End of the night. Addi & James

PARTIE II
End of the night.
ADDI & JAMES

La soirée était passé à une sacré vitesse et James n’avait pas pensé une seule seconde que la soirée se déroulerait comme ça. La soirée avait commencé en compagnie de Rebekka, une jeune femme faisant partie du tableau de chasse de monsieur, tout avait été chambouler lorsqu’il avait aperçu Addison, de fil en aiguille la soirée était devenu très compliqué, Addison lui avait fait un semblant de déclaration amoureuse et James n’avait pas été spécialement réceptif à sa déclaration, même si au fond il n’était pas loin de ressentir la même chose. Alors que la soirée se terminait presque en catastrophe, James avait prit les devants pour détendre l’atmosphère, Addison étant un peu morte saoule, James c’était proposé pour la ramener chez-elle, alors que la demoiselle souhaitait prendre un taxi. « Je n’ai même pas terminé mon unique verre si tu veux savoir » dit-il en souriant, juste avant de la prendre sur son dos tout en évitant qu’Addison se ramasse par terre de peu. James tourna sa tête vers Addison suite à sa proposition d’aller chez-elle, invitation qu’il accepta sans vraiment hésiter. « Avec plaisirs, allons-y !» dit-il tout en avançant vers sa voiture avec Addi sur son dos, le chemin fut assez rapide jusqu’à la voiture, puis faut dire qu’elle n’était pas vraiment lourde donc c’était du gâteau pour James.

Une fois devant la voiture, James déposa Addison devant la portière juste avant de lui ouvrir afin qu’elle puisse s’y installer. « Voilà m’dam !» dit-il en souriant à Addison qui prenait place dans la voiture, James fit rapidement le tour et s’installa au volant de sa voiture. Il alluma le contact et regarda Addison en souriant. « Ah au faite, oui on oublie … même si je vais avoir du mal à oublier, je te promet de faire un effort pour oublier si tu ne vomis pas dans ma voiture !» dit-il d’un ton un peu moqueur.

La route ne fut pas très longue jusqu’au domicile d’Addison, une fois garé, James sorti de la voiture et ouvrit la portière afin qu’elle puisse en descendre . Alors qu’il se trouvait face à la demoiselle, James eu un moment d’hésitation à la suivre vers l’intérieur. «T’es sur que tu veux que je monte ? J’aimerai pas qu’on réveil les petits, puis tu as sûrement besoin de dormir …» Malgré tout les efforts possible, James se battait toujours avec ces pensées et les mots qu’avait prononcé Addison résonnait encore dans sa tête. Il ressentait comme une peur de la suivre, peur de se retrouver à nouveau face à une discutions comme celle qu’ils ont eu un peu plus tôt dans la soirée

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Addison, toujours sur le dos de James, ferma les yeux. La nausée la guettant, elle prit de grandes respirations dans l’espoir de se sentir mieux. Heureusement, la technique fonctionna. Un sourire s’afficha sur les lèvres de l'entrepreneuse lorsque le jeune homme accepta volontiers son invitation à venir chez elle. Le joli châtain déposa alors Addison sur le sol et celle-ci tenta tant bien que mal de s’asseoir sur le siège passager. « Je ne prendrais plus jamais d’alcool, mais surtout, je ne prendrai plus jamais de tequila. Foutue tequila. », dit-elle très sérieusement en roulant des yeux.

James dit alors à Addison qu’il pouvait facilement oublier ses paroles, mais qu’il aurait bien du mal à oublier son vomi étendu dans sa voiture. La blonde aux yeux bleus éclata de rires. « Le malaise ! N’empêche, j’aimerais bien être malade juste pour voir ta réaction. » La voiture prit tout à coup un virage serré et Addison eut un haut-le-cœur. Elle avait parlé trop vite ! La jolie blonde ouvrit tout de suite la fenêtre pour respirer à nouveau l’air frais et se sentit heureusement beaucoup mieux au bout de quelques secondes.

