it's bad habit to eavesdrop (zach)

Quiconque connaissait bien Avery savait qu'aujourd'hui était un jour particulier puisqu'elle ne travaillait pas. Quelque chose qui n'arrivait pas souvent dans la vie de la blonde, surtout depuis qu'elle était de retour au pays. Elle avait même décrété que le boulot était son seul échappatoire alors il n'y avait aucune raison possible qu'elle puisse vouloir faire autre chose aujourd'hui. Et pourtant, madame avait rendez-vous. Je vous vois venir, pas l'un de ces rendez-vous romantiques qu'on pouvait voir dans les films, non, elle devait se rendre chez son avocat. Depuis la mort de son mari et en raison de ses liens sanguins avec les Grimaldi, Avery devait gérer pas mal de problèmes juridiques. Beaucoup de gens de son ancienne belle-famille ne voulaient pas la voir toucher l'héritage qui lui revenait de droit à elle ainsi qu'à sa fille. Ce qui expliquait pourquoi elle avait besoin d'un bon avocat pour l'aider à protéger son patrimoine. On lui avait alors conseillé le nom de Zachary Goldstein, quelqu'un qui était connu pour être une sorte de requin dans sa discipline et qui pourrait l'aider à récupérer son héritage mais surtout celui de sa fille Margot. Elle était bien entendu arrivée en retard ce jour-là, courant dans les escaliers puis le couloir qui menaient jusqu'au bureau de l'avocat, ralentissant une fois presque arrivée afin de reprendre sa respiration et s'arranger un peu. Elle ne voulait pas mal paraître devant le beau brun. Beau brun qu'elle ne connaissait pas encore vraiment à l'époque et une fois devant la porte du bureau, la jolie blonde remarqua que celle-ci était entrouverte et c'est alors qu'elle décida d'écouter aux portes, bien qu'elle savait que ce n'était pas bien du tout. Tout cela se retournerait sûrement contre elle mais pour l'instant, sa curiosité l'emportait sur tout le reste. Sans faire de bruit, elle se mit donc à écouter la conversation téléphonique de Zachary, d'autant plus qu'elle apprenait des détails croustillants sur la personne. C'était vraiment une sensation étrange que d'avoir des détails personnels de sa vie privée de la sorte, Avery avait l'impression d'être confronté à l'être humain dépourvu de son métier et à vrai dire, il s'agissait d'une sensation aussi étrange que rassurante de savoir que lui aussi avait des fissures dans sa vie, tout comme dans la sienne. Seul petit souci, perchée sur ses hauts talons, à mesure que la blonde s'appuyait contre la porte, celle-ci s'ouvrait et bientôt elle serait découverte...