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 FEELS LIKE WE ONLY GO BACKWARDS + JOYD

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Boyd Dixon
petit lutin
Boyd Dixon

messages : 6
pseudo : like animals (noha)
célébrité, © : s.stan, songbird
âge : 30 yolos
occupation : gérant d'une boutique de produits bio ; prend des cours du soir (managment&marketing)
côté coeur : married to jade

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MessageSujet: FEELS LIKE WE ONLY GO BACKWARDS + JOYD    FEELS LIKE WE ONLY GO BACKWARDS + JOYD  EmptySam 10 Déc - 19:48


“aware of our deep failings, we pour contempt on our own hearts for wanting more.” Les étoiles s’étalaient sur les pavés de la ville. Dans l’obscurité, je ne reconnaissais plus la femme que j’avais épousée. Ce cabaret était un nid de vipères – les créatures de la nuit s’agitaient sur les barres de la piste. Les jambes chaudes et venimeuses. Le cœur meurtri par la danse élégante. Peu importait ses promesses, l’amour crevait sous les cadences érotiques de la musique. Jade se tenait au milieu de la foule. Il suffisait d’un contre-pied pour la faire vaciller dans les couloirs du club. Je m’appuyais sur le rebord du bar. Mes bras flottaient entre les silhouettes afin d’effleurer ses talons mouvants. J’avançais sur une planche savonneuse, les pensées versatiles et silencieuses. La vérité était effrayante. Car je l’avais trompé. Au-dessus de mes paroles maladroites, elle ne voyait que l’adultère. On avait déjà rompu ! Non. J’étais soul, désespéré. Mes ongles raclaient la surface de la table. Le bois crissait sous mes phalanges. Je ne supportais plus le spectacle. Et je ne comprenais pas ces choix. Je me sentais las des polémiques, des aspirations égoïstes de Jade. Je l’aimais encore. Je n’étais pas parvenu à me libérer. Chaque matin, j’étais soumis aux conventions. Je portais mon alliance et mes vêtements usés. Les récitations de ma mère hantaient mon esprit. Ses jugements étaient justes. La danse n’était qu’une mascarade. Une façon de déguiser ses sentiments. Car Jade adorait l’attention. Elle exhalait un charme incertain, seule sous les lumières tamisées et les miroirs rétractiles. Il y avait même des plantes vertes. Foutaises ! Bientôt, elle pensera honorer mes valeurs écologiques, car elle remue le cul sous les tiges étiolées d’un eucalyptus. Un homme se pencha vers la scène. Il la regardait avec émerveillement. Son expression était voilée de vices et de fanatisme. J’étais jaloux. Irascible. J’avais tellement mal que le temps ne passait plus. L’espace était bloqué dans les souvenirs de la citadelle. Je me levais brusquement. Mon ombre me suivait de lieu en lieu. Je quittais l’établissement et ses mauvaises fréquentations. Ma poitrine se cambrait dans la rue. J’attendais devant la sortie des artistes. Les néons ondulaient sous mes rétines. J’observais les macs et leurs proxénètes, les dealers et les toxs. Il n’y avait pas de grâce dans le déshonneur. Le tarif était plus élevé ici. Mais ils n’en demeuraient pas moins sales. Je déglutis en allumant une cigarette. Les manches de ma chemise étaient trop larges. Mes poignets se noyaient entre les plis du tissu. Je sentais le fromage – l’odeur rustique de la fermentation et du beurre salé. Mes doigts étaient gras et écorchés. Je m’étais réveillé auprès d’une inconnue. Sa Cologne imprégnait mon col. Le sexe était obsolète. On était ensemble. On était bien. Un orgasme, une éternité qui s’achevait au petit matin. J’aspirais les volutes de fumée d’un air grognon.
Je devais la voir.
Puis elle apparut dans l’allée. Son manteau cachait les plumes de son costume. Mais je devinais ses courbes sous le velours. Tu me manques. C’est horrible. Son regard se braquait sur mon visage. Elle ne semblait pas surprise. Malgré notre séparation, Graham et Bianca, nous avaient maintenus en équilibre. Jade était ma meilleure amie. Celle que je refusais de divorcer. Je grinçais des dents en lâchant mon mégot. «Putain, on se les gèle. Je t’ai ramené une écharpe. Elle est chez moi.» Déclarai-je avec un sourire mutin. Je l’empoignais par la taille afin de traverser le parking. Mes gestes étaient naturellement déplacés. «Alors ? Tu t’es bien amusée? No offense. Toni m’a fait entrer en douce. Je t’ai vu avec ton « fandom ». Les quadragénaires t’adorent !» Je me moquais gentiment. Mais je désapprouvais complètement sa carrière. Mes pensées s’enchaînaient – elles s’engendraient dans un spectre obscur. J’ouvris la portière de ma voiture. «Y avait pas assez de place à l’arrière pour les caissons. Chérie on voyage en classe saucissons séchés.» J’esquissais une révérence, mais au moment de me redresser mon crâne percuta le rétroviseur. «Aie ! Tu crois que j’ai une bosse ? Une contusion ?» Grognai-je en lui montrant mon front.
 