Le trajet fut court et ils arrivèrent chez Addison en moins de deux. James fit encore une fois preuve de galanterie et vint ouvrir la portière de la jolie blonde. « Ne t’inquiète pas pour ça, les enfants sont chez Vince ce soir. » L’entrepreneuse, trop dégourdie par l'alcool, ne comprit pas la véritable raison derrière l'hésitation de l'avocat et le prit la main. « Je n’ai pas du tout envie de dormir. Allez, viens ! », ajouta-t-elle en l'attirant vers la maison. Après quatre tentatives, elle réussit enfin à déverrouiller la porte et invita James à entrer le premier. « Je crois que je n’ai jamais vu cette maison aussi tranquille de toute ma vie », dit-elle en se laissant tomber sur le canapé du salon. « Tu veux quelque chose ? »

PARTIE II
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Chaque soir après avoir bien bu, James se répétait souvent la même phrase qu’Addison, ne plus boire d’alcool plus jamais, mais le lendemain il se retrouvait souvent avec un verre à la main, cela le fit sourire lorsqu’il entendit la demoiselle dire cela. Le trajet c’était déroulé sans incident et les jeunes gens furent vite arrivé à destination, après mainte hésitation James décida de suivre Addison qui l’embarqua avec elle, lui annonçant juste avant que les enfants sont chez son ex mari et qu’elle n’’avait pas envie de dormir. S’installant à ces côtés sur le canapé du salon, alors qu’elle venait de lui proposer s’il voulait quelque chose, l’envie d’un verre était bien évidente, mais James avait finalement décidé de terminer la soirée sobre pour une fois. « Non ça ira … » dit-il tout en regardant autour de lui, la maison était très calme, j’imagina quelques seconde l’inverse avec les enfants puis plongea son regard vers celui d’Addison. Elle avait un truc dans son regard qui ne laissait pas impassible James, il avait cette envie de la prendre dans ses bras, de l’embrasser et de la serrer fort, mais était-ce la bonne chose à faire ? « Viens par la !» dit-il en levant son bras afin qu’Addison puisse venir se blottir contre lui, profitant de sa position pour lui caresser les cheveux.

Quelques minutes passèrent comme ça, dans le plus grand silence jamais eu entre les deux jeunes gens. James se redressa légèrement afin de pouvoir plonger son regard dans celui d’Addison, lui caressant légèrement la joue il avait que cette envie dans la tête, l’embrasser, mais il ne voulait profiter d’elle, pas après la soirée qu’ils venaient de passer ! « Eh merde !» dit-il d’un seul coup avant de poser ses lèvres contre celle d’Addison afin de lui donner un baiser des plus fougueux tout en lui caressant les cheveux. Il faisait peut-être le mauvais choix en faisant cela, mais les pulsions étaient bien trop présentes et il ne pouvait se retenir.

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La maison était plongée dans une telle tranquillité que la jolie blonde ne tarda pas à sentir la fatigue s’emparer d’elle. Elle retint un bâillement pour ne pas faire fuir son invité et changea de position sur le canapé afin de se réveiller un peu. James se laissa tomber à ses côtés et lui répondit dit qu’il ne voulait rien. L’entrepreneuse hocha la tête en guise de réponse. Tant mieux s’il ne voulait rien, car elle était drôlement confortable où elle était ! La seule idée de devoir se lever la décourageait et elle avait bien l’intention de passer la nuit complète sur le canapé du salon. Addison se souvint alors que les enfants passaient le week-end complet avec Vince et elle s’en réjouit. Les deux jours qui allaient suivre allaient être centrés sur elle : restaurants gastronomiques, bains chauds moussants, télévision… Elle en rêvait déjà. La jeune maman avait toutefois hâte de revoir ses trois amours. Un total de trois jours sans voir ses enfants étaient bien assez.

Le beau châtain passa alors un bras par-dessus les épaules de la blonde aux yeux bleus et celle-ci posa sa tête contre lui. Addison leva le regard vers James et un courant électrique parcourut son corps en entier. Elle sentit James se rapprocher d’elle et eut des papillons dans l’estomac. Ils échangèrent leur souffle et leurs lèvres s’effleurèrent un instant avant de s’embrasser avec fougue. Addison s’étendit sur le dos et attira l’avocat sur elle. « Je m’ennuyais de ces moments. » Elle retira le gilet de James et caressa son torse nu. Les yeux lourds, elle tentait au mieux de rester éveiller, mais les minutes étaient comptées avant qu’elle ne s’endorme pour de bon.

