouvait faire des grands écarts sans grimacer. Ramenant ses jambes contre elle, elle se redressait, toujours avec la grâce que seule une danseuse pouvait avoir – disons que dés qu'elle retournait sur son terrain de jeu, la mère de famille disparaissait et la rouquine avait de nouveau seize ans. « Oh ! Ou un truc un peu plus viril et rock à la Grease lightning ? » conclu-t-elle avant de faire semblant de se mettre du gel dans les cheveux tout en chantonnant un extrait de la chanson. Riant légèrement, la miss fini par laisser ses bras tomber le long de son corps avant d'hausser les épaules. « J'ai énoncé deux fois Grease. Je crois que je fais une petite fixette sur John Travolta. » continuait-elle dans ses plaisanteries. Quoi que … quand elle était petite elle se souvenait avoir été amoureuse de lui. Il était celui qui lui avait donné envie de se mettre à la danse et qui l'avait tant passionnée par les comédies musicales. Et elle, née à New York, la divine, elle avait eu l'opportunité d'en voir, des musicals. Hélas, elle n'aura été que spectatrice, et jamais, son rêve de danser pour une aussi grande entreprise n'était devenu réalité. Balayant la tête de gauche à droite, envoyant ses cheveux dans tous les sens, elle finie par reprendre son sérieux. « Quoi que tu choisisses, je te suis. Tu me dis, et je m'adapte. » Mettant ses mains sur ses hanches, elle lui fit un clin d'oeil. Elle ne s'était pas retrouvée si enthousiaste depuis si longtemps, ça lui faisait presque peur. Mais d'un côté, ça lui faisait tellement de bien. Iris s'était tellement privée ses dix dernières années que pouvoir enfin vivre un peu pour elle sans que ça soit en rapport avec des enfants lui faisait du bien. Elle ne savait même pas comment elle avait pu faire pour vivre prêt de dix ans loin des pistes de danse. C'était toute sa vie. Ses rêves de petites filles qui s'étaient effondré quand elle avait choisi de garder Mia. Les gens avaient fondés tellement d'espoir. C'était la chouchoute, celle en qui tous misaient. Alors tout abandonné avait été douloureux. Et pourtant, elle ne regrettait rien.
Mais Sian, elle lui serait éternellement reconnaissante. Car sans lui, elle n'aurait probablement jamais pris l'initiative de retrouver ce qui la faisait vibrer, ce qui l'excitait, la rendait joyeuse. A une époque, elle vivait uniquement pour cet art. Et grâce à lui, elle recommençait à vivre les sensations qu'elle avait abandonné il y a tout juste une décennie.
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« Tu ne me déranges pas, vraiment. J’étais submergé par le boulot, mais t’es enfin arrivée pour me sauver. » blaguait, au moins il allait pouvoir souffler le temps de quelques heures et oublier ses soucis le temps d’une soirée. Ces derniers jours au studio de danse avaient été chaotiques. Sian avait eu le droit à ses premières exclusions d’élèves, lui qui était d’un naturel sympathique et complètement calme avait dû céder et renvoyer deux élèves chez eux. L’une s’était permise d’insulter l’une de ses camarades, la rabaissant plus bas que terre tandis qu’une autre avait décidé de violemment s’attaquer à son partenaire de danse parce que celui-ci avait raté un enchaînement. Les ados, bon sang… Bref, le fait de passer une soirée accompagné d’une belle jeune femme n’était qu’une bonne chose pour le jeune danseur qui, il fallait l’avouer, ne sortait pas mal ces derniers temps, totalement pris par son travail. Il écoutait attentivement la demoiselle lui raconter sa journée, une journée totalement basique mais qui intéressait pas mal l’homme qui lui faisait face. Si elle avait passé une bonne journée, tant mieux.

Sian profita rapidement du fait qu’elle ait pris la parole pour discrètement éteindre son téléphone et le reposer sur la table. Il ne voulait pas être dérangé, que ce soit en pleine discussion ou en plein cours de danse. Il avait l’habitude de le faire, mais il avait totalement zappé cette étape ce jour-là. Les mots de la belle femme le fit sourire, voire même légèrement rire. Mia… Sa fille. Elle était sacrément mignonne, et vraiment douée pour une fille de son âge. Elle est très calme, fais ce qu’on lui dit sans discuter et fait énormément d’effort pour être la meilleure de son cours (même si ce n’est pas ce qui lui est demandé). Bon, elle est aussi très bavarde quand elle est près de son groupe de copines, c’est une gamine comme les autres, ‘faut pas l’oublier. Mais on a juste à la rappeler à l’ordre pour qu’elle se reconcentre sur ce qui lui est demandé. « Ah, ce t-shirt rose à sequins qu’elle met à pratiquement tous les cours ? Je me demandais justement si c’était un caprice ou tout simplement son t-shirt de danse, j’en ai la réponse, maintenant… » il rit, levant sa tasse de café à ses lèvres pour en boire une gorgée, le reposant doucement sur la table pour reprendre la parole, un grand sourire aux lèvres. « Je ne lui dirais rien, promis ! » Les propos d’Iris le firent rire. Une gamine qui craquait pour lui. C’était pas nouveau, ça lui arrivait pas mal de fois depuis qu’il avait ce métier et ça l’amusait plus qu’autre chose. Quand elles étaient un peu plus âgées, il s’amusait même à s’en servir pour les titiller un peu, faire rire la galerie sans pour autant mettre mal à l’aise ses élèves. « Ah ? », quelques secondes plus tard, elle avait l’air embarrassée, gênée. Elle venait de lui avouer qu’il était mignon, pas mal, charmant. C’était pas la première fois qu’on lui disait, mais c’était certainement l’une des seules fois où ça le touchait sérieusement. Iris, la femme pour laquelle il craquait venait de le complimenter. Plus le temps passait, et plus il se demandait si elle aussi elle en était au même stade que lui, niveaux sentiments. Si elle aussi elle s’était rendu compte qu’ils ne faisaient pas que danser lors de ces soirées-là mais qu’ils partageaient d’intenses, de romantiques et de somptueux moments ensemble. Non, pour Sian, ce n’était pas que de la danse. C’était bien plus que ça, et il aurait tellement aimé que ce soit aussi le cas pour sa belle.

La voyant changeant de sujet, et visiblement prête à se mettre à danser, à s’entraîner et à illuminer la grande pièce, le danseur se releva à son tour. Il la laissa parler, puisqu’elle avait l’air d’en avoir beaucoup à dire. Elle le questionnait sans s’arrêter, lui faisant de légères et rapides démos de chorégraphies. Passant du grand écart à Grease. Il essayait de se retenir de rire, les bras croisés, adossé à cette longue barre qui allait tout le long du mur, fixé à ce joli miroir dans laquelle elle pouvait certainement se voir bouger dans tous les sens. C’est fou à quel point elle dansait bien. Même après ces nombreuses années d’inactivité, elle réussissait encore à briller. Il était très fier d’elle, du fait qu’elle ait accepté de reprendre la danse à ses côtés, du fait qu’elle réussisse à laisser sa fille à sa mère le temps d’une soirée pour passer un peu de temps à s’amuser…

Il prit la parole lorsque celle-ci finit de parler, de le questionner. « J’ai une petite surprise pour toi. » Il s’approcha lentement et silencieusement d’elle, décroisant ses bras. Bon, c’était totalement improvisé. Il ne savait pas quelle serait sa réaction. Elle pourrait lui sauter dans les bras ou au contraire se mettre à hurler… « On danse déjà depuis quelques temps, toi et moi. On s’en sort pas mal. » il s’arrêta à quelques centimètres d’elle, posant une main sur son épaule, son regard plongé dans le sien… Il souriait grandement. « J’emmène mes élèves, dont Mia, tu le sais, à un concours de danse, mi-décembre. On doit organiser un joli duo tous les deux puisqu’on y participera. On a deux semaines. » Quoi ? Non. C’était pas une blague, il avait déjà fait l’inscription. Il lui avait annoncé comme ça... Certes, c’était sur un total coup de tête. Il a reçu les formulaires pour y inscrire l’une de ses équipes, mais il a pas pu s’empêcher de sauter sur l’occasion en voyant qu’il y aurait une catégorie ‘duo’ pour adultes… Et il avait déjà une idée de ce qu’ils allaient pouvoir y faire ensemble. « Dirty Dancing. Danse finale, la totale. » Il recula d’un pas, « Est-ce que mademoiselle Dawson se sent prête à épater le public et à remporter la première place ? » Il la savait capable de tellement de choses... déjà concourir faisait partie de celles-ci. Il ne la voyait pas refuser une telle opportunité.
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« Oh, crois moi, je donnerais n'importe quoi pour qu'elle accepte de s'en débarrasser. » déclarait-elle en riant légèrement. « Mais le pire dans cette histoire, c'est que quand elle aura quinze ans, elle reverra ses photos et elle m'engueulera en me disant « Comment peux-tu prétendre m'aimer alors que tu m'as laissé porté une abomination pareil ?! » Je le sais, j'ai fais le même coup à ma mère. » continuait-elle, gardant ce petit sourire. Ah, Mia. Elle n'avait tellement pas envie qu'elle grandisse. Après tout, d'ici quelques années elle rentrerait dans l'adolescence et supplierait sa mère de la laisser sortir. Et Iris refuserait. Et elles s'engueuleraient. Et ce qui faisait le plus peur dans cette histoire, c'était de perdre cette relation assez fusionnelle qu'elles avaient. Car Mia avait beau n'avoir que dix ans, on pouvait dire qu'elles étaient littéralement très proche. C'était à la fois une relation mère-fille mais aussi une relation digne des plus grandes meilleures amies. Elle avait juste espoir que cette relation continue dans cette voie, et ce, malgré les conflits qu'arriveraient dés que la miss atteindrait l'adolescence. Surtout qu'Iris était particulièrement à cheval sur l'éducation de sa fille. La réussite scolaire était particulièrement importante à ses yeux, simplement car elle avait tout sacrifier pour Mia, c'était pas pour qu'à quinze ans, elle envoi tout balader. Elle ne la lâcherait littéralement pas avec ça, quitte à entrer en guerre avec elle. Et elle savait que dés qu'elle commencerait à fréquenter des garçons, les choses se compliqueraient. Et Iris, en éternelle paranoïaque ferait tout les soirs avant les rendez-vous de sa fille, un cours d'éducation sexuelle pour pas qu'elle se retrouve enceinte à ses seize ans comme Iris. Pourtant, Iris ne regrettait en rien ce qui s'était passé. De plus, la différence d'âge était plus réduite que la moyenne, ce qui ferait qu'elle pourrait recommencer à vivre pleinement sa vie à l'âge de trente cinq ans. En soit, elle se débrouillait pas si mal. Elle n'aurait pas atteint la quarantaine et aurait encore sa fraîcheur de jeunesse sans pour autant faire trop jeune. Oui, en finalité, elle s'en sortait pas si mal dans le lot. Elle espérait juste réussir à quitter ce job de serveuse pour un truc un peu plus luxueux, mais sans diplôme en poche, c'était compliqué. « Et j'espère pour toi que tu ne diras rien, sinon tu subirais les dégâts de ma colère ultime. » plaisantait-elle. Non, il pouvait demander à Mia, quand Iris s'énervait elle ressemblait à un chipmunks. Sa voix partait dans les aigües, sans quelle comprenne pourquoi, et elle se contredisait toujours ce qui faisait qu'au final, on arrivait jamais à savoir sa décision finale. Une vraie comique, et ça énervait encore plus de voir sa fille ne pas prendre les engueulades au sérieux parce que sa mère ressemblait soi-disant à un écureuil.

Et pourtant, elle ne relevait pas lorsque lui, semblait avoir légèrement relevé. Non, autant oublier tout de suite et passer à la suite. Hors de question qu'il sache qu'à chaque fois qu'elle venait ici, elle avait cette petite boule dans le ventre et qu'elle camouflait derrière son éternelle énergie et bonne humeur une maladresse déjà bien présente, mais encore plus évidente dû à la nervosité. - parce que oui, Iris était incapable de tenir convenablement sur ses deux pieds, c'était un miracle qu'elle ne se soit pas déjà rétamer au sol d'ailleurs. Mais quand la nervosité était présente, c'était pire, d'où le fait que ça là, ça relevait littéralement du miracle et non de l'exploit.
Mais pour Iris, c'était quelque chose d'encore différent qu'une simple leçon de danse. C'était même tellement plus que ça. Disons que la rouquine voyait en la danse un art qui voulait dire tellement de choses, et elle même, fan de celle-ci, elle ne trouvait probablement rien de plus beau qu'un duo dansant. Vu de l'extérieur, c'était comme deux personnes partageant le même et éternel secret, dans un moment qui semblait presque intime. Cependant, ça marchait uniquement quand il y avait un bon feeling entre les deux protagonistes. Car la vérité, c'est que la miss avait, durant ses années de lycéenne, déjà travaillé avec quelqu'un avec qui elle n'avait aucun feeling. Et le résultat était catastrophique. Mais quand on était en parfaite harmonie avec son partenaire, le résultat pouvait être stupéfiant. Ça faisait voyager les spectateurs, mais les deux créateurs de cette ambiance en priorité. Et avec Sian, c'était exactement ça. En finalité, ils ne se connaissaient pas plus que ça. Mais la vérité, c'est qu'elle même n'était pas certaine que ça soit nécessaire. Elle avait trouvé le partenaire parfait, elle n'aurait littéralement pas pu rêver mieux. Avec lui, une fois débuté, inutile de réellement parler, les mouvements s'occupaient de parler tout seul. Elle se sentait si bien, et elle lui faisait tellement confiance. C'était comme si, en finalité, il lui avait volé son cœur par le simple contact de sa peau contre la sienne alors qu'ils se contentaient d'être en parfaite harmonie sur une musique quelconque.

