( i won't keep you holding on )

joshua 'josh' mckinley

It's just another night And I'm staring at the moon
I saw a shooting star And thought of you I sing a lullaby

Nom complet : Joshua Emmett McKinley, patronyme suffisamment pompeux pour plaire à ses parents sans pour autant lui déplaire avec le temps. Les années passées, son prénom s'est raccourci, son deuxième prénom est passé aux oubliettes, au grand dam de son éditrice qui s'est battu pour faire apparaître ne serait-ce qu'une seconde initiale sur son premier bouquin. Josh McKinley, court, simple, direct. Date de naissance, âge : trente ans révolus, né un quinze septembre. Origines, nationalité : d'origines américaines du côté paternel, canadiennes du côté maternel. De nationalité canadienne. Orientation sexuelle : bisexuel militant. Occupation : au départ, journaliste, engagé auprès de Reporters Sans Frontière à peine diplômé. Avec les voyages et les horreurs dont il a été témoin, le risque et les dangers, l'inspiration l'a noyé et il a pondu un premier bouquin, suivi d'un deuxième, puis d'un troisième, toujours en préparation. Il a aussi commencé à donner quelques cours à l'université depuis la rentrée dernière. Situation financière : plutôt bonne, il ne peut pas vraiment se plaindre. Son salaire de journaliste n'est, certes, pas des plus reluisants mais les ventes de ses deux premiers livres ont ravi son banquier, et l'université le paie plutôt bien pour les rares heures de cours qu'il donne. Statut civil : père célibataire, divorcé depuis deux ans après près de six ans de passion. La flamme a fini par s'éteindre mais son fils, lui, n'a pas disparu avec le reste des sentiments qu'il portait à sa femme. Caractère : ambitieux, rancunier, possessif, réfléchi, caractériel, créatif, sociable, attentif, romantique, passionné, cassant, loyal. Célébrité : Kit Harington. Groupe : Jada Pinkett.

I sang a lullaby for you

/ Gardez-vous de bons souvenirs de votre enfance ? : ah, grande question. De bons moments, il y en a eu, beaucoup, et c'est triste à dire mais la plupart sont flous, des flashs, des images qui passent et s'en vont, et la quasi-totalité sont associées à ma mère. Les années qui ont suivi sa disparition ont été pour le moins compliquées. Bien sûr, ma tante était là et c'est sans nul doute grâce à sa présence et son soutien que mon enfance n'a pas été aussi sombre qu'elle aurait pu l'être. Perdre l'un de ses parents aussi jeune est une expérience que je ne souhaite à personne et malheureusement, mon père n'a pas été d'un grand secours là-dessus. Alors, concrètement, mon enfance n'a pas été idyllique mais j'imagine que ça aurait pu être pire.
/ Quel genre d'enfant étiez-vous ? : le genre sage, discipliné. Même la mort de ma mère ne m'a pas éloigné du droit chemin, du moins pas tout de suite. Gamin, j'étais discret, pourrait-on dire, toujours caché dans les jupons de ma tante ou l'ombre de mon père. Ce n'est que vers quatorze ou quinze ans que les choses ont un peu changé, que j'ai trouvé le courage de dire non. L'âge ingrat, d'après mon paternel. Celui auquel j'ai compris qu'il fallait que j'apprenne à dire non. Après ça, de fils modèle je suis passé à emmerdeur du coin, égoïste et contrariant, jamais content.
/ Plus jeune, quel était votre objet préféré ? Un carnet, relié de cuir, que je trimbalais partout. Couvrir la dernière page a été douloureux, à vrai dire, et j'ai eu bien du mal à utiliser le second.
/ Parlez-nous de votre famille : je suis l'aîné d'une fratrie de trois enfants, le seul garçon d'ailleurs. Plus jeune, j'étais assez proche de mes sœurs, autant qu'on peut l'être en tout cas dans la situation qui était la nôtre. Nous avons grandi sans notre mère, disparue en donnant naissance à Andrea, la petite dernière. J'imagine qu'il aurait pu être facile, pour un gamin, d'associer le départ de sa mère à l'arrivée d'un bébé mais ça ne nous a pas empêché d'être proches, depuis toujours. Elle est probablement l'une des seules attaches que j'avais encore à Calgary, contrairement à ma première sœur et le reste de la famille. Mes voyages nous ont séparé, la rancœur aussi un peu. Inutile de le nier, nous ne sommes guère l'image de la famille idéale.
/ Quel est votre ressenti à l'égard des enfants ? : autant être honnête, je n'avais pas prévu de devenir père aussi vite, d'autant que mon couple battait déjà de l'aile lorsque ma femme m'a annoncée sa grossesse. Pourtant, si l'arrivée de Louis, notre fils, a mis un terme à ma carrière au sein de Reporters Sans Frontière, je ne reviendrai pour rien au monde en arrière. J'avais une imagine très négative de la paternité, en grande partie parce que j'ai réalisé très tôt que mon propre père était loin d'être parfait. Nous avons une relation difficile et j'ignorais comment remplir ce rôle avec un tel exemple, mais Lou est l'une des meilleures choses qui me soient arrivées dans la vie. Evidemment, m'être séparé de sa mère a quelque peu compliqué son éducation mais je ne regrette rien. Ceci dit, je ne vais pas mentir, ma carrière reste importante et il m'arrive régulièrement de la faire passer au premier plan, ce qui n'est guère du goût de mon ex-femme. Tel père, tel fils de toute évidence.