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Une fois de plus James n’allait pas passer la nuit chez lui, cela faisait maintenant un moment qu’il n’avait pas eu de chez lui, laissant la maison à son ex femme il était aller vivre avec sa sœur après son divorce, laissant son fils avec Gillian son ex femme. Depuis il vivait à droite à gauche, dormant souvent à l’hôtel ne voulant pas emmener des femmes chez sa sœur. S’il le souhaitait il pouvait se permettre d’acheter un appartement ou une maison, mais l’envie de vivre seul n’était pas là, il préférait donc vivre comme cela, même si à force sa vie ne ressemblait pas à grand chose. En voyant la maison d’Addison, cela lui rappelait son ancienne maison, il se remémorait les moments ou son fils avait dessiner sur les murs, ou les moments passé tout simplement en famille, il réalisait que cela lui manquait et que son fils lui manquait. James n’avait pas été un bon père ces derniers mois, bien au contraire, très absent pour lui, préférant son travail qu’à lui.

Alors qu’ils étaient installés l’un contre l’autre pendant un moment, après que James ait embrassé la belle, il se retrouva rapidement au dessus d’Addi, la dévorant des yeux tout en continuant de l’embrasser avec fougue, descendant ses lèvres vers le cou de la jeune femme. James se sentait merveilleusement bien, son corps frissonnant au contact de celui de la belle, il réalisa que ça lui avait également beaucoup manqué de passer du temps avec Addison et ça lui faisait énormément de bien, car malgré le fait d’avoir côtoyé d’autres filles durant ces deux semaines, elles ne sont pas elle. « Tu m’a beaucoup manqué … » dit-il tout en la soulevant afin de l’emmener jusqu’à la chambre n’étant pas très à l’aise sur le canapé.

Le trajet vers la chambre ne fut pas très long, mais alors qu’ils franchirent la porte de la chambre, James sentit le poids d’Addison un peu plus lourd que la normale, c’est ainsi qu’il se rendit compte qu’elle c’était endormis ! Il poussa un petit soupir, tout en la déposant délicatement sur le lit, il lui retira sa robe puis termina par la couvrir avec la couverture par la même occasion. Il s’installa au bord du lit la regardant dormir un petit moment tout en pensant à l’avenir, l’avenir qu’ils pouvaient avoir tout les deux.

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Le quotidien d'Addison était assez tranquille. La jeune mère se levait, allait porter ses enfants à l’école et à la garderie, continuait son chemin jusqu’au au travail, prenait une pause déjeuner et ramenait sa fille et ses deux jumeaux à la maison. Elle préparait ensuite le dîner, jouait à cache-cache ou regardait un film pour enfants, donnait le bain à ses plus jeunes et bordait toute la famille avec un conte de fées. Une fois tranquille, elle rangeait la maison, se préparait une tasse de thé et s’installait dans son lit avec un bon livre. Les romans à l’eau-de-rose étaient son péché mignon : elle les adorait. Ils lui redonnaient espoir en l’amour, le vrai. Les derniers mois avaient été relativement calmes, mais aussi assez difficiles pour Addison. Elle avait réfléchi comme jamais à ses relations amoureuses, notamment au père de son premier enfant, au père de ses deux autres enfants et à l'avocat qu'elle avait récemment rencontrée. Après son divorce, Addison s'était promis de ne plus s'attacher à qui que ce soit et c'est pour cette raison qu'elle avait pris peur devant ses sentiments envers James. Elle ne voulait plus souffrir.

Le joli châtain souleva Addison dans ses bras et l’emmena dans sa chambre. Il ne fallut qu’une minute ou deux pour qu’elle s’endorme à poing ferme et le jeune homme la déposa délicatement sur son lit avant de lui enlever sa robe et de la couvrir des couvertures du lit. La blonde aux yeux bleus se recroquevilla sur elle-même et poussa un léger soupir, complètement endormie. Regretterait-elle sa soirée en se réveillant ? Prendrait-elle à nouveau peur ? L’alcool lui avait enlevé toutes inhibitions après tout. James était toutefois spécial pour Addison et même si elle aurait voulu le repousser encore longtemps, elle serait probablement revenue vers lui un de ces jours, alcool ou non, homme parfait ou non. L’amour ! « James ? », souffla-t-elle dans son sommeil.