« Oh ? Et qu'ai-je fais pour mériter une surprise ? » demandait-elle alors curieuse. Et le simple fait qu'il s'approche autant d'elle, permettant alors un contact visuel des plus profond la fit presque perdre ses moyens. Elle n'avait qu'une envie, s'était de se laisser littéralement tomber dans ses bras, mais elle gardait un parfait self-control, se concentrant sur sa propre respiration. Ainsi, elle levait ses yeux émeraudes vers lui, et son annonce eu le don de lui foutre soudainement une trouille atroce. Il fallait dire que la demoiselle s'attendait à tout, sauf à ça. Et oui, ça lui faisait peur. Mais d'un autre côté, ça avait quelque chose de particulièrement … excitant. Ça faisait bien des années qu'elle n'était pas montée sur une scène, alors forcément, la demoiselle ne pouvait pas s'empêcher d'appréhender. Mais au final, ça pourrait faire un bon come-back, et lui faire vivre ce qu'elle n'avait jamais eu l'opportunité de vivre. « Tu sembles particulièrement sûr de toi. » se contentait-elle de murmurer légèrement, comme effrayer de laisser l'inquiétude transparaître dans sa voix. Puis le voilà annonçant le numéro qu'ils effectueraient à deux. Il n'aurait, littéralement pas pu choisir mieux, Dirty Dancing étant le film de toute fille se respectant. Puis sérieusement, qui n'avait jamais rêvée d'être à la place de Jennifer Grey lorsque Patrick Swayze la portait ? Ça signifiait aussi qu'ils allaient passer des heures en plus à se voir pour répéter, mais c'était probablement pas si mal. Après tout, ça lui donnait effectivement un prétexte pour le voir. Ce qui en soit n'était pas plus mal. Puis Mia rêvait de voir enfin la rouquine passer à l'action, lassée des éternels enregistrant datant de son adolescence. Elle serait probablement ravis – et rassurée, de savoir que sa mère aussi participerait à cet espèce de tremplin. « Deux semaines hein ? » demandait-elle enfin. « Challenge accepté ! » déclarait-elle avec un certain entrain. Il fallait l'avouer, elle se sentait déjà toute chose à l'idée de faire ça. L'excitation mêlée au stress. Ça faisait une sensation qu'elle avait oubliée depuis des années, qu'elle n'avait ressenti qu'avant ses éternels passages sur scène, ses auditions tout ça. Mais ça faisait un bien fou de ressentir la pression des préparations de prestation. Même si elle ne pouvait pas lui garantir être toujours assez doué pour décrocher un premier prix, il n'empêche que se produire de nouveau sur scène était redevenu un rêve à l'instant où elle était tombée enceinte de sa fille. « Alors allons défoncer les scores. » déclarait la rousse avant de s'attacher les cheveux, de manière à ce qu'ils ne la gêne pas. L'avantage c'est qu'elle était presque sûre de se souvenir de la chorégraphie. Disons qu'elle avait planifiée de présenter celle-ci pour une danse en duo lors des auditions qui auraient eu lieue un an après son abandon. Et elle préparait ça depuis si longtemps que la choré avait été au point. A voir si elle n'avait pas perdue ce qui faisait d'elle une danseuse exceptionnelle à l'époque. Et tandis qu'elle tendit ses bras pour les étirer, elle ne pu s'empêcher de relever le regard vers le brun. « Sian. » Et elle attendit qu'il capte enfin le sien avant de pouvoir renchérir, un simple sourire aux lèvres. « Merci. » Car en finalité, elle lui serait éternelle reconnaissante pour ça. C'est vrai. Si il n'avait pas débarqué dans sa vie, la danse ne serait encore et toujours qu'un éternel lointain souvenir. Alors oui. Pouvoir revivre ce sentiment divin la rendait plus que joyeuse. Et aussi ridicule que ça pouvait être, partager ça avec lui … la faisait tomber un peu plus amoureuse de lui chaque instant. Parce qu'il avait ce truc. Cette chose qui le rendait exceptionnel. Elle ignorait ce que c'était, mais elle savait juste qu'elle succombait un peu plus à chaque fois … et elle ne pouvait s'empêcher qu'un jour, peut-être, elle réaliserait son rêve ultime de partager ne serait-ce qu'une danse sur le Tango de Roxanne. Parce qu'à ses yeux, il n'y avait pas plus sensuel, plus divin et rien que d'imaginer ça, ça émoustillait la rouquine. C'était certain, cet homme lui faisait un tel effet que si un jour, ils dansaient dessus, il pouvait être sûr qu'il gagnerait un aller simple pour le lit de la rousse.
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Sian Owens
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MessageSujet: Re: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyMar 29 Nov - 18:06


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I DON'T MIND IF YOU OVERRATED, OR IF YOU STARING AT THE EDGE OF THE WORLD. KEEP IN MIND THAT I'M A SORE EYE WITH BLURRY VISION. BUT I CAN SEE IT HAS TO BE YOUR LOVE THAT I'VE BEEN DREAMING OF, AND IF WE CLIMB THIS HIGH, I SWEAR WE'LL NEVER DIE.  

Sian pouvait très bien comprendre l’attachement de Mia pour ce vieux t-shirt démodé. Lorsqu’on est petits, on a tous un objet auquel on est très attaché et qu’on est pas prêt de lâcher. Pour Kara, la petite sœur du professeur de danse, c’était une sorte de peluche qu’elle ne lâchait jamais. Pour Sian, c’était un vieil album photo qu’il avait toujours d’ailleurs chez lui. Il le regardait quand il ne se sentait pas bien, aimait en parler aux gens qui l’entouraient parce qu’il l’adorait, parce qu’il était plutôt fier de l’avoir rempli seul de toutes ces belles photos de souvenirs inoubliables. Il le regardait encore. Par curiosité, par envie de vouloir se remémorer certaines choses. Tout a changé depuis qu’il a quitté New-York pour venir vivre à Calgary. Adieu les parents, les vieilles habitudes, les scènes de Broadway… Il avait dû écrire une nouvelle page de sa vie avec Kara, et il s’en était plutôt bien sorti. « Roooh, j’te trouve quand même un peu dure. Il a beau être moche son t-shirt, t’es là pour la soutenir et essayer de la sortir de ce cauchemar… » blaguait-il, secouant la tête avant de reprendre. « Ma petite sœur avait ce petit lapin blanc, j’me rappelle pas vraiment de qui lui avait offert mais elle s’en séparait jamais. À peine j’y touchais qu’elle se mettait à chouiner. Elle le trimballait partout, refusait même que ma mère le passe à la machine parce qu’elle ne se voyait pas vivre sans. C’était horrible, je te jure. Elle a été obligé de lui en acheter un autre pour le remplacer et prendre l’ancien quand il avait besoin d’un passage dans la machine à laver. » Dodu… comment oublier ce petit lapin blanc, ou plutôt gris après toutes ces années ? Sian aussi était très attaché à l’une de ses peluches lorsqu’il était encore tout petit, mais il était heureusement parvenu à s’en débarrasser lors de son entrée dans l’adolescence. « Ta colère ultime ? Arrête, tu me donnes envie d’en avoir un aperçu… » un petit sourire en coin, il la défiait en quelques sortes du regard. Comment ne pas rire, hein ? Iris en colère… il ne l’avait jamais vue dans cet état-là, mais il se demandait curieusement ce que cela donnerait. Déjà que lorsqu’elle était un peu gênée, embarrassée, elle partait en live et se mettait à parler d’une voix très aiguë… ça promettait, vraiment. Peut-être aurait-il un jour le droit d’y assister ? Pas de sitôt, espérait-il en tout cas. Ils s’entendaient bien, très bien même et avaient cette sorte de connexion qu’on n’avait pas avec n’importe quelle personne. Il le savait. Alors, laissons-les continuer sur cette voie.

Il se joint à elle sur la piste de danse, entouré de tous ces beaux miroirs qui recouvraient les murs de la salle de danse. Il n’était là que depuis six mois, mais qu’est-ce qu’il était déjà attaché à cet endroit… Il ne comptait pas le quitter de sitôt. Son contrat n’avait qu’une durée d’un mois mais il se doutait qu’il allait pouvoir en re-signer un autre derrière… « Je le suis. » Il avait lâché l’info comme une bombe. Lui-même ne revenait toujours pas d’avoir franchi le pas, de déjà l’avoir inscrite à un tel concours qui, il faut le dire, regroupait de très bons danseurs. Mais il se doutait qu’Iris était l’une d’eux. Il la voyait stressée, voire même intimidée après une telle annonce. Elle pouvait peut-être voir cette réaction comme une mauvaise chose, mais pour l’homme c’en était une très bonne. Quand on pousse quelqu’un qui aime faire ce qu’il fait à fond, on a tendance à avoir parfois de très belles surprises, et ce serait le cas avec Iris. Elle se dépasserait, ferait de son mieux pour pouvoir donner une très belle représentation et il ne doutait pas qu’ils repartiraient ensemble avec la première place. Deux semaines. C’était le temps qu’ils avaient pour se préparer, et c’était carrément dans leurs cordes. Il aurait le temps d’apprendre cette fameuse chorégraphie à la belle femme, ils pourraient la peaufiner, régler et peut-être ajuster certains détails qui pourraient s’avérer être problématiques, puis… en route pour le podium ! « Deux semaines. On a largement le temps de s’entraîner et de faire des merveilles. » En sachant que le groupe de Mia prenait en moyenne une semaine donc trois, quatre cours en moyenne pour apprendre une chorégraphie… c’était peut-être peu de temps pour de si jeunes enfants, mais dès son arrivée Sian avait annoncé la couleur, leur avait fait comprendre qu’il ne les lâcherait pas et qu’il les ferait chacun évoluer assez rapidement. C’était ce qu’il s’est passé avec la plupart d’entre eux. S’il avait réussi à faire des merveilles avec de jeunes enfants, apprendre cette chorégraphie que beaucoup de couples amateurs apprenaient pour leur mariage à Iris serait du gâteau. Il n’était pas un poil stressé. « Tape-la. » Il leva légèrement la main pour la laisser taper dedans comme il avait l'habitude de le faire avec ses élèves, vraiment fier qu’elle ait accepté ce défi même s’il n’avait pas douté une seule seconde qu’elle le ferait. Il savait à quel point la danse était importante pour Iris, la voir refuser une telle opportunité d’à nouveau briller sur scène était impensable.

« Iris. » la voyant étirer ses bras, il fit de pas en avant pour s’approcher d’elle et délicatement saisir l’une de ses mains, puis l’autre. « Tout le plaisir est pour moi. » Le remercier ? Inutile. Il le faisait parce qu’il savait que ça lui ferait plaisir. Ses mains dans les siennes, son regard dans le sien. Il sentait des sensations qu’il n’avait pas ressenties depuis longtemps. De l’excitation, de l’amour, un tas de choses qu’il n’arrivait pas à identifier sur le moment. Son cœur se mit à accélérer dans sa poitrine, il sentit de légers frissons sur les bras. C’était plus que de l’excitation. Il avait envie de l’embrasser. Mais non, Sian. C’est très tôt, trop tôt pour ça.

Il veilla à se calmer, prenant de grandes bouffées d’air puis ils se mirent à danser, ensemble. Il la guidait dans ses pas, prenant carrément possession de ses bras, de son corps pour l’aider à bien interpréter cette chorégraphie qu’elle avait l’aire de connaître mais qu’elle n’avait jamais faite. « Ta jambe, plus droite. » « Plus de légèreté. » « Moins vite. » Il voyait bien qu’elle avait l’air stressée, mais ça lui donnait un certain charme. Il la dirigeait, l’aidait à corriger les petites erreurs qu’elle faisait. Lâchant délicatement sa main droite pour venir poser celle-ci sur sa hanche, il ne la lâchait pas du regard. « Tu te débrouilles bien, très bien. » murmurait-il, ses lèvres à une dizaine de centimètres des siennes. Ils allaient tous les deux faire un malheur.
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Iris Dawson
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MessageSujet: Re: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyMar 29 Nov - 19:54


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Quand on est enfant, il y a toujours un objet qui possède son importance. Et Iris ne faisait pas exception. C'est probablement pour ça que l'histoire du lapin de la soeur de Sian, elle la trouvait particulièrement touchante. Après tout, elle aussi avait eu son doudou, son nounours dont elle s'était séparé simplement car il était arrivé en fin de vie. La rouquine l'avait tellement aimé. Il avait toujours été là pour lui remonter le moral et aussi ridicule que ça puisse être, c'était simplement le fait de pouvoir lui parler quand ça n'allait pas, que le moral remontait. Quand elle était tombée enceinte de Mia il avait été un vrai réconfort. Tous le monde lui avait plus ou moins tourné le dos, la traitant de tous les noms possible ou inimaginable. Elle avait été contrainte de changer d'école dés qu'elle avait accouché et avait fait passé Mia pour sa soeur. C'était ridicule quand on y pensait, mais à l'époque ça avait sincèrement été difficile. Et ce doudou, il l'avait aidé, littéralement, à traverser les épreuves les plus difficiles. « Y a encore trois ans, je dormais avec mon nounours, alors ... je peux comprendre. » plaisantait-elle avant d'hausser les épaules. « Je dois dire que oui, je comprend tout particulièrement ta soeur. Et toi alors ? C'était quoi ton truc à toi ? » demandait-elle, bras croisés curieuse d'en savoir un peu plus sur son histoire à lui. Après tout c'est vrai, c'était l'occasion ou jamais d'en savoir plus sur celui qui lui faisait littéralement perdre la tête.


