we were on a break + boyd

Boyd Dixon

It's just another night And I'm staring at the moon
I saw a shooting star And thought of you I sing a lullaby

Nom complet : Boyd Dixon. Date de naissance, âge : 10 Décembre 1986, trente ans. Origines, nationalité : Canadienne. Orientation sexuelle : Hétéro. Occupation : Propriétaire d’une boutique de produits bio – Etudiant en L2 (Marketing & Managment d’entreprise) le soir. Situation financière : Stable. Statut civil : Marié – En instance de divorce – Peu importe. Caractère : Extraverti –Loyal – Impulsif – Bagarreur –Dyslexique – Libertin – Nonchalant – Charmeur – Espiègle – Macho – Jaloux.
. Célébrité : sebastian stan. Groupe : Jada Pinkett.

I sang a lullaby for you

/ Gardez-vous de bons souvenirs de votre enfance ? : Thanksgiving. La table dressée au milieu du salon. Les bougies qui subliment le vestibule. Et les enfants qui rient partout. Les enfants qui courent.
/ Quel genre d'enfant étiez-vous ? : Difficile - indomptable. Un vrai casse-cou. Le manque de liberté et d’interaction sociale. Les tours d’une demeure luxueuse au bord de la vallée de la rivière de Bow. La solitude l’a rendu fou.
/ Plus jeune, quel était votre objet préféré ? Les flocons de neige.
/ Parlez-nous de votre famille : Riches entrepreneurs du Sud. Le portefeuille garni et la tête bourrée de faux principes. Boyd est parfois étouffé par les apparences, par les jeux des paraîtres.
/ Quel est votre ressenti à l'égard des enfants ? : C’est comme les pets. On ne supporte que les siens.

Boyd est issu d’une famille aisée du sud d’Aleberta. Il a grandi dans un chalet au bord des montagnes rocheuses de Banff. C’est un jeune homme simple et bien éduqué. Mais il n’a jamais eu agir avec noblesse et élégance. // Son regard exhale une certaine d'anarchie. Il avance en dandinant une pipe dans la bouche et un manteau de laine sur les épaules. // Scolarisé à domicile en raison de ses problèmes de dyslexie, Boyd n’a jamais aimé l’école. Il a un diplôme basique, une carte gold et une belle gueule. // Extraverti, légèrement abêti et volage. Sa démarche possède un charme caractériel; la rébellion, l’insubordination, la rage. // Ancien champion de hockey. Il arrêté la compétition après une mauvaise chute. Le dos bloqué, des contusions et une jambe cassée, Boyd a passé trois mois à l’hôpital avec pour compagnie les seuls livres qu’il arrive à apprécier : playboy. Emancipé à l’adolescence, il mène une vie de dépravé. Coke, alcool, soirées entre gosses de riches. Il se laisse tenter par la futilité. A 19 ans, il épouse une prostituée. // Agressif et imprudent, Boyd participe à divers combats de rues. Il veut se sentir vivant. Car à cet instant, la peur disparait. Le vide n’existe plus. // Il aime profondément sa famille. Mais il pense pour l’individu. Égocentrique et insouciant, il ne tolère pas l'emprisonnement affectif. // Après une visite de courtoisie à Calgary, il décide d’emménager avec son cousin Graham. Il rencontre de nouveaux amis. Il adopte de nouvelles habitudes. Puis il tombe amoureux de Jade. Une danseuse sauvage. Un deuxième mariage. Mais son père ne cautionne pas cet énième écart de conduite. Boyd est déchu. Il abandonne son héritage pour créer son entreprise de produits bio.

I can hear your heart

Pseudo/Prénom ≈ like animals (noha).
Âge, pays ≈ 25 ans, Maroc – Afrique du Sud.
Fréquence de connexion ≈ quotidienne.
Type de personnage ≈ inventé.