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Les heures passaient et James n’arrivait pas à trouver le sommeil, adosser contre la tête de lit à côté d’Addison qui dormait très profondément, le jeune homme regardait sur son téléphone les derniers messages qu’il avait reçu, le dernier était de Rebekka, la jeune femme avec qui il était en début de soirée avant de tomber sur la belle blonde. Il poussa un léger soupire en lisant son message, la demoiselle en était venu au stade ou elle lui demandait si leur relation allait aller plus loin ou s’il la considérait juste de passage. Comment pouvait-il se mettre à chaque fois dans de mauvais drap comme ça, son principal objectif ces derniers temps étant tout simplement de s’amuser, il ne pensait guère à plus loin, mais les jeunes femmes sur qui il tombait ne voyait pas la chose de la même façon. Regardant dans le vide un bon moment avant de lui et il termina par lui écrire : - Je suis désolé, mais toi et moi ce n’est pas possible, trouve-toi quelqu’un avec qui tu as un avenir, ne m’appel plus. Son message était assez sec, mais il voulait être sûr que la demoiselle ne revienne plus vers lui. Posant son téléphone sur la table de nuit il jeta un œil sur Addison qui dormait toujours aussi bien, il fit un léger sourire en la regardant dormir puis s’allongea à côté d’elle et se mit à regarder le plafond, pensant à leur relation.

Les mots d’Addison plus tôt dans la soirée, l’avait quand même marqué, il ne parvenait pas à arrêter d’y penser, ça lui avait fait comme un électrochoc et il n’arrivait pas à oublier. Pensant au petit matin qui allait bientôt arriver, devait-il faire comme si de rien était ? Ou devait-il aborder la question alors que la demoiselle aurait bien reprit ses esprits ? Il était perdu, ne sachant plus ce qu’il souhaitait et surtout jusqu’ou il voulait aller. Il avait conscience que s’il continuait à fréquenter Addison de la sorte, un moment donné la conversation de la veille reviendrait et s’il n’est pas prêt cela sera encore plus dur à repousser. Après avoir luter plusieurs heures, les yeux de James commencèrent à se fermer tout doucement, mais la voix d’Addison lui fit es rouvrir ces yeux d’un seul coup, entend la belle blonde prononcer son prénom. « Oui ?» dit-il immédiatement avant de se redresser. Il se rendit compte à ce moment là que la belle dormait encore, il fit un petit sourire se blottissant contre elle, passant son bras autour de sa taille et s’endormit ainsi.

La nuit fut courte pour pour James, le réveil du jeune homme sonna à neuf heure précise, se réveillant en sursaut, l’éteignant en vitesse pour ne pas réveiller Addison. Il se leva assez rapidement pensant qu’il devait aller travailler par habitude. Se retrouvant quelques minutes plus tard après un bref passage dans la salle de bain, dans la cuisine, il jeta un œil au calendrier et se rendit compte qu’on était samedi, il soupira un bon coup pensant qu’il devait se dépêcher pour aller travailler, il se sentit d’un seul coup soulager. Il prit alors l’initiative de préparer le petit déjeuner. Le café était prêt, il avait fait des œufs brouillés avec du bacon et laissa un petit mot sur la table, au cas ou qu’Addison se réveille entre temps. – Je reviens rapidement, parti faire une petite course. Enfilant sa veste il passa la porte d’entré direction la pharmacie afin de chercher quelques petits remèdes pour la belle blonde qui allait sûrement avoir mal à la tête en se levant.