Cette histoire lui mettait une pression monstre. Un challenge à relevé. Ne pas monter sur une piste de danse pendant dix ans et apprendre qu'on est finalement inscrite à un concours, ça fou la pression. En deux semaines, elle allait avoir énormément de choses à régler, et c'est vrai que ça tombait pas à la bonne période. Noël approchait, et la rouquine multipliait les heures supplémentaires pour offrir à sa fille un cadeau digne de ce nom. Alors finalement, elle allait devoir faire une croix sur ses heures sup. Peut-être pourrait-elle négocier avec ses parents une avancée d'argent qu'elle rembourserait dés Janvier ? C'était probablement le seul problème de l'équation. Son patron n'était pas le pire, il comprendrait qu'elle ne puisse pas venir un soir. Mais en dépit de ça, Mia allait probablement devoir se contenter de peu, du moins, de la part de la rousse. Déjà qu'elle devait se rendre à New York, comme chaque années pour ne pas passer les fêtes seules avec sa fille mais bien en famille, si en plus, elle devait acheter des cadeaux. Oui, elle négocierait probablement avec ses parents. Car même si participer à ce concours lui donnait un avant goût des plus agréables et qu'elle en était particulièrement joviale, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser, au plus profond d'elle; Comment je vais faire ? Elle allait probablement se retourner le cerveau toute la nuit de culpabilité, mais qu'importe. Peut-être pouvait-elle enfin commencer à vivre pour elle. Puis Mia comprenait les choses, elle savait que tout n'était pas facile. Elle même souffrait de l'absence de sa mère, mais que pouvait-elle y faire ? Elle commençait les services nocturnes quand elle sortait de l'école. Quand elle venait au restaurant pour faire ses devoirs, Iris était plus occupé à travailler qu'à veillé sur sa fille, malheureusement, ainsi, le soir elles n'avaient pas nécessairement des moments à elles. Alors faire des heures supplémentaires signifiaient finir plus tard, faire des services du midi ou du soir qui n'étaient pas prévus. Se reposer était devenu optionnel, ou éventuellement nécessaire. Dés le lendemain, elle savait qu'elle enchaînerait midi et soir, et elle allait être crevé. Mais que pouvait-elle y faire ? Elle devait le faire, pour offrir à sa fille la meilleure de vie possibles, littéralement.
Mais c'était pas le moment d'y penser. Ainsi elle se contentait de garder son sourire. Puis sa mère à elle était là, alors inutile de se compliquer la vie. D'ailleurs, elle serait satisfaite quand elle apprendrait ça. Et Iris lui donnerait du travail, puisqu'elle semblait s'ennuyer quand Mia était à l'école. Elle aurait ainsi deux semaines pour lui faire une robe qui pourrait lui servir pour danser, et elle savait que sa mère se réjouirait de pouvoir s'occuper avec ça.

Et c'est là que le contact physique débutait. Tandis qu'elle terminait d'attacher ses cheveux, laissant tout de même une mèche rebelle tomber devant son visage, lui, saisit sa main, ce qui eu le don de la faire sourire. « Non, je tenais vraiment à te remercier. C'est probablement la chose la plus gentille qu'on ait jamais fait pour moi. » Parce que Iris, c'était une fille joviale, toujours de bonne humeur. Mais elle en avait bavé. Elle, éternelle sociable, était devenue du jour au lendemain sans amis. Le père de Mia n'avait jamais daigné la reconnaître. Il avait pourrit la réputation de la rouquine, l'avait littéralement rabaissé au plus bas. D'un côté, c'était avantageux. La rouquine avait apprit à vivre uniquement avec sa fille, leur permettant ainsi de gagner une certaine complicité. Mais il y avait principalement des problèmes, comme le fait d'être chargée seule d'une enfant en bas âge. Heureusement, sa mère l'avait soutenue. Son père, c'était une autre histoire et sa soeur cadette avait rapidement été la nouvelle déesse aux yeux du paternel. Simplement car sa princesse, si précieuse, son Iris avait bafouée sa réputation en se faisant engrosser, comme il avait si bien eu l'habitude de dire. Mais se concentrer sur un enfant faisait qu'Iris avait stoppé de vivre pour elle, et elle était devenue simplement, une mère. Elle avait perdue ce statut de femme, et si prendre soin d'elle était devenu un des seuls plaisirs qui lui restait, il n'empêche qu'elle avait cessé d'en être réellement une, s'occupant avant tout du bien être de sa fille. Et ça, sa mère avait été la première à le remarquer, voila pourquoi elle avait insisté pour que la rouquine prenne sa soirée. Voila pourquoi en finalité, c'était pas si mal de pas effectuée les heures supplémentaires. Car Sian lui faisait revivre quelque chose qu'elle avait oubliée depuis bien longtemps. A vingt six ans, elle ne pouvait pas se vanter de vivre sa propre vie d'indépendante. Mais avec lui, c'était différent. Même si Mia faisait parti de la discussion, chose qui en finalité semblait logique, il n'empêche que la rousse, elle retrouvait des sensations qu'elle avait oubliée depuis bien longtemps. Elle se souvenait de ce que ça faisait de vouloir être la plus jolie pour plaire, elle se souvenait de ce que faisait d'éprouver du désir pour quelqu'un et surtout, de tomber amoureuse. Il l'a faisait se sentir, littéralement, ce qu'elle avait oubliée d'être pendant ses dix dernières années. Avec lui, elle n'avait pas l'impression d'être juste une mère de famille, comme avec la plupart des personnes avec qui elle traînait - Haley comprise. Parce qu'Haley, elle avait Daisy et était donc contrainte de constamment s'occuper de sa fille. Avec Sian, elle redevenait celle qu'elle avait été dix ans au par avant, la maturité en plus. C'était avant tout une femme, et ça faisait du bien d'être considérée plus ou moins comme telle.

C'est ainsi qu'elle se laissait totalement aller contre lui. C'était comme si il y avait cette connexion, plus besoin de parler, ils avaient juste besoin de s'abandonner en parfaite harmonie. Et ça semblait fonctionner, outre les quelques détails, les erreurs futiles qui faisaient que la chorégraphie n'était pas parfaite. Elle aurait l'occasion de le travailler, et elle allait faire son possible pour que ça soit le plus optimal possible, pour qu'elle puisse être à l'apogée de son talent. Si l'Opéra de New York ou le public de Broadway ne l'avait pas applaudit, ça ne voulait pas dire qu'elle ne pourrait pas pendant un temps avoir son heure de gloire. Mais elle sentait son sang pulser dans ses veines, elle avait un parfait self-control sur sa respiration, expirant et inspirant quand elle le jugeait nécessaire. Des débutants arrivaient à le faire, elle même pourrait le faire. Et c'est ainsi qu'après l'avoir fait tournée, elle se retrouvait contre lui. Sentir sa main à lui sur sa hanche réchauffait presque le coeur à la petite rouquine qui elle, avait sa propre main au niveau de sa clavicule. La proximité était telle qu'elle en était presque déconcertante. Si son visage était relevé, ses yeux eux, étaient baissés. Elle fixait les lèvres du brun avec l'envie absolument atroce de venir les coller aux siennes. Elle rêvait de se laisser aller totalement, sans aucuns self control. Car là, elle luttait contre elle même pour ne pas craquer.
Ainsi, quand il lui murmurait qu'elle se débrouillait bien, elle eu enfin le réflexe de redresser ses yeux vert vers lui. L'intonation de sa voix la faisait encore plus fondre, mais elle ne pouvait définitivement pas prendre le risque de tout foutre en l'air entre eux juste parce qu'elle n'avait pas été foutue de se contrôler elle même et de retenir cette envie atroce de l'embrasser. Ainsi, elle se pinçait les lèvres avant de sourire légèrement. « Je dois dire que j'aurais pas pu espérer avoir meilleur partenaire. » murmurait-elle à son tour en guise de réponse. Ce silence était pesant, mais tellement agréable. Elle donnerait n'importe quoi pour passer la soirée comme ça, mais elle savait pertinemment qu'à un moment où à un autre, elle devrait remettre les pieds à terre. Haussant alors les épaules, elle passait cette mèche rebelle qui tombait devant son visage derrière son oreille pour finalement déclarer en souriant légèrement. « Je pense qu'on aura tous le temps de retravailler ça. Je propose qu'on passe aux choses sérieuses. » déclarait-elle avant de finalement, stopper cette étreinte. C'était déchirant, simplement car elle aurait voulue passer l'éternité là, contre lui, à sentir son souffle sur sa peau et sentir son odeur. Mais que pouvait-elle y faire, hm ? Elle savait, une fois de plus, qu'elle était obligée de retrouver la réalité dans laquelle elle se trouvait.

Ainsi, elle trottinait jusqu'à l'autre bout de la salle. Elle s'appuyait contre les barrières, sautillant sur place pour finalement regarder Sian avec un sourire aux lèvres. « Je te jure que si tu me fais bouffer le sol, je te tue. » plaisantait-elle. Parce qu'en finalité, l'appréhension ne pouvait qu'être là. C'était si intense qu'elle ne pouvait même pas imaginer ce qu'elle ressentirait au moment où en courant vers lui, elle sauterait sur place pour s'élancer, et que lui saisirait ses hanches pour la faire décoller. Secouant ses membres, elle se redressait, continuant de sautiller sur place avant de le regarder droit dans les yeux. « Prêt ? » Finalement, c'était peut-être pas si mal d'avoir sauté plusieurs repas cette semaine.
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MessageSujet: Re: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyMer 30 Nov - 17:13


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« Moi, c’était un vieil album photo. Certes, j’avais une peluche à côté, mais elle avait pas autant de valeur. » expliquait-il, rougissant un peu. C’était pas le genre de choses dont il avait l’habitude de parler, surtout avec ses coups de cœur amoureux. Mais il pourrait bien faire une exception pour Iris. « J’étais petit, j’ai découvert que ma mère avait acheté un petit album dans lequel elle mettait nos photos de famille. Je l’ai pris et l’ait caché sous mon lit pour que personne ne puisse me le piquer. Je le regardais chaque soir, surtout quand j’étais pas d’humeur. Pour me rappeler que même si ma famille m’embêtait pas mal, on avait de très beaux souvenirs ensemble et que ça continuerait encore longtemps. J’ai commencé à moi-même y ajouter des photos, puis… je l’ai encore maintenant. Je le feuillette quand je suis nostalgique. J’ai laissé mes parents et l’une de mes sœurs à New York, donc… » il releva un peu les épaules, « Bref. » Ce choix. Celui de partir à Calgary, de laisser certains membres de sa famille derrière lui… il s’était attiré la haine de pas mal de monde, mais n’avait certainement pas changé d’avis. Il pensait ne plus avoir rien à faire à New York et maintenant qu’il vivait largement mieux, qu’il était plus heureux ici, il ne regrettait rien. « C’est ton nounours, toi, ton truc ? » lui demandait-il curieusement, voulant en savoir plus sur elle.

Ils allaient danser ensemble dans deux semaines devant pas mal des élèves du professeur. Se produire lors d’un concours ? Il ne l’avait pas fait depuis très longtemps, depuis plus de six mois. Les concours, il n’avait jamais aimé les faire. C’était bien trop compétitif, inutile, parfois décevant. Des médailles et des trophées, il en avait déjà pas mal à la maison et il n’avait pas l’intention d’à nouveau participer à l’un d’eux. Il s’était juste laissé aller. Il n’a pas pensé aux conséquences que sa décision pourrait avoir, juste au magnifique sourire qu’aurait Iris lorsqu’elle l’apprendrait. « Ne dis pas de bêtises. » La plus belle chose qu’on ait jamais fait pour elle… ? Peut-être pas. Sian était convaincu qu’il n’était pas le premier à lui faire une surprise, à la rendre heureuse le temps d’un instant. Mais il ne pouvait s’empêcher de sourire, de penser au magnifique duo qu’ils formeront sur scène. Il les voyait déjà gagner et quitter la scène sous les applaudissements du public. Tout ça, il l’avait déjà vécu. Il voulait juste qu’Iris se remémore le bien que cela lui faisait de danser auparavant. Peut-être même sautera-t-elle le pas et prendra de ‘vrais’ cours de danse avec son professeur… ? Ça le brancherait pas mal lui, en tout cas.

Ils se mirent à danser sans musique pour les guider, uniquement dirigés par les battements de leur cœur. Il la fit tourner, fit en sorte de corriger la plupart des maladresses de la jeune danseuse, puis accéléra le rythme, répétant encore et encore cette chorégraphie qu’il avait appris rien que pour elle, pour lui faire plaisir, pour la faire rêver, pour la faire vibrer. Puis après quelques minutes de répétition, ils s’arrêtèrent. Sa main sur sa hanche, la main féminine au niveau de sa clavicule. Quel agréable moment était-il en train de passer… Il aurait bien aimé rester durant toute la soirée à ses côtés, à rire, à danser, à s’amuser, mais il savait qu’elle ne pourrait pas, qu’elle devrait rentrer pour s’occuper de sa fille. « Meilleure partenaire que toi, ça n’existe pas non plus. » murmurait-il, détachant sa main de sa hanche pour venir stopper la sienne. « Attends. » Un petit sourire sur le bout des lèvres, il passa sa main sur son visage pour débarrasser ses yeux de cette jolie mèche rousse qui s’était glissée sur celui-ci. Il la regardait silencieusement puis finit par décider de briser ce lourd silence qui s’était installé. « Passons aux choses sérieuses. »