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Jade Dixon
petit lutin
Jade Dixon

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pseudo : endless wildones
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MessageSujet: Re: FEELS LIKE WE ONLY GO BACKWARDS + JOYD    FEELS LIKE WE ONLY GO BACKWARDS + JOYD  EmptyDim 11 Déc - 10:01


“aware of our deep failings, we pour contempt on our own hearts for wanting more.” Il faisait froid dehors. La neige avait recouvert les pavés d'un blanc qui semblait éternel. Une promesse qui revenait chaque hiver. Une promesse qui faisait échos à celle que nous nous étions données fut un temps. Mais elle semblait trop lointaine pour l'honorer. Les lumières s'étalaient contre le doré de mon épiderme. Les faisceaux me brûlaient la peau dans des jeux de lumières fascinants. Parce que ce n'était pas mon rêve. Les chignons, les pointes et les bodys étaient bien loin de ces tenues affriolantes. Cette situation aurait dû n'être que provisoire, ne durer qu'un temps. Alors, j'avais appris à en apprécier les détails. A trouver les côtés positifs de cette scène dans un élan positif. Le principal était que le salaire était confortable, assez pour m'offrir la largesse de subvenir aux aléas de la vie, aux traitements de mon père at aux coûts de la vie. Les petits plaisirs n'étaient pas fréquent, d'ailleurs, une paire de chaussure me faisait de l'oeil dans cette boutique qui faisait le coin de la rue. Fort heureusement, Bianca était devenue maître dans l'art de détourner l'attention de mon banquier. Les plumes me chatouillaient les cuisses, mes talons claquaient contre le sol en écorchant mes pieds. Mais je continuais. Je continuais de balancer mes jambes, de me courber au grès de la chorégraphie et des arabesques. Je ne regardais pas les clients. Je ne voulais pas les voir. La seule chose que je voulais, c'est danser. Exprimer mon art dans quelques formes que ce soit. J'aurais aimé continuer à l'institue. Reproduire les mouvements des plus grands, écouter leurs enseignements avec attention et plaquer mes cheveux chaque matin dans un chignon strict. Mais la vie en avait décidé autrement. Le spectacle se terminaient et les applaudissements se faisaient entendre. Un sourire lasse se dessinait sur mes lèvres, alors que je rejoignais les coulisses pour sortir de cet endroit le plus rapidement possible. Je n'avais qu'une hâte, éviter les espoirs amoureux des clients. Pourtant, il y'en a un que je ne pouvais pas éviter : Boyd. Je fronçais un sourcils en laissant mon regard trainer sur sa silhouette, interrogatif. Que faisait-il ici ? J'aurais aimé lui sourire comme aux nombreux petits matins que nous avions passés dans les bras l'un de l'autre. Rire en sentant ses doigts chatouiller mes flancs et embrasser ses lèvres gercées par le froid. «Putain, on se les gèle. Je t'ai ramené une écharpe. Elle est chez moi.» sa main venait entourer ma taille et ma tête se posa tout naturellement contre son épaule. C'était ainsi entre nous. L'amour avait pris le pas sur l'amitié et l'amitié avait repris ses droit officiellement. « Alors, c'est comme ça que tu les ramènes chez toi. Je me disais aussi. C'est pas normal qu'elles acceptent de venir chez toi sans contrepartie » soufflais-je en lui faisant un clin d'oeil. Je pouvais comprendre que les femmes s'étiolent devant lui. Il était charmant et plein d'humour. Taquin et bienveillant sous ses airs bourrus et macho. «Alors ? Tu t'es bien amusée? No offense. Toni m'a fait entrer en douce. Je t'ai vu avec ton « fandom Les quadragénaires t'adorent !». Les reproches déguisés n'étaient jamais loin. » Il ne voulait pas m'offenser, mais il me piquait. Je levais les yeux au ciel en plissant le nez. Il n'avait jamais compris et ne comprenait jamais. Je m'étais accommodé de cette situation, parce que je n'avais pas le choix. Je ne préférais pas répondre, me contentant de le suivre à sa voiture. Boyd venait me chercher 3 fois par semaines, parce que le moteur de ma voiture avait lâché et que les bus nocturnes avaient terminés leur tournée à cette heure-ci. Ce mois de décembre était difficile et je n'avais pas les moyens de faire réparer mon auto. «Y avait pas assez de place à l'arrière pour les caissons. Chérie on voyage en classe saucissons séchés.» Je passais la tête pour regarder les caisses s'empiler à l'avant. Entre son odeur de fromage et de saucissons séchés, il ne pouvait qu'entrelacé les courbes des gourmandes. « Je m'en fou. Cette fois-ci je m'assois sur toi. J'ai eu l'impression de me faire violer par un saucisson Lundi soir. C'est assez traumatisant » soufflais-je en attendant qu'il s'assoit dans la voiture, mais sa maladresse frappa. Insolente, je riais sans prendre la peine d'y mettre les formes ou de m'en cacher. La situation était ridiculement drôle. «Aie ! Tu crois que j'ai une bosse ? Une contusion ?» D'un geste maternel, je prenais son visage entre mes mains, je regardais son front avec attention sa dite blessure « T'es qu'un bébé. Y'a pas de contusion et pour la bosse .... » Délicatement, je posais ma main sur son front avant d'appuyer sur ce dernier «Tu peux être certain qu'elle sortira pas maintenant. Mais c'est bien, t'as été courageux. Je te donnerais une sucette arrivé à la maison» soufflais-je en déposant un baiser sur sa joue. J'attendais qu'il s'installe pour me poser sur ses genoux. «Recules un peu le siège, j'ai les seins écrasés contre le volant. Je pourrais pas conduire comme ça. »
 
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