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Le ciel était gris et de gros flocons de neige virevoltaient dans les airs. Il ne faisait pas encore nuit que les lampadaires s’allumaient les uns après les autres. Addison était habillée d’un bonnet en laine blanc, d’un long manteau gris, de gants en cuir noir et de bottes d’hiver beiges. Les yeux plissés et la main droite au visage, elle tentait de reconnaître la silhouette qui se trouvait devant elle. « Julian ? », dit-elle timidement. Le brouillard cessa soudainement et elle reconnut son premier amour, le père de sa fille. Son cœur se serra et un mélange de tristesse et de haine s’empara d’elle. « Pourquoi tu es parti ? Pourquoi tu m'as laissé toute seule ? Te rends-tu compte que ta fille a maintenant 6 ans ? », cria-t-elle de toutes ses forces. L’homme la fixa dans les yeux pendant quelques secondes avant de disparaître dans le néant. Surprise, Addison regarda furtivement autour d’elle. Il n’y avait toutefois plus personne. « Qu… Quoi ? », s’interrogea-t-elle dans un murmure à peine inaudible. Un tourbillon de lumière l’enveloppa soudainement et la blonde aux yeux bleus se réveilla. Un terrible mal de tête la frappa alors et elle poussa un gémissement.

L’entrepreneuse ne comprit pas tout de suite où elle était et comment elle avait atterri dans son lit, mais lorsque tout lui revint en tête, elle chercha James du regard. Était-il parti ? Avait-il fui ? Ou pris peur ? La jeune mère se leva d’un bond et enfila une robe de chambre avant de se diriger vers la cuisine. « Allô ? Il y a quelqu’un ? », cria-t-elle dans les escaliers. « Bravo Addi ! T’as vraiment tout gâché ! », se murmura-t-elle à elle-même. Elle sentit alors l’odeur de café, d’œuf et de bacon et une lueur d’espoir surgit dans son regard. Une fois à la cuisine, Addison sourit de plus belle en voyant que l'avocat lui avait préparé le petit déjeuner. Elle se versa un café et se servit à manger avant de s'asseoir à la table de la cuisine. La jolie demoiselle dévorait une tranche de bacon lorsqu’elle aperçut le petit mot de James. Elle n’en croyait pas ses yeux, après tout ce qu’elle lui avait dit la veille, il avait quand même décidé de rester à ses côtés !

PARTIE II
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La pharmacie ne se trouvait pas bien loin du domicile de la belle blonde, James n’avait pas pris la peine de prendre sa voiture, choisissant plutôt la marche à pied afin de prendre un peu l’air et surtout de s’aérer l’esprit. L’air du matin était froid, se blottissant dans le col de sa veste, James arriva quelques minutes plus tard à la Pharmacie, demandant de quoi soigner une gueule de bois, aspirine et vitamines il retroussa ensuite chemin en direction de son point de départ, la maison d’Addison ! Lorsqu’il arriva devant la porte d’entrée il y resta un petit moment appréhendant le face à face avec Addison, ne sachant pas vraiment s’il devait lui parler de la veille ou faire comme si de rien était. Prenant son souffle avant de franchir la porte il se dirigea directement vers la cuisine où il tomba nez à nez avec Addison, il posa les médicaments sur la table tout en disant en rigolant un peu : «Bonjour, bien dormi ? Je t’ai emmené de quoi te remettre sur pied au cas ou, vu que tu était bien perchée cette nuit ! » après ces paroles il prit la liberté de se servir un café et s’installa face à Addison.

James n’osait pas spécialement aborder la veille, mais l’envie ne lui manquait pas, touillant son café avec une cuillère, il fixa un petit moment Addison avant de reprendre la parole. « Tu te souviens de hier ? » dit-il tout en souriant, ne voulant qu’elle se braque. La jeune femme avait laissé en plan James dans le bar, puis avait tenté de prendre la fuite dans la rue alors qu’elle lui avait annoncé qu’elle voulait être plus que son ami, puis une fois la tempête passée elle c’était endormi laissant James sur sa faim. Il avait toute les raison de s’en fuir, mais il n’en avait pas du tout envie, pour la première fois depuis longtemps il voulait faire face aux embûches sur sa route et non les laissés s’entasser.

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Addison engloutit son petit-déjeuner en moins de deux. Elle était affamée. Les rayons de soleil voulant entrer dans la maison, la jeune mère tira sur les rideaux de la cuisine. Une douce lumière fit son entrée et réchauffa instantanément la pièce. Le sourire en coin, l’entrepreneuse se versa un deuxième café. Son mal de tête se dissipa un peu grâce à la boisson chaude et au petit déjeuner, mais était toujours bien présent. Addison se levait pour aller chercher de l’aspirine lorsqu’elle se retrouva face à face avec James. « Ah ! », dit-elle un peu gênée. « C’est gentil, merci. Oui, je crois que je l’ai un peu échappée hier soir. » La jolie blonde sortit l’aspirine et les vitamines du sac de l’avocat et prit une pilule de chaque contenant. Elle se rassit alors à côté de son invité.