Il recula ainsi jusqu’au centre de la pièce, prêt à la recevoir et à la rattraper pour lui éviter un vulgaire vol plané. « Et si je t’évite de bouffer le sol, tu acceptes un dîner ? » Il laissa tomber ses bras le long de son corps puis acquiesça lorsqu’elle lui demanda s’il était prêt. « Allons-y. » Son regard posé sur elle, il la regarda foncer en sa direction puis sauter juste devant lui. Le danseur saisit ses hanches pour la faire décoller, la laissant un peu en l’air, riant aux éclats. « Elle est belle la vue là-haut, mademoiselle ? » Il la laissa profiter le temps de quelques secondes puis la posa délicatement au sol pour l’applaudir. C’était pas nul, mais c’était pas parfait non plus. Ils auraient encore à s’entraîner durant quelques séances avant d’atteindre la perfection. « Parfait. »
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Iris Dawson
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Ainsi, elle écoutait l'histoire de cet album photo. Ce qui d'ailleurs eu le don de lui faire esquisser un sourire. C'était plutôt mignon, et original. C'est vrai, en général les gens avaient des doudous, des vêtements, des trucs du style comme objet dont ils ne se séparaient jamais. Mais un album photo, elle n'avait jamais entendu ça ce qui donnait une touche encore plus attendrissante à tout ça. « Est-ce que j'aurais le droit de jeter un coup d'oeil un jour ? » demandait-elle en souriant. Évidemment, elle pouvait comprendre si la réponse était négative, après tout ça restait quelque chose de particulièrement intime. Mais si elle demandait, c'était surtout car elle s'intéressait à l'homme qu'était Sian. Elle voulait en savoir plus sur lui, sur sa manière d'être, sur son passé, ce qui lui plaisait et ce qui l'effrayait, sur ses goûts culinaires et tout ce qui s'en suivait. En finalité, la rouquine était juste une éternelle curieuse désireuse d'en savoir plus sur lui. Parce que oui, elle était trop éprise pour pouvoir laisser passer ce genre de détail. Elle voulait absolument tout savoir de lui. Autant qu'il était possible d'en savoir. Elle pouvait, si besoin, rester la nuit entière éveillée dans le seul but de pouvoir l'écouter parler de lui. Et elle était persuadé qu'il était plus que fascinant. « Enfin, je suis un peu trop curieuse. Excuses moi, c'est juste ... enfin ... ouais. C'était de la curiosité. » déclarait-elle en balayant la tête de gauche à droite pour finalement hausser les épaules. « Ouais. Un nounours. Ma mère l'avait ramenée de Londres peu avant que je naisse, c'était ... tu sais, parmi ce qu'elle prévoyait de me donner comme doudou. Il était habillé comme les gars de la garde anglaise, et particulièrement mignon. Apparemment, j'avais d'yeux que pour lui. On pouvait me mettre d'autres peluches sous le nez, je m'en foutais, c'était lui que je voulais. Et si je pouvais je crois que je dormirais encore avec. Il est juste ... tu sais arrivé en fin de vie, alors je le garde précieusement dans une boîte à souvenir, sous mon lit. » expliquait-elle à son tour. Autant donner des explications sur la nature de sa peluche également. Lui s'était livré, autant qu'elle le fasse aussi. « C'est d'ailleurs parfois difficile de dormir sans. Parce que... hm .. » Bon, elle sentait qu'elle allait littéralement perdre toute crédibilité, mais autant le dire. Après tout, elle n'en n'avait pas dit assez ou elle en avait trop dit, donc .. autant balancer la chose. « J'ai peur de l'orage. » elle rigolait presque tant elle se trouvait ridicule. « Mia est plus courageuse que moi. A une époque, elle avait peur donc elle venait dormir avec moi, mais maintenant elle adore. Alors que moi, j'en ai horreur. J'a ... tu sais cette sensation de film d'horreur. Comme si il y avait quelque chose mais que je peux rien y faire. En fait non. J'ai pas peur. J'en suis phobique. Alors au moins quand j'avais mon doudou, j'avais qu'à le serrer contre moi, il agissait comme si il me tenait compagnie et ça me rassurait. J'allais jusqu'à lui parler. Mais sans, c'est abominable. J'ai cette angoisse présente et c'est atroce. Du coup je me cache sous les couettes, mais je fini par avoir trop chaud. Puis j'ai peur d'allumer la lumière car si y a une coupure de courant ... enfin, tu sais, ces trucs là quoi. Et maintenant il résisterait plus à une nuit contre moi, vu que j'ai un grand lit pour moi seule. du coup je bouge. Sauf qu'il tiendrait vraiment pas. Alors quand y a de l'orage, je tente de prendre sur moi, même si la plupart du temps, ça se termine en crise de panique. » et la voila rougissant légèrement. Elle venait littéralement de faire une confession qu'elle n'avait probablement jamais faite à personne. Seule sa mère connaissait cette phobie que la rouquine avait pour l'orage. Certains, c'était des animaux, des araignées, d'autre des serpents, mais non. Iris, c'était l'orage. Et elle ne pouvait définitivement pas l'éviter. Dés que ça tonnait dans le ciel, elle se mettait à trembler, à paniquer, et ce, malgré tout ce qu'elle tentait de faire pour prendre sur elle. C'était plus fort qu'elle. « Enfin bref. Je vais m'arrêter ici avant de perdre absolument toute crédibilité. » plaisantait-elle, légèrement mal à l'aise de cet aveux.

Puis si le moment qui avait suivi avait été intense, elle ne pu s'empêcher de se mordre la lèvre face au compliment qu'il sorti à la rouquine. Elle haussait les épaules avant, d'une fois de plus, balayer la tête de gauche à droite. « Arrête. » dit-elle en retroussant le nez - chose qu'elle se sentait flatté. « J'veux dire, t'as dansé à Broadway. T'as du en connaître des partenaires beaucoup plus talentueuses que moi.» Et elle le pensait. Elle ne disait pas ça pour être simplement de nouveau flatter, à ses yeux, c'était littéralement le genre de compliment qu'on disait pour faire plaisir à la personne. Et elle lui en était reconnaissante. Mais elle avait juste du mal à y croire. C'était simplement impossible qu'on fasse d'elle la meilleure partenaire. Mais lorsque sa main vint remettre sa mèche de cheveux derrière son oreille, elle ne pu s'empêcher de sourire et de frissonner. Sensation qu'elle fit son possible à garder pour elle même, elle ne voulait pas tout gâcher en donnant ne serait-ce qu'un signe qu'elle appréciait ça. Parce qu'en finalité, Iris avait tellement souffert en amour qu'elle ne voulait même pas prendre le risque de tout gâcher. Voila pourquoi elle préférait tenter de rester indemne au charme du brun, alors qu'en réalité, elle n'avait qu'une envie, littéralement, lui sauter dessus et l'embrasser en ne stoppant que pour reprendre son souffle. Et elle était plutôt mauvaise pour mentir.

Mais les choses dites sérieuses débutèrent, et ainsi elle continuait de sautiller sur place. C'était une mauvaise habitude qu'elle avait dû au stress. Dés qu'elle sentait l'anxiété monter, elle sautillait, trottinait, se dandinait dans tous les sens. Elle était incapable de tenir en place à vrai dire. « Tu sembles bien sûr de toi Owens. » balançait-elle en riant légèrement. Jetant un coup d'oeil à l'horloge, elle se contentait d'hausser les épaules. « Mia va pas tarder à aller dormir. Alors je suppose que si je rentre plus tard que prévu, elle ne se rendra compte de rien. » déclarait-elle en guise de réponse. Puis elle acquiesçait d'un signe de tête. « C'est parti.» Soufflant un bon coup, elle finie par débuter cette course. Et la voila sautillant, pour finalement sentir les mains du brun la saisir par les hanches. Et enfin, la rouquine eu une vision panoramique de la salle, ce qui eu le don de la faire particulièrement rire. Plus parce qu'elle était bien ici, et qu'elle ne pouvait pas rêver meilleur partenaire. « La vue est parfaite! » renchérit-elle en riant encore légèrement pour finalement sentir de nouveau le sol sous ses pieds. Et suite aux applaudissements, elle fit telle une mini révérence avant de reposer son regard sur lui. « Je crois que tu me dois un diner. » conclu-t-elle, toujours et encore ce même sourire aux lèvres. Elle passait un moment si merveilleux avec lui. Elle donnerait n'importe quoi pour qu'il s'éternise, voila pourquoi elle ne pouvait pas refuser un diner. « Par contre, si tu permets, j'irais peut-être me changer. » déclarait-elle en pointant son sac d'un signe de tête. « Juste histoire de, tu vois? » renchérit-elle avant d'hausser un sourcil, tout en gardant ce petit sourire aux lèvres. Parce que oui. La miss tenait à être présentable. Et si en soit, ses tenues de sport l'aidaient particulièrement à garder un certain charme même dans ses conditions parfois éprouvante, il n'empêche qu'elle avait toujours une tenue de rechange, un peu plus ... disons agréable à regarder. « Permission d'y aller, monsieur le professeur ? » demandait-elle en levant les deux mains innocemment. Et c'est fou comme ce qualificatif lui donnait un air .. encore plus sexy. Mais c'était littéralement pas le moment de penser à ce genre de chose.  
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MessageSujet: Re: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyMer 30 Nov - 21:58


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Tout le monde, qu’on veuille l’admettre ou non avait un objet auquel il tenait plus que tout lorsqu’il était enfant. Pour certains, c’était un ours en peluche, une poupée, un pendentif. Pour Sian, c’était un album photo, pas très commun, pas vrai ? Quand il en parlait, ce qui arrivait tout de même assez rarement, les gens étaient surpris, trouvaient ça drôle. Pour Iris, c’était juste un simple ours en peluche. Du moins, pour Sian, pour elle, ce n’était sûrement pas la même chose. Ça devait être quelque chose de bien plus important qu’un simple objet, et il en eut la conversation lorsqu’il lui raconta leur fameuse histoire d’amour. C’était mignon. « On a tous ce genre d’objets qu’on a depuis tout petits et dont on n’arrive pas à se séparer. C’est fou. Si je perds mon album et que j’arrive plus à remettre la main dessus, j’serais sûrement dans un état pas possible. Ça compte énormément pour moi, j’le regarde presque tous les soirs quand je suis seul, que j’ai envie de repenser à certaines choses. Ça apaise, je te jure… » lui expliquait-il gentiment avant de se mettre à rire en l’entendant avouer son horrible peur des orages. « J’imagine que c’est toi qui va dans le lit de Mia quand tu as peur de l’orage ? » demandait-il avec humour après cette belle confession qu’elle venait de lui faire. Il avait déjà vécu ce genre de situation puisqu’il devait parfois devoir se coltiner l’une de ses sœurs lorsqu’ils étaient encore petits et que celle-ci avait une peur bleue des orages. Les coupures de courant, les éclairs à l’extérieur, les horribles sons… c’était compréhensible, et il avait toujours accepté de la protéger, même si parfois ça l’embêtait un peu de partager son lit. « J’adore quand tu me racontes ce genre de trucs. J’aime en apprendre davantage sur toi, Iris. » franc, honnête. Il lui restait encore plein de choses à découvrir sur la belle rousse et il espérait avoir l’occasion de pouvoir en savoir plus sur elle à un moment ou un autre. Il ne doutait pas du fait qu’elle devait être incroyablement intéressante.

Il s’étira légèrement puis ils dansèrent en duo avant de s’arrêter et de reprendre leurs esprits. Le compliment qu’il lui avait fait juste avant de remettre cette fugueuse mèche de cheveux derrière son oreille était vrai. Certes, comme le disait Iris, il avait eu l’occasion de danser avec un tas de partenaires féminines à Broadway. Des filles qui avaient plus d’expérience qu’elle, qui en avaient déjà fait largement plus qu’elle. Mais… c’était pas la même chose. Il n’avait jamais eu la même connexion qu’il avait avec Iris avec ces autres jeunes femmes, ça ne s’était pas toujours très bien passé, il ratait certains pas de danse, marchait même parfois sur les pieds de ses partenaires… C’était d’ailleurs pour ça que la plupart du temps, il dansait en solo sur scène. Mais avec Iris, étrangement, il n’avait jamais eu ce genre de problème. Peut-être que c’était parce qu’ils formaient le duo parfait, qu’ils étaient fait l’un pour l’autre ? Aucune idée, mais ça marchait, et c’était ça l’important. S’il n’y a pas d’alchimie dans un duo, inutile de faire quoi que ce soit, on a beau être le meilleur danseur au monde, ça ne marchera jamais. « Je suis sérieux. Je ne m’en suis jamais aussi bien sorti avec une partenaire. Certes, j’ai déjà dansé avec plus talentueuse que toi, mais… c’est différent. Je m’entends très bien avec toi, j’ai l’impression qu’on est sur la même longueur d’ondes. Tout se passe très bien, on fait la paire toi et moi. » Il le pensait réellement.

Il alla rapidement se mettre en place pour enchaîner la chorégraphie après cette petite discussion sérieuse qu’il venait d’entretenir avec la ravissante jeune femme. « Je suis toujours sûr de moi, surtout quand ça concerne la danse. » un petit sourire en coin, il lui fit signe de commencer après que celle-ci ait acquiescé et accepté cette invitation qu’il venait de lui donner. Se mettant en place, préparant ses bras pour ne pas la laisser tomber, il la rattrapa dans son élan, la laissant planer juste au-dessus de lui. Il levait la tête pour la regarder, elle était dans son élément, ça faisait plaisir à voir. « Allez, on remet les pieds sur terre, mademoiselle. » lui dit-il en la reposant délicatement à terre. « Je m’en souviens, ne t’en soucies pas. » Il lui souriait en retour, plutôt heureux d’avoir le droit à un dîner en tête à tête avec elle. Il aurait l’occasion de discuter avec elle, d’en apprendre un peu plus sur elle et de peut-être se rendre compte qu’elle aussi, elle en était au même point que lui concernant ses sentiments. « Fais comme chez toi. » conclut-il en la regardant reprendre son sac pour quitter la salle d’entraînement et aller se changer dans les vestiaires. Il saisit la bouteille d’eau qu’il avait posé en début d’après-midi sur sa table puis but quelques gorgées avant de rejoindre la pièce à l’arrière de la salle pour rapidement se changer. Enfilant un simple jean ainsi qu’une belle chemise, il n’avait pas peur d’avoir froid. De toute façon, il avait une veste qu’il enfilerait bien sûr pour ne pas tomber malade le lendemain. Il aimait les sensations fortes, et passer sa nuit malade n’était pas dans ses préférences.