/ track n°1 (+bonus), nelly / Josh avait dix-sept ans lorsqu'il a rencontré Nelly. Nell, son joli sourire et son doux caractère, la meilleure amie qu'il n'attendait pas. Ils étaient faits pour s'entendre et si beaucoup avaient prédit qu'ils finiraient par franchir le pas entre amitié et romance, eux n'étaient pas de cet avis. Il aura fallu attendre cinq ans, de nombreux mois de séparation et un reportage commun en Afrique pour qu'ils s'abandonnent dans les bras l'un de l'autre. Josh n'imaginait pas aimer quelqu'un aussi violemment et, à la réflexion, les circonstances de l'époque y étaient pour beaucoup. Perdus dans un monde hostile, tous deux animés par l'envie de vivre et la rage de raconter les horreurs dont ils étaient témoins quotidiennement, ils ne pouvaient compter que l'un sur l'autre. Nell a été sa meilleure amie pendant plus de douze ans, son âme sœur presque aussi longtemps. La grossesse est arrivée sans prévenir et là où Nel a été noyé sous le bonheur de la maternité et celui de raccrocher son attirail de journaliste sans peur, Josh a eu plus de mal. Les mois qui ont suivi leur retour à Calgary ont été difficiles et la routine a fini par avoir raison de leur duo. Il y a eu des larmes, des cris, des assiettes brisées, des reproches amers mais ils se sont rendus à l'évidence à l'aube de la naissance de leur fils. Alors non, élever un enfant à deux sans être un couple n'a plus grand-chose d'extraordinaire, même si ça reste peu courant. Ça n'a rien de facile mais ils se sont suffisamment aimés pour rester unis, pour le bien de Louis. / track n°2 (+bonus), père et fils / La relation qu'a Josh avec son père aurait pu être idyllique, sans la moindre tâche mais ce genre de choses n'arrive que dans les contes de fées et le fils discipliné a fini par se rebeller. Passionné de littérature, avide d'aventures, il a refusé de suivre la voie tracée pour lui par son paternel, jetant le premier pavé dans la mare de leurs ennuis. La disparition soudaine de sa mère avait déjà fragilisé leur équilibre familial, maladroitement restauré par une tante au grand cœur et à la patience interminable. Enfant, Josh était impressionné par son père, trop pour en être réellement proche. Adolescent, il a finalement compris que ce père lointain, toujours pris par ses affaires, pourchassé par les vieux démons de la dépression, ce père n'était pas tout à fait le sien. Ils partagent un nom, un héritage, presque un patrimoine pourrait-on dire, mais ils ne font pas partie du même monde. Et ça, son père ne lui a jamais pardonné de l'avoir réalisé. C'est en devenant parent à son tour que Josh s'est réconcilié avec la paternité. Il n'est pas parfait lui non plus et sa carrière prime elle aussi encore sur le reste parfois, il n'a pas été le mari idéal, ne sera pas le père du siècle non plus, mais il ne regrette rien. / track n°3, les voyages / Du plus loin qu'il s'en souvienne, Josh a toujours eu la bougeotte. Alors lorsque l'occasion de partir à l'étranger s'est présenté au cours de ses études, il n'a pas hésité. Il a filé, droit et vif, comme le vent, et il n'est plus arrêté. S'engager auprès de Reporters Sans Frontière a semblé tout naturel, malgré le danger, et il ne reviendrait pas le moins du monde sur ce choix. Il a visité bien des pays, assisté à bien des horreurs qu'il a parfois peiné à retransmettre, mais il ne regrette rien. Les voyages forment la jeunesse, paraît-il, mais même à passé trente ans, il est prêt à repartir. Bien sûr, il y a son fils, son père malade et tout le reste, son engagement auprès de l'université, sa petite soeur avec qui il a enfin renoué un lien physique, et toutes ces