L’ambiance était légèrement tendue. Addison avait l’impression que James voulait prendre la parole et pourtant rien ne sortait de sa bouche. Il se contentait de la fixer du regard. Elle prit une gorgée de son café et c’est à ce moment précis qu’il lui demanda si elle se rappelait de la soirée d’hier. Les joues de la maman devinrent rouges. Bien sûr qu’elle s’en souvenait ! Elle en avait assez honte ! « Hum… Oui, je m’en souviens. J’en suis désolée d’ailleurs. Je ne sais pas à quoi je pensais. Ne t’inquiète pas, je ne pensais pas ce que je disais. », mentit-elle en baissant les yeux.

PARTIE II
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Alors que James était sorti chercher de quoi remettre sur pied la belle blonde, il avait bien pris le temps de réfléchir à la situation de la veille et c’était préparé à plusieurs possibilité pour le moment ou il décidera d’en parler à la demoiselle. Bien sûr il s’attendait à ce qu’elle ne lui dise pas la vérité. Depuis sa rencontre avec Addison, James avait bien appris à reconnaître les traits du visage de la belle lorsqu’elle mentait, son métier d’avocat lui facilitant les choses. James devait souvent faire face à des clients lui mentant pour qu’il accepte de les défendre, il avait donc mis en place une observation pour qu’il puisse facilement démasquer le vrai du faux. Regardant Addison tout en buvant son café, il posa sa tasse légèrement sur la table et prit la parole : «Addi, tu sais que je sais que tu mens » James se leva d’un seul coup afin de s’asseoir cette fois-ci à côté d’elle pour essayer de lui mettre une légère pression pour qu’elle lui crache le morceau. « Tu devrais savoir que tu ne peux pas me mentir … tu peux tout me dire et tu le sais, hier soir tu m’a un peu fais tourné en bourrique, j’ai pas réussi à dormir, donc j’attend une petite explication … » dit-il d’un air totalement sérieux, tout en la regardant directement dans les yeux.

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Addison en avait vécu des choses en amour. Un bonheur pur, des nuits folles, de merveilleux voyages, des situations embarrassantes, des moments d’extrême joie ou au contraire d’extrême tristesse. Elle avait ressenti la solitude, la jalousie, la peur, mais aussi la confiance, l’acceptation et la compassion. Lorsqu’elle était plus jeune, elle rêvait de trouver l’homme idéal et de fonder une famille. Elle imaginait son mariage dans tous les détails et aussi sa fin heureuse. Les contes de fées la passionnaient. La jolie blonde ne savait pas à l’époque à quel point l’amour pouvait être beau, mais aussi ravageur. Elle l’apprit dès sa première relation amoureuse, puis à sa deuxième, ensuite sa troisième, etc. Addison perdit vite espoir de voir un jour apparaître son prince charmant, repoussant même les hommes les plus dédiés. Peut-être faisait-elle toujours les mauvais choix ?

James déposa sa tasse de café et prit alors la parole. La jeune mère roula des yeux lorsqu’il lui qu’elle ne savait pas mentir. Après tous ces mois passés ensemble, il était évident qu’il ne la croirait pas. « Je ne mens pas, James. », dit-elle le plus sérieusement possible. Elle tenta de soutenir le regard du beau châtain, mais n’y arriva pas. Elle finit par soupirer et cracher le morceau. « Je me sens bien avec toi. Je ne pense pas m’être sentie aussi bien avec personne d’autre. », commença-t-elle. Elle plongea son regard dans celui de James, maintenant assis à côté d'elle. « J’adore la façon dont tu me regardes. Je me sens si belle et aimée. J’adore aussi le fait que je puisse être complètement moi-même en ta présence. Je peux dire les pires bêtises du monde et faire les plus grandes conneries du siècle que tu m’apprécies quand même. J’adore comment tu prends soin de moi, que tu me protèges et que tu m’écoutes. Je t’aime, James. », dit-elle enfin en se mordillant la lèvre inférieure.

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