Prêt à partir, il attendait ensuite que la jeune femme vienne le rejoindre dans la salle d’entraînement. « Prête ? », il lui fit un discret clin d’œil, éteignant les lumières qui éclairaient l’énorme salle sur son passage alors qu’ils quittaient tous les deux l’établissement. Les mains dans les poches de son manteau, il marchait sur le parking du bâtiment. « Où est-ce que tu aimerais aller ? », il s’approcha de son 4x4 noir, le déverrouillant pour ouvrir la portière passagère pour son invitée, l’invitant à entrer et à s’installer dans le véhicule comme le ferait tout gentleman qui se respecte. Une fois fait, il claqua doucement la portière du véhicule pour faire le tour de celui-ci et venir s’asseoir à son tour, attachant sa ceinture pour enfin démarrer le véhicule et prendre la route. « Ça va aller, ta fille ? Je veux dire, ta mère sait que tu rentreras un peu tard ? Si tu veux l’appeler, vas-y. » Il savait à quel point Mia était importante pour sa mère, normal. Et vu l’heure qu’il était déjà, elle irait sûrement rapidement dormir et Iris raterait probablement son petit baiser de bonne nuit et son « je t’aime » du soir.
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MessageSujet: Re: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyJeu 1 Déc - 0:40


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« Même pas. Parce que je cite "Mamaaaaaaaan, tu prends toute la place dans le lit, dégages!"» s'amusait-elle à faire en imitant une voix de gamine. Et le plus triste dans tout ça, c'est que c'était réell. « Du coup, je n'ai que moi et mes yeux pour pleurer dans ce genre de condition.» déclarait-elle en faisant une petite moue triste. C'est vrai, en finalité, elle était ridicule, mais c'était atroce. Mais qui sait, peut-être que si les choses évoluaient en faveur des deux individus, elle pourrait trouver refuge dans les bras du brun. Mais au lieu d'espérer n'importe quoi, elle ferait mieux de se contenter sur la réalité. Pourtant, le fait qu'il apprécie sa petite anecdote, et principalement sa remarque ne fit que naître un autre sourire sur les lèvres de la rouquine qui haussait simplement les épaules tout en mordant l'intérieur de sa lèvre. Autre petite habitude qu'elle faisait souvent. Des gestes comme ça, comme retrousser son nez quand elle était flattée ou gratter son avant bras droit quand elle était nerveuse. Ou encore le fait qu'elle s'humecte toujours les lèvres quand elle mentait ou se touchait les cheveux quand elle désirait quelqu'un. Aussi ridicule que ça puisse être, son langage corporel parlait limite plus qu'elle même qui parlait souvent pour rien dire. C'est vrai, elle parlait tous le temps, la rouquine. « Si t'es sages t'aura peut-être le droit à d'autres anecdotes du genre lors de la soirée. » déclarait-elle simplement.

« Merci. Enfin, je suppose ? » se contentait-elle de répondre quant à son affirmation sur le fait qu'il n'ait pas eu "meilleure partenaire." Ça la touchait. Énormément même. « J'avoue qu'on a une bonne alchimie. J'ai l'impression ... tu sais, qu'on a même pas besoin de discuter pour réellement se comprendre. » se contentait-elle de dire en souriant. Parce que oui. Ils avaient littéralement ce truc. Alors soit elle était définitivement en train de se faire des films, soit il y avait réellement cette petite étincelle entre eux, cette chose qui faisait qu'ils s'entendaient si bien - et accessoirement, qu'elle n'avait littéralement pas envie de quitter ses bras.

Puis finalement, après leur petit rodéo, il lui donnait effectivement son autorisation pour qu'elle puisse se changer. Trottinant jusqu'à son sac, elle s'empressait de l'embarquer jusqu'aux vestiaires pour finalement s'y enfermé. C'est fou comme aussi vide, ça paraissait grand. Quand elle arrivait et qu'elle voyait Mia se changer avec ses amies, elle avait toujours l'impression que c'était pas si grand, qu'elles se monteraient les unes sur les autres, mais en réalité, c'était beaucoup plus grand que ça en avait l'air. Elle était sûre que si elle parlait, elle finirait par entendre son écho. Finalement, elle se concentrait sur son objectif principal et balançait son sac sur la table qui trônait au milieu de cette salle. Regardant sa montre, elle s'accordait cinq minutes. Cinq minutes pour se changer, et refaire une rapide retouche maquillage/coiffure. Oui, autant devenir cette fille séduisante qu'elle avait eu pour objectif d'être dés le début, même si en soit, une tenue de sport ne s'y prêtait pas vraiment. Voila comment, en temps record, elle remplaçait ce short, ces collants et ce débardeur en une jupe crayon accompagnée d'un simple chemisier et ses éternelles Repeto finirent dans le sac pour se retrouver avec désormais quelques bons centimètres en plus grâce à ces fameux escarpins qu'elle s'était fait un plaisir d'acheter, mais qu'elle n'avait jamais porté. Elle sentait déjà ses pieds hurler de douleur, mais qu'importe. Jetant un nouveau coup d'oeil à sa montre, la miss s'empressait de se regarder dans le miroir, modifiant ce chignon mal fait en une simple tresse sur le côté. Sans oublier l'élément ultime, une couche de cette patte écarlate qu'elle s'empressait d'étaler sur ses lèvres avec quelques pulvérisations de parfum. Et au final, les cinq minutes n'étaient même pas écoulées. Satisfaite, la rouquine enfilait sa veste, récupérant écharpes, bonnets et mitaines avant de prendre son sac à la volée. Elle enfilerait le tout sur la route. Avançant dans le hall, faisant claquer ses talons contre le sol, elle finie par passer l'écharpe autour de son cou. Puis enfin, elle prit l'initiative d'enfiler ses mitaines, sauf qu'elle avait soudainement l'air particulièrement occupée par cette tâche. Elle s'arrêtait à l'entrée de la salle et continuait d'enfiler celle-ci. Elle semblait si concentrée, qu'elle allait jusqu'à tirer la langue sur le côté. Une autre habitude qu'elle avait dont elle ne se rendait même plus compte. Et ce n'est que lorsqu'il lui posait la question de savoir si elle était prête qu'elle relevait le visage vers lui. « Prête! » Puis enfin, elle laissait son regard détailler la tenue du jeune homme qui n'eut pour conséquence que de la faire fondre un peu plus. Elle en oubliait presque la tâche d'enfiler sa dernière mitaine. Mais bien rapidement, elle reprit ses esprits, et terminait de mettre la fameuse avant de visser son bonnet sur la tête. Et enfin, les voila quittant le bâtiment. Pourquoi elle avait l'impression que cette soirée prenait soudainement une tournure de rendez-vous ? En soit ça n'était pas pour la déplaire, elle serait bien la dernière à refuser - enfin, combien de fois avait-elle déjà refusé parce qu'elle devait s'occuper de Mia ? - Mais ça la rendait un tantinet nerveuse. En même temps, il y avait de quoi. Le mec qui la faisait fondre et elle allaient tout les deux diner. Y avait de quoi flipper un peu. Et si elle disait des choses délurées ? Des choses qui la ferait se ridiculiser ? Bon, déjà faudrait-elle qu'elle se calme un peu. « Hm ... pas vraiment. Enfin, je sais que je serais pas contre un bon italien, mais après, c'est comme tu veux! Partout où tu iras, je te suis. » déclarait-elle en plongeant les mains dans les poches de son perfecto. Et elle ne lui fut que reconnaissante en le voyant ouvrir la porte pour elle. S'installant ainsi sur le siège passager, elle manquait de refermer la porte mais il s'en occupait lui même. Haussant les épaules, elle attachait sa ceinture et enfin, prit l'initiative de sortir son téléphone de sa poche. Aucuns messages. Elle savait pas si elle devait se sentir rassurée ou au contraire, si elle devait s'inquiéter. Par précaution, elle se contentait d'envoyer un simple SMS à sa mère pour s'assurer que tout allait bien. Et comme si Sian et sa mère s'était consulté, la réponse de sa mère arrivait en parfaite synchronisation avec la question du brun. « Si tu rentres maintenant, je te laisse sur le pas de la porte. Profites de ta soirée, amuses toi, laisse toi aller et laisse le ... » ... te faire grimper aux rideaux. C'était littéralement ce que sa mère avait écrit, mots pour mots. Voila pourquoi la rousse s'était soudainement stoppée dans la lecture à voix haute de son message. Ça lui apprendra à ne pas lire ses messages avant de les lires à voix haute. Tandis qu'elle se sentait rougir légèrement, elle verrouillait son téléphone et elle ramenait son téléphone contre elle. « Apparemment, ça va niquel. Je crois qu'elle n'a définitivement pas besoin de moi. » Et la voila qui rangeait son téléphone dans les poches de sa veste tandis qu'elle jouait soudainement à la tortue, rentrant sa tête entre ses épaules et faisant ainsi remonter son écharpe jusqu'à recouvrir son nez. Ridicule. Elle se sentait, littéralement ridicule.
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« Wow. Elle s’affirme déjà pas mal, dommage que ce soit avec toi… » conclut-il en riant un peu. Il avait Mia comme élève depuis son arrivée à Calgary. Même s’il ne la connaissait pas plus que ça, il avait remarqué qu’elle n’était pas du genre à se laisser marcher dessus, mais elle restait tout de même calme. C’était une gamine, elle se forgeait un caractère, se découvrait un peu. C’était quand même drôle à voir pour Sian qui avait déjà assisté pas mal de fois à de petites disputes entre Mia et ses copines et qui l’avait entendue discuter comme le ferait des adultes, du moins, elle essayait. « Si tu veux, son amoureux lui en parlera. Peut-être qu’elle pourra venir te réconforter lorsque tu auras peur des vilains orages. » il lui adressa un simple clin d’œil. Bon, c’était à prendre à la rigolade mais il le ferait certainement. Parce que ça le ferait marrer, parce que Mia ferait probablement ce qu’il lui demanderait, quand il connaissait l’influence qu’il pouvait avoir sur elle… « Peut-être ? Arrête. J’espère vraiment en avoir. ».

« J’ai aussi cette impression. Cette impression de te connaître, d’en savoir énormément sur toi alors qu’on ne se connaît personnellement que depuis quelques temps. J’te jure, j’me sens absolument proche de toi. C’est positif pour la danse, mais aussi pour un tas d’autres choses. », il ne la lâcha pas, la gardant bien au chaud dans ses bras. Ça lui faisait du bien, et s’il le pouvait, il ne la lâcherait certainement jamais. Mais voilà, ils avaient des choses à faire, une chorégraphie à préparer. Donc il la lâcha, puis ils se remirent à danser avant de finalement continuer ce très court mais merveilleux cours de danse auquel Iris venait d’assister. Il était très fier d’elle et il était persuadé qu’après quelques cours en compagnie de la belle rouquine, tout serait parfait.

Ils allèrent tous les deux se changer dans deux pièces bien différentes, laissant à Iris les vestiaires tandis que lui alla à l’arrière de la salle, endroit dans lequel il avait l’habitude de se changer, de poser ses affaires, de préparer ses cours. Il aurait bien aimé se faire plus beau pour la demoiselle, porter des affaires qu’il ne portait pas ordinairement. Parce qu’il fallait quand même l’avouer, aller au restaurant avec la femme dont il était amoureux, Sian ne s’y était pas attendu. Du moins, pas ce soir-là. Et s’il avait été mis au courant quelques heures plus tôt, il aurait préparé une plus jolie tenue. Mais bon, il allait devoir faire avec. Tout beau, tout propre, il se regarda une dernière fois dans le miroir puis alla retrouver la belle demoiselle dans la salle de danse. Il prit soin d’éteindre chaque lumière sur son passage, d’activer les différentes alarmes qui se déclencheraient en cas d’intrusion à l’intérieur lors d’absence de tout personnel. Ouais, des gens pourraient s’amuser à entrer à l’intérieur d’un studio de danse en pleine nuit…

Oui, Sian avait vraiment l’impression que c’était un rencard. C’était même ce qu’il voulait, en fait. Mais peut-être n’était-ce pas le cas d’Iris ? Peut-être qu’elle ne le voyait que comme un ami, un simple professeur de danse, quelqu’un de bien plus éloigné qu’un petit-ami ? Il n’en savait rien, mais il se doutait de certaines choses. Il avait bien vu les différentes réactions, comportements qu’elle pouvait avoir en sa présence. Ses petites joues qui rougissaient, sa voix qui flanchait un peu. Peut-être qu’elle craquait tout autant que lui le faisait pour elle ?

« On mangera italien, alors. C’est mademoiselle qui décide. », il la laissa prendre place dans la voiture puis monta à son tour, démarrant le moteur après avoir bouclé sa ceinture. Manger chinois, japonais, italien… il s’en tapait complètement. Il n’était pas compliqué, il voulait juste lui faire plaisir, pouvoir passer une soirée en tête à tête avec elle. Jamais il n’aurait pensé dîner aussi rapidement avec elle, mais c’était pas plus mal comme ça. Il prit la route, zieutant deux/trois fois le téléphone de la jeune femme qui était en train de vérifier ses messages, ses appels. Son téléphone n’avait jamais sonné ou même vibré durant leur cours de danse, il le savait puisqu’il était en contact avec la mère d’Iris. Cette femme qui était déjà venue chercher sa petite fille avec lequel il avait sympathisé. Il l’avait prévenue quelques heures plus tôt par texto, la prévenant qu’ils passeraient la soirée ensemble et qu’il essayerait probablement de la garder un peu pour lui ce soir-là. Pour apprendre à la connaître amplement, pour en savoir plus sur elle. Elle ne s’en était pas soucié, ayant l’air plutôt ravie que sa fille sorte un peu et voit de beaux garçons. Les deux mains sur le volant, il roulait en plein centre-ville, se dirigeant vers ce somptueux restaurant Italien dans lequel il avait déjà dîné avec sa petite sœur lorsqu’Iris prit la parole, lisant ce qui semblait être un SMS de sa mère, et il manqua franchement d’exploser de rire. Il savait que sa mère était de tout cœur avec lui pour qu’il aille plus loin avec sa fille, celui-ci lui ayant un peu confié ses sentiments. Mais jamais, non jamais, il n’aurait pensé qu’elle lui enverrait un tel SMS à son sujet. « Laisse-le quoi… ? T’emmener manger dans le meilleur restaurant de la ville ? », essayait-il de continuer le SMS à haute voix, se doutant bien de la fin qu’avait celui-ci. Il se gara finalement sur le parking du bâtiment, se tournant vers Iris qui avait l’air de se cacher, probablement mal à l’aise. Lui, ça le faisait rire. « Tant mieux. Ça nous donnera l’occasion de passer une bonne soirée. », il posa brièvement sa main sur celle de la jeune femme, caressant celle-ci des doigts avant de quitter le véhicule et de le verrouiller une fois que mademoiselle Dawson le quitta à son tour.