petites habitudes que l'on retrouve bien trop facilement. Mais s'il le pouvait, il repartirait sans hésiter. / track n°4, lire, écrire et enseigner / La littérature a toujours fait partie du paysage chez les McKinley, du moins pour Josh. Il garde des souvenirs émus d'après-midi entiers passés lové dans l'un des fauteuils du salon aux murs recouverts d'ouvrage, à rêver de comprendre des lignes encore floues pour un gamin de sept ans. Il a écrit ses premiers textes plus tard, à l'époque où sa relation avec son père commençait à se détériorer, après avoir aussi avalé trop de livres pour en garder le compte. Adolescent, il lui est apparu naturel de suivre cette voie et d'écrire pour vivre, puisqu'il vivait déjà pour écrire. Le journalisme s'est imposé plus tard, comme un devoir et une nécessité après avoir vu des hommes tourner les yeux devant la misère. Josh est un aventurier, oui, mais un idéaliste surtout. Il a l'injustice en horreur et il a mis sa plume au service de gens sans voix. Quant à l'enseignement, paradoxalement, l'idée l'a toujours un peu travaillé, germant dans un coin de son crâne en laissant la vie suivre son cours. Il a eu la chance de croiser de merveilleux professeurs qui ont su attisé sa passion de la leur. Cependant sans l'arrivée de son fils et quelques bonnes rencontres, il n'aurait probablement jamais fait lui-même la démarche de devenir enseignant. D'ailleurs, il ne l'est pas vraiment, il n'en a pas la sensation, pas le titre non plus. Il donne quelques cours, explique certaines choses, passe trois ou quatre heures dans un amphithéâtre pour les semaines les plus chargées, ne fréquente pas la fac lorsque ça n'est pas nécessaire. C'est sans doute mieux comme ça. / track n°5 (+bonus), bisexualité et engagement / Josh a saisi très tôt qu'il n'était pas uniquement intéressé par les filles ou les garçons, sans vraiment comprendre. Quelque chose clochait, quelque chose n'était pas normal, pas d'après ses proches et leurs contes de fées, pas d'après les plans de son père qui, à onze ou douze ans seulement, lui parlait déjà de la jolie fille qui l'aiderait dans la vie. Les filles d'abord, donc. A ça aussi, Josh a dit non. Moins violemment peut-être, moins franchement aussi. Il a refusé la route toute tracée par le paternel, haut et fort, par esprit de contradiction, par besoin de se faire entendre. Sa sexualité en revanche, il l'a tue pendant un moment, le temps de trouver les mots, de parvenir à se comprendre lui-même avant de vouloir l'expliquer aux autres. Il s'est pensé curieux puis franchement gay, hétéro contrarié puis homo convaincu, et il a fini par comprendre, à vingt, peut-être vingt-et-un ans. Certains ont eu du mal à comprendre, d'autres n'ont même pas fait l'effort d'essayer et, bien sûr, ça a été douloureux. Josh a tenu bon, avec Nelly, avec d'autres, moins chanceux que lui. Il s'est engagé, personnellement et officiellement, et après des années à écouter des jeunes souvent rejetés et stigmatisés par des cultures étriquées, c'est à Calgary qu'il a repris ses activités. / track n°6, le romantisme est mort / Il se souvient des fleurs qu'apportait régulièrement son père à sa mère, lorsqu'il était môme. Se souvient du sourire de sa tante devant ses romans à l'eau de rose et ses feuilletons débordant de bons sentiments. Se souvient de tout ce qu'elle pouvait raconter et de tout ce qu'il a pu lire, lui aussi. Et peut-être que Josh est vieux jeu, peut-être que Josh aime trop aimer et chérir, peut-être que Josh est une vieille âme, mais le romantisme existe encore et s'il en est l'un des derniers représentants, soit. Malgré son échec avec Nell, il croit