(2006)
Je me reposais contre la rampe.
Mon visage se reflétait sur la vitre. J’observais les alentours, détaillant les silhouettes mesquines qui s’amenuisaient dans la rue. Je ne pouvais pas échapper à la folie. Je ne pouvais pas échapper à cette frénésie. Je souris en m’élançant au milieu de la foule. Il faisait frais ce soir-là. Je longeais les avenues tortueuses de Banff afin de retrouver l’entrepôt. C’était une impasse. Et nous étions tous mal lunés. Je me redressai en échauffant les muscles.
« Frappe plus fort ! » Criaient-ils déjà.
Je sortis une cigarette en désignant mon opposant. Je le connaissais. Steve était idiot – un gros gabarit. Il suffisait de le déstabiliser, de foncer dans le tas afin de le fatiguer. Les combats clandestins n'avaient pas de règles. C’était une soumission à la violence. Je tendis les doigts vers les arcs du lampadaire. Les étoiles se dessinaient sur ma peau comme des guirlandes. J’étais fasciné par l’éclat vespéral de la lune. Par les étincelles qui ondoyaient autour de l’estrade. Je braquais mon mégot dans la pénombre. Il brillait aussi. Il se joignait aux ombres fugaces de la nuit. Mon profil était chétif et incertain, mais je n’avais pas peur. La douleur me rendait vivant.
Ici, je me reconnaissais sans failles.
Sans le masque.
Sans être Boyd Dixon.
« Hé. J’espère que t’as mis une coquille. » Me moquai-je, alors qu’il m’assiégeait. Le premier coup était le plus exaltant. Je m’effondrais sur le goudron, le souffle happé par le vent. Steve grognait. Ses yeux étaient rouges, injectés de colère. Je pinçais les lèvres en me redressant sur les coudes.
« Encore ! »
J’entendais les cris.
Les supplications.
Mes cheveux se collaient à mon front.
Et je ris.
Je riais si fort, j’en avais mal au cœur.

✻✻✻

(2014)
Tu te souviens de nous ?
Notre promesse était toujours là, brûlant dans ma poitrine.
Je ne parvenais pas à oublier ces vœux.
Pourtant, elle avait fait une scène.
Elle avait choisi de briser notre équilibre.
La danse était plus exaltante que les draps de satin.
Et mon regard ne lui suffisait pas.
Jade était magnifique.
Elle voulait les autres – leurs souffles haletés, leurs bouches ouvertes.
Je raccrochais brusquement le téléphone.
Non, j’ai pas épousé une traînée. C’est une artiste.
Mais ma mère ne comprenait pas.
Elle était offusquée par mes décisions. Par les longues nuits d’hiver et mes mensonges.
J’imaginais le pooldance.
Les liasses de billets.
Le peu de fierté.
La rage était là. Et je me consumais dans ses flammes.
Je vagabondais dans la rue avant de m’arrêter près du club.
Tous les hommes parlaient de Jade.
Tous.
Je fulminais en guettant son arrivée.
Elle marchait avec élégance, les jambes ornées d’étincelles. La fourrure sur les épaules. Les cils enrobés de plumes. Mon orgueil était à terre. Elle m’écrasait – Mais elle ne voyait rien.
Mes doigts tremblaient dans ses poches.
Je l’embrassai furtivement, les lèvres gercées par le froid. Puis je restais immobile, attendant des excuses, une justification.
Elle haussa les épaules.
« Tu ne dis rien. »
« Tu sais que j’aime pas ça. »
Elle ne répondit pas.
Je l’étouffais avec mes pensées.
Je l’étouffais parce qu’on se disputait sans cesse.
« Je peux plus continuer, Boyd. »
J'arquai un sourcil en pénétrant dans la chambre.
Les fenêtres étaient teintées, plongeant la pièce dans une douce pénombre, salutaire pour mes yeux, rutilante sur mon cœur. J’enlaçais ses différences afin de trouver une place dans son univers. Mais Jade était trop belle – Ils la désiraient. Et je ne le supportais pas.
« Quoi ? Tu vas faire la gueule parce que j’veux pas te partager. »
« Oh mon dieu ! On dirait que tu parles de ton goûter. »
« C’est tout comme ! »
« Tu es trop con. »
Je l’empoignai par la taille.
« Arrête de danser, Jade. »
« T’es complètement fou. Lâche-moi ! »
Ma poigne était brutale.
Elle s’éternisait sur ses courbes avec désespoir.
« Je t’ai dis de me lâcher. »
« Pourquoi ? T’en a eu assez ce soir ? »
Son expression se figea.
Elle me regarda avec insistance.
Puis elle s’éloigna.
« Je… Je suis désolé… Je voulais pas dire ça …»
Mais il était trop tard.
« C’est fini ! Je me casse. »
La porte glissa vers le pallier.
Je restai tapi dans l’ombre.
Puis je parti à sa recherche dans les bars, au fond des verres de whisky.
Jade était trop rapide.
Je ne l’avais pas trouvé.
A la place, je m’étais égaré sur les cuisses d’une autre.
Mais ce n’était pas grave.
On avait rompu.