Il prit son courage à deux mains puis vint soudainement passer l’un de ses bras dans son dos, venant poser sa main sur son épaule alors qu’ils entraient dans le restaurant. « Je ne l’ai pas dit plus tôt, mais tu es vraiment ravissante ce soir. Comme toujours. » Ils se dirigèrent vers une table au fond de cette longue pièce, à l’abri du bruit, des voix des autres clients. Ils pourraient discuter librement et passer une agréable soirée. Il lui tira bien sûr la chaise pour la laisser s’asseoir, il ne pouvait s’en empêcher.
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Iris Dawson
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MessageSujet: Re: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyJeu 1 Déc - 22:23


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« Hum … c'est pas important. » répondit la rouquine face à la supposition qu'il avait faite concernant la fin du SMS. La voilà se raclant la gorge, dû à cet éternel malaise. Oh my god, sa mère avait le don de la mettre dans des situations des plus gênante. Et le pire, c'est qu'elle serait capable de venir lui demander tous les détails. En même temps, il fallait avouer qu'Iris avait la chance d'avoir une relation fusionnelle avec sa mère. Et heureusement qu'elle avait ça. Sa sœur lui avait tourné le dos sans réellement comprendre pourquoi et son père l'avait pratiquement renié lorsqu'il avait apprit qu'elle était enceinte, dix ans au par avant.
Il fallait dire qu'Iris avait toujours été un peu privilégiée par rapport à sa cadette. C'était la demoiselle modèle, au comportement irréprochable et on fondait énormément d'espoir en elle, contrairement à sa sœur qui elle, avait ce comportement légèrement rebelle, qui se laissait un peu aller. Et il fallait avouer, des relations amoureuses, Iris n'en avait pas beaucoup. Deux, trois si on comptait le père de Mia. Mais outre ça, ça s'arrêtait là. Alors quand son père avait apprit que sa petite chérie, sa princesse à lui était enceinte, il avait littéralement piqué une crise. Et si sa mère n'avait pas été là pour la protéger, elle aurait probablement été jeté à la rue. Et du jour au lendemain, la rouquine se retrouvait sans aucunes reconnaissance de la part de son paternel. Par contre, sa sœur elle, devenait la nouvelle chouchoute de celui-ci. Elles étaient sans cesse comparées. Avant, il clamait haut et fort à sa cadette « pourquoi n'es-tu pas un peu comme ta sœur ? » et puis dés que la rousse avait eu le verdict de sa situation, c'était elle qui avait le droit à des pics qu'il lançait directement en public, disant simplement que sa deuxième fille était la plus studieuse, la plus respectable. Iris n'avait même plus oser se montrer en société car en vue de l'image qu'il donnait d'elle, elle se sentait tellement honteuse. Voilà pourquoi pour Iris, les relations avec les hommes étaient toujours délicate. A plusieurs reprises, ces dix dernières années, certains avaient tenté de l'approcher. Mais elle faisait toujours dix pas en arrière. Entre son père à elle, et le père de Mia qui n'avait jamais daigné la reconnaître, elle s'était très vite rendue compte qu'elle était, en finalité, particulièrement seule. Et c'est aussi une raison pour laquelle elle ne voulait pas réellement de relation. Parce qu'en finalité, elles se débrouillaient très bien toute les deux. Mia avait grandit sans soutient paternel, et si elle continuait d'en souffrir aujourd'hui, elle commençait à s'y faire. Mais la rouquine n'était pas dupe, elle connaissait sa fille. Et elle savait pertinemment que la gamine avait cet espoir d'un jour, elle aurait cette figure paternelle. Et Iris voyait le temps passer, sachant que dés qu'elle arriverait dans l'adolescence, elle en aurait besoin. Parce que là, elle commencerait à sortir, elle fréquenterait des gens, attirerait les garçons et découvriraient toute les joies de la vie. Et elle aurait besoin de se soutient masculin. Après tout, ne disions nous pas que le père est le premier homme dans la vie d'une fille ? Et que les relations avec celui-ci auront des conséquences sur la vie de la demoiselle ? Puis qui dit Adolescence, dit crise. Et en vue de son tempérament, Iris savait qu'elle aurait besoin d'un soutient solide pour prendre les devant. Réagir, gueuler, punir. Seule, elle risquerait, littéralement, de s'arracher les cheveux. Iris ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter vis à vis de ça, mais elle savait qu'elle devait faire un énorme travail sur elle même. Cependant, elle savait aussi que ça devait être deux choses bien distinctes. Iris, elle ne voulait pas infliger à sa fille des relations chaotiques qui impacterait la vie de la gamine. Elle devait faire les choses dans l'ordre de l'art et au début d'une relation, séparer sa vie de couple et sa vie de famille. Et attendre de construire quelque chose de réellement solide avant d'envisager d'enfin, mixer les deux.
Ainsi, elle était terrifié. Et dire que cette attirance qu'elle avait pour Sian ne la faisait pas flipper, ça serait un mensonge. Elle flippait, littéralement. Elle se retrouvait en « terrain inconnu » et elle ne savait littéralement pas comment ce genre de truc fonctionnait – la vérité, elle n'avait jamais été très douée pour les relations amoureuses. Mais d'un côté ça l'arrangeait. Parce que si ce qu'elle ressentait pour le brun était réciproque, et que tous les deux envisageaient d'aller un peu plus loin, ça serait plus simple pour la rouquine. Parce que Mia le connaissait déjà et l'appréciait, ainsi l'inclure dans leur vie faciliterait littéralement les choses. Et elle se disait qu'en finalité, sa mère avait probablement raison. Elle devait relâcher la pression, profiter un peu et vivre pour elle. Mia avait dix ans. Elle était encore une enfant, mais elle terminait cette période de sa vie et bientôt, deviendrait cette adolescente. Et sa mère lui donnait énormément de conseil, dont un quelle ne cessait de répéter à sa fille. « Être mère ne veux pas dire que c'est ton rôle à temps plein. Tu es jeune et tu es avant tout une femme Iris, tu dois prendre conscience de ça et vivre aussi ta vie de femme, vivre pour toi. » lui disait-elle sans cesse. Et elle avait raison. Elle le savait. Mais elle même était terrifiée. Parce qu'en finalité, Iris, sur ce point, elle était perdue. Et elle le serait autant que sa fille quand elle commencerait à lui poser des questions. Elle les appréhendait déjà. Elle tentait de se préparer psychologiquement aux éternelles questions sur les relations amoureuses, pire, sexuelles. Elle ne se sentait littéralement pas prête de répondre à tout ça, encore moins quand elle n'avait presque rien expérimenté ces dernières années. Le nombre de rapport sexuel qu'elle avait eu se comptait littéralement sur les doigts de la main, et elle serait probablement aussi perdue qu'une fille de seize ans. Et ça, ça la terrifiait. Voilà pourquoi sa mère avait raison. Elle devait trouver une solution, et vivre un peu plus pour elle. Peut-être laisser sa chance à Sian et ne pas faire dix pas en arrière si lui en faisait un ? Tout ce qu'elle devait éviter, c'était les choses stupides. Ne dis rien de stupide Iris, ne fait rien de stupide. En gros, ferme la et contente toi d'acquiescer. Lui disait sa conscience. Non, c'était ridicule. Autant qu'elle reste elle même hein ? Ouais. Elle même. Et ça devrait aller. Normalement.

« Effectivement ! Et j'avoue que ça fait un petit moment que j'ai pas profité d'une bonne soirée. Enfin, ma dernière folie consistait à aller au cinéma avec Haley, youhou ! » déclarait-elle en levant simplement les deux bras pour faire une fausse acclamation. Haley était une demoiselle extraordinaire, et la savoir dans une situation de couple aussi compliqué énervait la rouquine. Elle savait que si elle croisait le connard qui lui servait de mec, elle lui foutrait son poing dans la gueule. Comment pouvait-il délaisser une demoiselle aussi extra-ordinaire, pleine de ressource qui avait tout sacrifier pour lui ? Haley et Iris se comprenaient tellement. Et heureusement qu'elle l'avait d'ailleurs. Oh, peut-être devrait-elle lui envoyer un message pour qu'elles puissent se voir ? Mais malheureusement, avec les fêtes qui approchaient, ça devenait, justement compliqué. Elles travaillaient toute les deux énormément et n'avait plus de temps pour elles. Mais le temps d'une soirée ? Profitant que la mère de la rousse soit là pour sortir entre fille, s'offrir une séance shopping ou un restaurant. Hm. A voir. Quoi qu'il en soit, c'était pas le moment de penser à sa meilleure amie. « Mais sache qu'en tout cas, ça me fait particulièrement plaisir de passer cette soirée avec toi. » déclarait la rouquine lorsqu'elle senti les doigts du brun contre les siens. Et enfin, elle sortie du véhicule, prête à continuer cette soirée déjà bien entamé.
Et dés lors qu'elle sentie le brun passer son bras autour d'elle, elle déviait légèrement sa trajectoire à l'origine droite pour se rapprocher légèrement de lui, se collant alors un peu contre lui. Et évidemment, elle ne fut pas indemne au compliment qu'il lui fit. « Tu sais Sian, si ton but c'était de me faire atterrir dans ton lit, c'était sur du Moulin Rouge que t'aurais du me faire danser, pas sur du Dirty Dancing. » déclarait la rouquine en riant. Puis elle fit de gros yeux. Voilà ce qui se passait quand elle restait elle même, elle disait des choses stupides. Littéralement, stupide. « Excuse moi je ... » Elle se contentait de baisser la tête, nichant encore son nez dans son écharpe sentant ses joues devenir rouge. « C'était une blague de mauvais goût. Enfin, ça sonnait mieux dans ma tête. » Elle eu un rire nerveux avant de finalement s'empresser de rejoindre la chaise qui serait sienne pour la soirée. « Enfin, une blague. Pas que je veuille pas finir dans ton lit mais c'est juste que .. » et la voilà mettant sa main sur sa bouche avant de relever le regard vers lui, littéralement inquiète tandis qu'elle devait littéralement être de couleur écarlate. « Dis moi que j'étais pas en train de penser à voix haute. » Et elle finie par mettre sa tête dans son écharpe. Elle avait soudainement envie de prendre ses jambes à son cou, de disparaître dans la nature et de ne plus jamais apparaître. Elle se savait maladroite, mais elle ne pensait littéralement pas que ses gaffes pouvaient aller aussi loin. « J'ai envie de mourir. » se contentait-elle de dire avant de filer retirer cette écharpe et de s'asseoir sur la chaise qu'il prit lui même l'initiative de tirer. Elle le remerciait d'un petit sourire avant d'attraper la carte des vins. Juste pour pouvoir se cacher et se blâmer comme une idiote de ses paroles ridicules. Comment pourrait-elle envisager de le regarder encore dans les yeux après ça, sérieusement ? Elle se sentait tellement honteuse. Et elle n'osait même pas imaginer l'image d'elle même qu'elle renvoyait au brun qui lui faisait un effet fou.
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Sian Owens
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MessageSujet: Re: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyVen 2 Déc - 22:43


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Sian et sa famille, une grande histoire d’amour… Il avait toujours été proche de sa mère, celle-ci étant le genre de mère hyper protectrice envers ses enfants, toujours là à vouloir qu’ils soient le plus heureux possible, qu’ils ne manquent de rien… Non, Sian avait toujours été très proche de sa mère, et ça, depuis tout petit. Elle a beau l’avoir surprotégé durant une bonne partie de sa vie, aujourd’hui, il sait se défendre, gérer ses problèmes lui-même et tant mieux. Il n’a jamais eu de problèmes avec d’autres garçons à l’école, il n’était jamais la victime de personne… au contraire, c’était lui qui mettait la pâté à ses camarades de classe, et lorsque l’école décidait d’appeler à la maison, sa mère était toujours la seule à être au courant, préférant garder ça pour elle plutôt que d’en parler à son mari. Parce qu’elle connaissait son tempérament, parce qu’elle savait à quel point il pouvait être sévère niveau punition… Sian et son père ne se sont jamais bien entendu. Bon, peut-être lorsqu’il était tout petit. Mais à l’adolescence, il le détestait déjà et avait hâte d’être majeur pour quitter la demeure familiale et dire adieu à son père qui, selon lui, lui pourrissait la vie. De simple mots d’adolescents. Pour Sian, son père n’avait jamais été là pour lui, il n’avait jamais fait le moindre effort pour qu’ils aient un minimum une relation ‘père-fils’ normale. Non, Monsieur Owens n’allait jamais voir les entraînements ou spectacles de danse de son fils, ayant toujours une excuse pour rater ça alors que la seule raison pour laquelle il n’y assistait jamais était tout simplement parce qu’il détestait ce sport qu’il qualifiait de sport de tapettes. Un truc de gonzesses, quelque chose qu’aucun garçon ne devrait avoir à faire. Ouais, le comportement de son père avait un peu refroidit le gamin lorsqu’il réfléchissait à un moyen d’aborder ce sujet avec ses parents : la danse. Même s’il savait que sa mère accepterait de l’y inscrire sans poser de problème, avec l’homme, c’était différent. Il n’était pas très ouvert d’esprit, tout ce qui pour lui n’entrait pas dans les normes ne devait exister, et c’était d’ailleurs la raison de nombreuses disputes entre les membres de la famille. Non, Sian ne haïssait pas son père, tout simplement parce qu’il restait son géniteur, celui grâce à qui il se tenait sur Terre. Mais il ne le portait pas non plus dans son cœur. Il lui avait fait trop de coups bas, il ne l’avait jamais soutenu dans quoi que ce soit… S’il n’avait pas été là, ça aurait été la même chose pour Sian. Il le pensait réellement, en tout cas.