encore en la romance et continue d'espérer qu'il rencontrera un jour quelqu'un avec qui il passera le restant de ses jours. Hopelessly romantic, as they say. / track n°7, solitude / Depuis qu'il est môme, Josh est entouré. De ses sœurs d'abord, de ses proches. Même la mort de sa mère, il ne l'a pas vécu seul. Il y a toujours eu quelqu'un, toujours eu une petite foule autour. L'adolescence a amené les amis, l'université et les voyages, les étrangers. Il y a toujours eu du monde autour de lui mais depuis son retour à Calgary et sa séparation avec Nell, Josh est seul. Il a retrouvé Andrea, bien sûr, il a des collègues, des élèves mais quelque chose a changé et cela, Josh le vit très mal. Si mal qu'il a fini par rechercher un colocataire, ne supportant plus de passer ses soirées dans un appartement vide. Il a besoin de contacts humains, besoin d'échanger quelques mots avec la barista qui lui sert son expresso tous les matins, de sourire à sa voisine lorsqu'il descend les poubelles. Il ne supporte ni le silence, ni la solitude et les quelques mois qui ont suivi son installation dans son nouvel appartement ont vraiment été difficiles et il n'y reviendrait pour rien au monde. / track n°8, trivia / Il possède plusieurs tatouages, discrets mais témoins de ses voyages, chargés d'histoires. / Il porte des lunettes depuis qu'il a cinq ans. / Il pratiquait la natation enfant, a même suivi un programme scolaire lui permettant de s'entraîner plus intensément pour atteindre un haut-niveau mais une blessure à l'épaule a mis un terme à ses rêves de grandeur lorsqu'il était adolescent, pour le plus grand bonheur de son père qui voyait difficilement comment son accro des bassins de fils pourrait suivre sa voie en devenant champion. / Il parle couramment anglais, français, espagnol et un swahili maladroit qui a fait rire grand nombre de ses interlocuteurs lors de ses missions en Afrique. / Il lui arrive régulièrement d'assister à des cours de théologie. / Il boit peu, mal à l'aise à l'idée de perdre ses moyens. C'est déjà arrivé et il l'a amèrement regretté. Alors une bière, deux à la limite, mais ça s'arrête là. / Il parle tout seul, marmonne beaucoup dans sa barbe, surtout le matin et les jours de mauvaise humeur. / Son humour est particulier. Cassant, un peu trop noir au goût de certains. Pourtant, Josh est très bon public, il rit de tout ou presque, à partir du moment où c'est exprimé avec poésie et intelligence. / Il corne les pages des ouvrages qu'il lit et déteste qu'on le lui fasse remarquer en faisant passer cela pour de la négligence. Pour lui, un livre doit vivre entre les mains de son lecteur. / Il écoute souvent la radio pour s'endormir et se réveille généralement sans l'avoir éteinte. / Il aime cuisiner mais se retrouve souvent devant un frigo et des placards vides. / Il court le matin, va à la piscine quatre à cinq fois par semaine, mange équilibré et, globalement, a une excellente hygiène de vie. Si tant est qu'on ne s'arrête pas sur les paquets de cigarettes qui peuplent ses poches, ses étagères et sa besace. / Il déteste aller chez le coiffeur et, plus généralement, qu'un inconnu s'occupe de lui. / Le moment des courses est pour lui une vraie source de joie : il aime observer et être entouré par des gens qu'il ne voit jamais ailleurs. Il peut passer deux heures dans un supermarché à regarder et à imaginer ce qui peut bien passer par la tête de ces inconnus qui le croisent sans le regarder.

I can hear your heart

Pseudo/Prénom ≈ Camille.
Âge, pays ≈ trop vieille pour toi/France.
Fréquence de connexion ≈ cinq, six jours sur sept.
Type de personnage ≈ ex-prélien d'Alicia (là).