« Haley ? Ta meilleure amie, c’est ça ? » la questionnait-il simplement, ne connaissant pas beaucoup les relations d’Iris. Sa mère, sa fille, il n’en savait pas plus. Il était vrai qu’ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps, et même s’ils parlaient beaucoup ensemble, Sian ne connaissait pas les personnes qui comptaient le plus pour elles, non. Mais il s’y intéressait énormément. « J’espère que votre film était sympa, en tout cas. » continuait-il avant de sortir du véhicule, verrouillant celui-ci directement. Il fit le tour de la voiture afin d’accompagner la jeune femme à l’intérieur du restaurant, mais fut très surpris de l’entendre à nouveau faire une gaffe. Iris, Iris… Qu’est-ce qu’elle était maladroite. « Alors, figure-toi que c’est pas ce qui m’intéresse le plus… mais… », il n’eut pas le temps de continuer que celle-ci le coupa, continuant dans ses jolies petites bourdes. Elle lui avouait bêtement qu’elle aurait bien apprécié l’avoir dans son lit, passer la nuit à ses côtés, corps contre corps, et dire que Sian n’en avait pas envie serait mentir. C’était un homme, il avait des besoins, des envies. Il couchait encore avec une femme il y a quelques temps, c’était rien de bien sérieux, il ne l’avait jamais présentée à sa sœur, n’en avait jamais parlé à personne. C’était juste histoire de passer du bon temps. Mais il avait fini par couper les ponts avec elle, refusant chacun de ses appels, ne répondant à aucun de ses messages du jour au lendemain… Elle pensait qu’il lui faisait la gueule, qu’il n’avait pas envie de la voir. La vérité ? Il s’était juste rendu compte qu’il était en train de tomber amoureux, et il n’avait en aucun cas envie de gâcher ses chances avec la belle rousse. « Tais-toi… Shht. » lui murmurait-il, posant son index contre ses lèvres, passant sa main sur l’une de ses joues couverte par la belle écharpe. Il la défit légèrement, la baissant pour apercevoir ses jolies joues pâles tourner au rose. « T’es mignonne quand tu rougis... » Il la trouvait mignonne chaque jour, qu’elle soit en pleine forme ou complètement crevée après chacun de ses cours, qu’elle se soit faite belle ou non. Iris était une vraie beauté, une perle. « Ne dis pas ça. Je serais obligé de mourir aussi… Tu m’imagines sans toi, moi, hein ? Le pauvre gars… », il riait, s’installant à table avec la belle, la laissant saisir la carte des vins pour pouvoir choisir ce qu’elle comptait prendre, ou peut-être pour se cacher. Sûrement ça. « Ne t’inquiète pas, j’compte pas te prendre dans mon lit. Pour l’instant, en tout cas… » un petit sourire en coin, il essayait de ne pas rire, mais c’était sacrément compliqué. Non, Iris ne semblait pas à l’aise, clairement pas, et le comportement et les remarques de Sian n’aidaient pas du tout. Mais bon sang, qu’est-ce que c’était drôle. « Bon, allez, passons aux choses sérieuses… », il saisit à son tour la seconde carte des vins qui était posée sur la table, zieutant les quelques bouteilles que le restaurant pourrait leur servir. Les prix étaient loin d’être bas, il ressortait certainement avec une facture à trois chiffres, mais était-ce vraiment important… ? On ne compte pas quand on aime. « Qu’est-ce que mademoiselle désirerait boire ? », il posa l’imprimé sur la table, venant poser chacune de ses mains sur celles d’Iris. « Tu sais pas à quel point je suis heureux d’être ici ce soir, vraiment. » Si, elle devait sûrement s’en rendre compte puisque ses yeux brillaient comme jamais. Non, il ne savait pas cacher ses émotions.
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Iris Dawson
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MessageSujet: Re: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyVen 2 Déc - 23:58


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« Ouip! » se contentait-elle de répondre quant à l'identité d'Haley. « On se connait depuis des années. Et elle m'a beaucoup aidé avec Mia à l'époque, et maintenant c'est moi qui l'aide avec Daisy. On s'échange nos astuces, nos conseils et tout ces trucs là ! » se contentait-elle d'expliquer simplement. « Et on tente de prendre du temps pour nous, même si c'est littéralement pas évident quand on doit s'occuper de nos filles en priorité. » Même si, en dépit de la situation compliquée d'Haley, Daisy avait tout de même un père, luxe que Mia n'avait pas. Et il était vrai que depuis la naissance de Daisy, les deux demoiselles avaient beaucoup moins de temps à s'accorder mutuellement, mais Iris ne perdait pas espoir car elle savait que le jour viendrait où Mia serait assez grande pour jouer les baby-sitter et prête à tout pour gagner un peu d'argent. Et enfin, là, les deux demoiselles pourraient sortir plus ou moins librement. « Non. » se contentait-elle de répondre. « Une véritable daube. J'ai payé 6$50 pour une daube pareil. Je te jure, je m'en remet pas. Mais après on s'est offert un restaurant pour se réconforter, et ça, c'était plutôt cool. » déclarait la rouquine, souriante en se remémorant cette soirée. C'est vrai qu'en soit elles avaient passés une bonne soirée, et ce, même si le film était nul. Au moins, elles s'étaient retrouvé pour la première fois depuis longtemps, et ça, c'était le principal.

Que serait Iris sans ses éternelles bourdes ? Cette fille, c'était un personnage, littéralement. On pourrait presque faire une série autour d'elle tant elle était ce que l'on pouvait qualifier de "cas". Elle même se trouvait plus ou moins pathétique et revenait pas du fait qu'elle soit aussi ridicule. Mais que pouvait-elle réellement y faire ? C'était dans sa manière d'être, si on lui retirait ça, on retirait ce qui faisait d'elle une demoiselle aussi "vivante". Il fallait juste s'habituer à son éternelle maladresse. Mais dés que ça concernait des sujets un peu plus "intime" tel que le sexe, alors directement, elle enchaînait les gaffes. C'était probablement dû à son éternel manque d'expérience en la matière, une fois de plus, les relations humaines était une chose qui échappait particulièrement aux yeux de la rouquine, et les relations amoureuses encore plus. Elle ne savait pas comment s'y prendre pour ne pas paraître ridicule. On lui répétait sans cesse "sois toi même" sauf que quand elle était elle même ... elle faisait fuir les gens. Ou bien ils apprenaient qu'elle était maman et là, ils partaient sans qu'elle ait eu le temps de faire la moindre erreur.
C'était d'ailleurs ça l'un des problèmes de cette histoire. Iris n'avait pas voulu se ré-engager dans des relations, car quand elle rencontrait quelqu'un d'intéressant, il refusait de prendre le combo. Ce qu'il ne comprenait généralement pas c'est que si on prenait Iris, on prenait Mia avec. Il fallait pouvoir accepter qu'elle ait parfois envie d'être seule en tête à tête avec sa fille ou même définitivement seule, qu'elle avait des obligations que n'importe quelle jeune femme de vingt six ans sans enfant n'avait. Elle, elle avait choisi de les avoir - car même si Mia était à l'origine un accident, elle avait choisie de la garder. Mais jamais, oh grand jamais, elle ne permettait qu'on se mette entre elle et sa fille. Soit on les prenaient toute les deux, soit on les prenaient pas.
Mais avec Sian, c'était différent. Disons qu'elle se doutait qu'il comprenait. Après tout, en dépit des nombreux refus de la rouquine, il n'avait jamais cessé d'abandonner. Et il lui faisait un tel effet qu'elle n'avait pu qu'accepter - surtout avec l'appuie de sa mère qui avait limite pris les devant. Elle avait quand même presque écrit sur un papier les réponses que la rouquine devait apprendre, et à chaque fois, c'était des réponses positives à des demandes de rendez-vous. Si elle n'avait pas été là, Iris passerait probablement la soirée en tête à tête avec sa télévision, se goinfrant de glace tout en pleurant devant un film dramatique. Et entre nous, elle passait une bien meilleure soirée. Si on omettait le fait qu'elle voulait s'enterrer vivante, mourir et disparaître pour faire oublier ses gaffes monumentales. Gaffe qui aurait fait fuir n'importe qui. Et pourtant, il était là. Et le pire c'est qu'il enfonçait le couteau dans la plaie. Mais cette fois-ci, iris ne répondit pas, trop effrayée à l'idée de dire encore quelque chose qu'il ne fallait pas. Mais elle savait qu'elle devrait répondre à un moment où à un autre et qu'elle ne pourrait pas laisser un blanc s'installer. Après tout, ils étaient là pour apprendre à mieux se connaître non ? Ainsi quand il lui demandait ce qu'elle était désireuse de boire, elle haussait les épaules. « J'en sais rien, j'y connais rien en vin. » Avait-elle dit, mâchoire serrée. Encore éternellement désireuse d'éviter les remarques déplacées. Et pourtant, il saisit les mains de la rouquine pour lui balancer une remarque qui ne fit que la faire rougir un peu plus. Et elle eu tout de même ce petit sourire aux coins des lèvres qui laissait à présager qu'elle était plutôt heureuse de savoir qu'il était si content d'être là. Alors, elle relevait le regard, plongeant ses yeux émeraudes dans ceux du brun. Elle s'apprêtait à répondre, mais rien ne sortie. Elle se mordit la lèvre, balayait la tête de gauche à droite et se levait. « Tu permets ? Il faut que ... heu .. je prennes juste cinq minutes. » Et sans lui laisser le temps de répondre, elle filait, marchant d'un pas énergique jusqu'aux toilettes féminins. La voila alors, se mettant derrière le lavabo et fixant son reflet dans la glace. Elle passait ses mains à l'eau fraiche, comme pour tenter de faire baisser le rouge qu'elle avait aux joues, puis elle continuait d'observer son reflet. « Restes toi même. » se murmurait-elle à elle même. « Restes toi même. » Mais voila, quand elle restait elle même, elle faisait flipper. Fronçant les sourcils, elle prit cet air sérieux, et pointait son reflet du doigt, comme signe d'accusation. « Qu'est ce que tu veux réellement ? C'est le moment où jamais, alors fonce miss, tu peux y arriver. C'est pas si compliqué. Restes toi même et vis selon tes envies. » avait-elle lâchée derrière ce reflet d'elle même. Soufflant légèrement, elle passait de l'eau sur son visage pour finalement acquiescer à nouveau. « Finissons en. » déclarait-elle, sourcils froncés et cet air déterminé au visage.

« Debout. » clamait-elle presque à l'autre bout du restaurant. Sa remarque avait été si ferme qu'elle s'étonnait elle même. Et elle attendit. Elle attendit les quelques millièmes de seconde qu'il mit pour se lever, restant ainsi devant cette table avec cet air interrogatif. « Qu'on en finisse. » se murmurait-elle comme pour se donner du courage. Prenant une grande aspiration, elle entamait sa marche vers cette table qui était la leur le temps qu'ils passeraient dans ce restaurant. C'était une marche déterminée, à grande foulées, démontrant bien qu'elle avait un but précis.
Puis elle s'arrêtait devant lui. Son regard vert n'avait pourtant pas quitté celui du brun, et c'est sans plus attendre qu'en un temps record, quelques secondes, même pas, elle fit glisser sa main dans la nuque du brun, accompagnant ce geste par une montée sur la pointe des pieds et enfin, la voila comblant la totalité de l'espace entre eux. C'était peut-être un peu précipité, peut-être qu'en agissant comme tel elle gâcherait tout. Mais elle s'était déjà tellement enfermée dans sa connerie, que ça lui était égal. Elle était arrivée à un point ou ça ne comptait même plus. Sa mère avait raison. Elle devait vivre. Vivre pour elle, être cette femme qu'elle rêvait d'être. Porter son courage à deux mains et franchir la limite du raisonnable. Finie d'être raisonnable. Pour au moins cette soirée, elle voulait oublier ses obligations, ses soucis personnels. Elle voulait profiter, simplement. Passer un moment tranquillement avec le mec qui lui plaisait et avec qui elle rêvait d'expérimenté des choses qu'elle n'avait jamais fait au par avant. De toute manière, elle était officiellement cramée, il savait désormais son ressenti vis à vis de lui. Et elle n'avait rien à perdre.
Voila pourquoi, dans une éternelle impulsion, dans cet élan, elle avait simplement fait ce qu'elle avait été désireuse de faire tout la soirée. L'embrasser avec toute la passion et la fougue dont elle pouvait être capable. « Tu n'as rien à perdre. » se répétait-elle. Et pourtant, elle se trompait. Elle aurait énormément à perdre. Et si en finalité, il rejetait cette avance, elle serait probablement blessée dans son amour propre et déprimerait pendant des jours. Et blâmerait sa mère. Parce que ce contact, il l'hypnotisait, l'enivrait. Enfin, elle goûtait aux lèvres du brun, chose dont elle rêvait depuis si longtemps.
Et elle finie par couper le contact après quelques secondes qui furent littéralement les plus magiques de ces dix dernières années. Et ainsi, elle relevait le regard vers lui, haussant simplement les épaules. « Sache qu'il n'y a aucun autre endroit sur terre où je désirerais être là tout de suite. » Et suite à ce qu'elle venait de faire, il ne pouvait qu'en avoir la confirmation. Après tout, elle les avait affichés devant tout le monde pour finalement l'embrasser comme elle en avait rêvée depuis si longtemps. Elle ignorait ce qui n'allait pas avec elle, mais au point où elle en était. Et ainsi, toujours sur la pointe des pieds, elle vint déposer ses lèvres au coin de celles du brun pour murmurer doucement « T'as du rouge à lèvres partout. » Et en finalité, c'était de sa faute à elle. Mais autant le lui faire savoir. Que si il décidait de partir du restaurant d'un coup, au moins, il puisse camoufler les preuves d'une quelconque agression rousse. Et ce, même si au plus profond d'elle, elle espérait qu'il ne rejette pas ça et qu'ils puissent passer une soirée délicieuses ensemble. Et ce, même si il envisageait de lui dire que quoi qu'il arrive, il n'était pas intéressé. Mais au moins, elle se libérait d'un poids. Et elle avait juste espoir que la réaction du brun soit positive face à cette révélation plutôt importante.
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Sian Owens
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Sian Owens

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côté coeur : il tombe chaque jour de plus en plus amoureux de cette jolie rousse, de la mère de l'une de ses élèves.


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MessageSujet: Re: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyJeu 8 Déc - 1:43


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Haley. Il ne la connaissait pas, il ne l’avait jamais vue. Les seules fois durant lesquelles il avait entendu son prénom, c’était en parlant avec Iris après leurs cours. Il ne savait rien de la jeune femme, mais elle avait l’air d’être assez importante pour Iris qui n’avait toujours dit que du bien d’elle. D’après ce que Sian avait compris, elle aussi était mère d’une petite fille mais était toujours en contact avec le père de celle-ci, contrairement à Iris. Elles se faisaient quand elles le pouvaient de petites sorties, mais étaient souvent gênées de ne pas pouvoir laisser leurs filles à quelqu’un le temps d’une soirée. « De la façon dont tu me parles d’elle, ça m’a l’air d’être une amie en or. » commentait-il ses propos, ça devait être cool d’avoir quelqu’un d’aussi important que l’était Haley pour sa meilleure amie. Sian ne connaissait pas grand monde à Calvary, même après six mois de vie. Certes, il avait quelques amis. Des femmes, des hommes, mais ils n’étaient certainement pas aussi proches que ça. Quand il y pensait, il plaignait quand même Iris, et la trouvait même courageuse. Elever une gamine seule alors qu’on est soi-même jeune, ne pas baisser les bras, abandonner, faire avec les petites merdes de la vie. Il ne connaissait rien de son histoire, d’où sa fille était venue, qui en était le père et il ne le saurait probablement jamais. C’était pas ses affaires de toute façon, il le comprenait très bien. Mais il avait énormément de respect pour la belle rousse, vraiment. « Promis, si jamais on se fait un cinéma, on ira pas voir un film aussi pourri alors. » Bon, s’ils continuaient ensemble sur cette voie, ils continueraient probablement d’avoir ce genre de petits rencards. Au restaurant, au cinéma… Sian n’était pas un expert en romantisme, mais il arrivait pourtant à percevoir ces petites étoiles dans les yeux de sa cavalière, de la femme qui faisait battre son cœur. Elle était heureuse d’être là, et c’était vraiment rassurant. Au moins, il savait qu’il n’allait pas se prendre un vent monumental en demandant un second rendez-vous, en espérant que celui-ci continue de bien se passer.

Puis alors qu’il était bien installé sur sa chaise, en train de détailler la jolie demoiselle du regard, elle s’était mise à parler seule, partant totalement en live dans ses propos. Elle parlait danse, puis elle parlait… lit. Enfin, si vous voyez ce que je veux dire. Et ça fit bien entendu rire Sian qui, il fallait l’avouer, aimait beaucoup voir la belle Iris dans cette posture. Les gaffes, ça avait l’air d’être son fort. Et même si ça la mettait probablement mal à l’aise, ça faisait rire le brun. Elle était du genre gaffeuse, et alors ? Ça faisait un peu son charme…

Et même si c’est débile à dire, Sian se rendait bien compte qu’Iris ne sortait pas souvent, bien trop occupée à s’occuper de sa fille pour pouvoir s’amuser, se lâcher un peu. Elle lui en avait déjà parlé : ses journées de serveuse lui prenaient déjà pas mal d’heures, et il lui arrivait de rentrer très tard, au point de pouvoir juste souhaiter une bonne nuit à sa fille et de la mettre au lit. Triste vie, quand même… Passer plus de temps à travailler qu’à profiter de sa famille, de ses amis, de sa vie. C’était sûrement le seul bon côté que Sian trouvait au fait de ne pas avoir de femme, d’enfants. Il pouvait travailler pendant neuf, dix heures d’affilées, il pouvait rentrer chez lui et passer une nuit tranquille sans devoir penser au temps qu’il n’aura pas pu passer avec une possible femme, ou même son enfant. Et Dieu sait à quel point il pourrait se sentir coupable de ne pas passer autant de temps au travail qu’avec sa famille. « Bien sûr… tu as l’air d’avoir besoin d’une petite pause. », il fit un clin d’œil rassurant à son invitée, acquiesçant alors qu’elle demandait à quitter la table le temps de quelques minutes. Elle était stressée, elle avait probablement besoin d’air, d’un petit coup d’eau sur le visage. Il ne pouvait lui refuser ça. Lui qui n’avait pas eu de rencard depuis assez longtemps, il était aussi stressé mais ne le montrait pas. Il était en train de dîner au restaurant avec celle qu’il aimerait voir devenir sa femme, alors ne pas stresser…

Il sortait son téléphone de la poche de son pantalon, jetant un petit coup d’œil à ses notifications. Rien de bien important. Son agenda qui lui rappelait quelques rendez-vous du lendemain, quelques news et résultats de concours de danse auxquels il s’était abonné, des invitations de jeux sur Facebook… Bon sang, qu’il détestait ça.

Il sursauta presque en entendant ce qui semblait, non, ce qui était bien la voix d’Iris de l’autre bout du restaurant. Il leva la tête dans sa direction pour la regarder, l’écoutant lui ordonner de se lever, ce qu’il fit bien sûr sans réfléchir. Il ne savait pas ce qui lui passait par la tête, ce qu’elle voulait faire… mais il le fit, comme s’il était sous ses ordres. Puis elle s’approcha, lentement de lui puis elle finit par s’arrêter à ses pieds. Le regard de chacun plongé dans celui de l’autre, c’était comme s’ils se dévoraient du regard. N’importe qui dans cette pièce aurait pu deviner qu’ils craquaient l’un pour l’autre, n’importe qui. C’était prévisible, ça se voyait bien et tout ce qui oseraient dire le contraire étaient complètement aveugles. Puis tout défila assez vite devant les yeux de l’homme. Rapidement, sans qu’il ne le réalise, elle avait sa main dans sa nuque. Ils se regardaient silencieusement, comme s’ils attendaient que l’un fasse le premier pas. Mais Iris prit son tour puis posa délicatement ses lèvres sur celles du brun, celui-ci répondant amoureusement, mais légèrement timidement à son baiser, prenant l’aise de poser une main dans son dos alors qu’il prolongeait leur baiser, ses yeux ne quittant pas d’un seul centimètre ceux de la belle femme.

Puis il la laissa rompre le baiser. Bordel, qu’est-ce que ça lui avait fait du bien. « Crois-moi, moi non plus. J’ai envie de passer la soirée avec toi, Iris. » lui murmurait-il, ses lèvres à quelques centimètres des siennes. « Tant que c’est le tien, ça me va… » riait-il lorsqu’elle lui fit remarquer qu’il avait du rouge à lèvres sur le visage. Franchement ? Il s’en tapait royalement. Tant qu’Iris en était l’auteure. « Je t’aime, Iris. Très fort. » il parlait sincèrement. Il avait pris son courage à deux mains. Ça se passait peut-être un peu vite, mais… il avait senti le besoin de le dire, de lui exprimer. Il caressa attentivement le creux de son dos, lui déposant un rapide baiser sur les lèvres avant de la ramener à table pour la réinstaller sous les yeux d’une bonne dizaines d’autres clients qui les avaient regardé comme s’ils regardaient un spectacle. Incroyable.

Leur soirée venait de commencer, pourtant, il n’avait pas envie qu’elle prenne fin. Il voulait la garder à ses côtés pour toujours, ne plus avoir à la quitter, être heureux avec elle. C’était ce qu’il voulait le plus à cet instant précis, l’avoir pour lui tout seul, la belle Iris…
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Iris Dawson
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MessageSujet: Re: chemical reacts, sian&iris.   chemical reacts, sian&iris. EmptyJeu 8 Déc - 20:59


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C'était l'extase la plus totale. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas ressenti ce sentiment de satisfaction. Elle se sentait importante, même séduisante. Elle avait l'impression qu'elle avait de l'intérêt, une certaine valeur. Car oui, la rouquine n'avait plus jamais ressentis ces sensations depuis bien longtemps. Mais Sian. Bon sang, Sian la faisait totalement perdre les pédales. Elle l'appréciait, non l'aimait un peu trop. C'était une vraie dégénérée, le genre qui s'attachait vite. Et l'admiration pour le brun ne cessait d'évoluer, elle le vénérait. Faire son éloge serait d'une facilité hors du commun. Contre lui, elle pourrait y rester éternellement. Elle avait l'impression, la sensation d'être au centre de ces comédies romantiques ridicules, mais au final, ça lui était égal; car c'était elle l'héroïne qui, après des années de galère arrivait enfin à avoir son "happy end". Mais malheureusement, toucher les étoiles ne durait que quelques secondes, car redescendre sur terre était essentiel, important. Après tout, ils n'étaient pas qu'entre eux, mais bien au milieu de ce restaurant, se donnant en spectacle. Mais à peine les lèvres de Sian étaient désormais loin des siennes que cette envie de les capturer à nouveau entre ses propres lèvres refit surface. Pourtant, elle n'en fit rien, se contentant de laisser le coin de ses lèvres se redresser, lui creusant ainsi de petites faussettes dû à la joie de cet instant intense qu'ils venaient de partager. « Je crois que je pourrais passer la nuit entière ici. » murmurait-elle, avant de venir voler un chaste baiser sur ses lèvres. Puis elle ne pu s'empêcher de rire face à la remarque du brun, ce qui poussait la rouquine à lever les deux mains de manière innocente. « J'achèterais de quoi te le retirer promis. Mais c'est un peu mon accessoire phare, alors prépares toi à en avoir souvent! » renchérit-elle encore une fois avant de voir son sourire disparaître. Pas par peine, non bien au contraire. Plus par émotion. Iris était une vraie guimauve, et le fait de n'avoir personne en vue depuis ces dernières années rendaient les choses encore plus difficile. Mais là, elle était touchée littéralement. « Je .. » Elle avait cette envie de répondre la même chose, mais sans savoir pourquoi, elle en fut incapable. Ça ne voulait pas sortir. Ça restait au plus profond de sa gorge, sans savoir pourquoi. « Je ... » Deuxième tentatives qui s'avérait être un échec. La dernière fois qu'elle avait avoué aimer quelqu'un, il était parti en courant, brisant les rêves de la rouquine. Et dans son désespoir, elle avait couché avec un individu lambda en soirée pour apprendre quelques semaines plus tard qu'elle était enceinte. Dire ce simple groupe de mot avait changé sa destinée à tout jamais. « Je t'apprécie énormément aussi. » C'était la seule chose qu'elle avait pu être en mesure de dire. La voila balayant la tête de gauche à droite, presque prise de panique tandis qu'elle mit son visage entre ses mains. « Excuse moi, je suis nulle. » Elle relevait le regard timidement, se sentant terriblement honteuse. « Je peux pas le dire à voir haute. Pas maintenant. Mais je peux te promettre, te garantir que j'en pense pas moins. Je te jure, du plus profond de mon coeur. Mais ... je peux pas l'exprimer ouvertement maintenant. Tu comprends ? » demandait-elle tandis qu'elle attrapait les mains du brun entre les siennes, geste qui se voulait plus affectueux qu'autre chose. Elle était incapable de le lui dire. Mais dieu, elle n'en pensait pas moins. Si seulement il avait su ce qu'elle avait pensé de lui. Dés lors que son regard avait croisé celui du brun, physiquement il avait été à son goût, et étrangement, il avait été tout ce qu'elle avait rêvé d'avoir. Il avait été le fruit de ses fantasmes les plus secrets et profonds. Et aujourd'hui, ne plus rêver rendait les choses tellement plus magnifique. Mais elle ne pouvait pas dire vocalement qu'elle l'aimait. Parce que si ça venait à se briser, ça lui briserait son petit coeur. « Si jamais ça te vexes ou quoi que ça soit, je peux comprendre. Saches que j'en suis navrée Sian. Si tu savais à quel point e rêverais de pouvoir te le dire aussi facilement, mais ... j'ai trop peur que ça brise ce que l'on créer peu à peu, tu vois ? » demandait-elle en relevant le regard vers lui, terriblement désolé et mal à l'aise. « Alors saches que je t'adore. Énormément. Alors considère ce petit groupe nominal comme tel. Parce que je peux pas te le dire autrement. » Elle avait vraiment espoir qu'il n'en tienne pas rigueur, qu'il jette celle-ci, qu'il se fasse des films. Elle ne pouvait juste pas, c'était trop dur et trop douloureux. Ça ravivait des souvenirs enfouis, réouvraient des blessures fermées. Celui qui l'avait fait souffrir, elle l'avait entièrement oublié. Mais des blessures vis à vis d'elle même, des erreurs qu'elle avait commise, avec la culpabilité qui s'y associait. Oui, Iris se dévalorisait et n'avait tellement pas confiance en elle que s'en était presque terrifiant. C'est comme si chacune de ses erreurs étaient comptabilisé, et dire "Je t'aime" trop facilement en faisait parti. Elle espérait juste qu'il pouvait comprendre.

Ainsi, elle s'installait à nouveau à table, l'observant en souriant. Puis elle laissait son doigt glisser jusqu'à la carte des vins, pour le poser au hasard. Et ainsi, elle regardait là où son doigt était pour finalement demander, les épaules haussées. « Vin rosé, ça te va ? Le hasard semble l'avoir décidé! » clamait-elle, souriant. Et si elle eu une rapide confirmation lors de la prise de commande de boisson, la serveuse menait les deux cartes du restaurant aux individus, ce qui permit à la rouquine de jeter un coup d'oeil à celle-ci. Mais alors que son choix se fit, elle fermait la carte, la mettant sur le côté, se penchant alors légèrement, s'appuyant sur ses avant bras. « Maintenant parlons sérieusement. Je veux tout savoir de toi. » Parce que oui, en finalité, ils ne se connaissaient pas excessivement. Elle savait qu'il venait de New York, qu'il avait dansé à Broadway, et qu'elle en était amoureuse. Mais outre ça ? Quoi de plus ? « Et dis moi des trucs que je trouverais pas en tapant ton nom sur google. » plaisantait-elle avant de l'observer, curieuse sur celui qui envahissait ses rêves les plus fous. Et le pire, c'est qu'elle savait qu'il pourrait lui dire n'importe quoi, ça ne ferait qu'augmenter cette admiration qu'elle avait pour lui, ce désir de le connaître. Car parler avec lui, encore et encore, ça oui, elle pouvait le faire. Et elle n'attendait que ça. Parler. Toute la nuit si ils le pouvaient d'ailleurs.
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